28 janvier 2017

Marche pour la Vie

Dimanche 22 janvier 2017 a eu lieu à Paris la 11ème édition de la Marche pour la Vie.
Plus de 50 000 manifestants selon les organisateurs ont défilé entre la place Denfert Rochereau et la place Vauban pour défendre la vie de la conception à la mort naturelle, en acceptant la richesse de sa diversité et les aléas du sort.

C’est là une position à contre courant de l’idéologie officielle qui entend notamment promouvoir l’avortement en votant très prochainement le délit d’entrave numérique interdisant certains sites de diffuser des informations jugées contraires à la banalisation dudit avortement.

Pour un gouvernement de gauche issu de la génération de 68 qui revendiquait « il est interdit d’interdire » il s’agit là d’une position plutôt incohérente.

La manifestation s’est déroulée dans une ambiance joyeuse et dynamique avec une forte présence de jeunes enthousiastes plutôt décomplexés pour exprimer clairement leur refus de voir cataloguer l’avortement comme un acte banal et un droit fondamental.

De nombreuses personnalités politiques et de la société civile ont participé à cette manifestation parmi lesquelles Cécile Edel, présidente de la Marche pour la Vie, Philippe de Villiers, Charles Beigbeder, Jean-Pierre Maugendre, Grégor Puppink, Nicolas Sévillia, Christine Boutin, le député maire Bompard.

Une vingtaine d’évêques ayant soutenu cette initiative, on peut s’interroger sur le silence des autres 90 sur ce sujet pourtant vital, au cœur du dogme chrétien.

Après le succès de « la manifestation pour tous » du 16 octobre 2016, qui avait vu défiler dans Paris près de 200 000 personnes déterminées pour défendre la famille et dénoncer les attaques de la politique familiale par le gouvernement actuel, il est à noter que la rue appartient de plus en plus à une France cataloguée comme réactionnaire, populaire, plutôt de droite.

A la veille des élections majeures présidentielle puis législatives, d’avril à juin 2017, les observateurs avertis noteront que l’alternance politique devient un scénario prévisible. La question qui demeure reste de savoir quel parti captera le mieux cet électorat résolument décomplexé, déterminé à faire changer les idéologies en place sans tabou, définitivement libéré du politiquement correct. Comme si le peuple était plus convaincu que ses représentants institutionnels. « N’ayez pas peur » avait prêché feu le pape Saint Jean Paul 2 en s’adressant à ses ouailles. C’est ce que semble redire le peuple qui manifeste à ses représentants politiques si frileux …

Thierry Lafronde
Source
 
L'avortement est une opération chirurgicale, avec tout ce que cela comporte, c'est une solution extrême qui n'a pas vocation a être un mode de contraception.

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