Le piège francophobe de la lutte anti-Le Pen |
Alors qu’une guerre civile menace la nation déchirée par l’islam politique, de souriants encravatés disent leur haine des Français qui s'inquiètent. Les défenseurs de la nation souveraine sont, aux yeux de ces francophobes, des nationalistes butés. Les partisans de l’assimilation sont des néocolonisateurs. Ceux qui suggèrent d’écouter les citoyens malheureux sont des populistes. Les électeurs qui rejoignent le FN sont comparés à des nazis en puissance. Au prétexte de lutter contre Marine Le Pen ou François Fillon, l’élémentaire désir de conservation est criminalisé (2). Laurent Berger, patron de la CFDT, prévient (Le Monde, 1 er avril) : "La CFDT n’a jamais été prise en défaut contre les totalitarismes, qu’ils soient communistes, fascistes ou populistes". Vouloir entendre, dans la protestation populaire, une menace pour la démocratie est le contre-sens qu’assume le progressisme devenu fou.
Derrière le gentil Macron au verbe creux et aux poses calculées se dissimule le tueur froid de la douce France, sacrifiée sur l’autel de la postmodernité et de son monde plat.
(1) 2017, dernière chance avant le Grand remplacement, La Maison d’Édition
(2) Guillaume Perrault, Conservateurs, soyez fiers! Plon
Ivan Rioufol
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