23 mars 2015

Niquer la France c’est permis!

Oyez, oyez, jeunes gens des quartchiers sans cible, réjouissez vous c’est la fête, vous pouvez nous l’introduire aussi profond et aussi longtemps que vous voudrez, allez y carrément, mettez du sable dans la vaseline si le cœur vous en dit ! Vous avez la bénédiction pleine et entière de l’Autorité Judiciaire et l’impunité assurée, même si vous nous faites un peu mal au passage, aucune importance, c’est pas grave, les Juges vous donnent la permission et l’absolution d’avance, allez en paix : la France et ses habitants d’avant regroupement familial vous appartiennent, baisables et corvéables à merci, jusqu’à ce que mort s’ensuive ! Voilà, je résume le jugement de la 17ème Chambre du Tribunal Correctionnel de Paris dont les dignes Magistrats viennent de relaxer, en leur âme et conscience, un rappeur et un « sociologue » auteurs l’un d’une « chanson », l’autre d’un bouquin tous deux intitulés avec l’humour subtil autant que délicat propre à nos envahisseurs d’outre Méditerranée : « Nique la France ». Pour le « sociologue » je ne sais pas trop, en revanche l’éminent artiste de l’annonement débilo-cadencé signale dans son œuvre tout l’intérêt qu’il attache à se torcher au moyen des différents symboles de notre cher pays : son drapeau, ce qui paraît tout à fait réalisable, la Marseillaise dont il doit à l’évidence détenir la partition et enfin Marianne, cependant fort mal adaptée à un tel usage sauf à posséder un derrière de brontosaure. Le torcheur en question ajoute un peu plus loin « petit Gaulois de souche, arrête ton arrogance, arrête d’ouvrir ta bouche« , la rime se révèle riche, le poète à l’évidence ne se refusant aucun luxe et le propos apparaît tout à fait explicite, c’est d’ailleurs sur ce dernier point que les bons Juges avaient à se prononcer du chef, pour simplifier, de racisme anti-blanc. Après mure réflexion ces derniers décidèrent de blanchir, sans toutefois que nul ne puisse y voir contradiction, les deux niqueurs au motif que » les Français blancs dits de souche ne constituent pas un groupe de personnes au sens de la loi de 1881 (qui régit la liberté d’expression) ».
Circulez y a rien à voir!

Ainsi donc nous apprenons deux règles essentielles : d’une part nous ne sommes pas un groupe, autrement dit nous n’existons pas et d’autre part, en conséquence, n’importe qui peut nous insulter à son aise, nous cracher dessus à l’envi, se nettoyer le fondement avec les attributs les plus sacrés d’une République chère à certains d’entre nous et nous intimer l’ordre de nous taire afin d’éviter d’importuner le nouveau venu. Au moment même où j’écris ces lignes j’en arrive à me sentir vaguement coupable d’user de la première personne du pluriel, j’ai l’impression odieuse d’enfreindre la jurisprudence du Tribunal Correctionnel…d’ici que je me retrouve au trou, moi, y a pas loin!

Et ce d’autant plus que nous devons désormais à nos aimables envahisseurs, tout au moins à ceux d’entre eux qui pratiquent avec une certaine violence le prosélytisme religieux, une nouvelle et inquiétante restriction de nos libertés les plus fondamentales. Un projet de loi actuellement mijoté par le Gouvernement prévoit notamment, dans le but d’assurer la « sécurité nationale », des possibilités fort étendues d’espionnage de l’Internet; il est question de « connexion directe aux réseaux », de « boites noires », de « pose de sondes », de « sélection par algorithmes », de conservation illimitée de courriels adressés à l’étranger et autres mesurettes du même tabac propres à laisser l’internaute à la merci la plus totale d’une police dont nous avons déjà eu l’occasion de mesurer la bienveillance à notre égard. S’ajoutent à cela quelques broutilles telles que l’interdiction de payer en espèces, d’abord limitée aux règlements excédant mille Euros, bientôt absolue, comme en Norvège. Donc nos chers Droidlom en prennent un grand coup dans les gencives. Seulement voilà, il s’agit de prévenir le « terrorisme » (comprenez l’activisme islamiste) et de traquer les « terroristes »(comprenez les Musulmans fanatiques). Alors, n’est-ce pas, comment s’opposer à cela? D’autant plus qu’il s’agit surtout en l’occurrence d’offrir à la flicaille la possibilité d’agir sans en demander préalablement l’autorisation aux Juges; au vu des positions de la Chambre Correctionnelle précitée on peut s’interroger sur l’intérêt d’une telle démarche… Non, décidément nous voilà coincés entre les sbires des Vallsounet-Cazevide, les Magistrats du « Mur des cons » et les potes des Merah-Kouachi-Coulibaly-Nemmouche…comme, pour couronner le tout, nous n’existons pas, je crains, par exemple, qu’il ne devienne de plus en plus dur de bloguer nauséabond. J’ai bien fait de délocaliser mon petit site chez les Amerloques, les condés de la bien-pensance politiquement-correcte pourront peut être me foutre en taule mais pour ce qui est de faire disparaître Nouratinbis ils se brosseront, comme chantait l’autre con « ils n’auront pas ma liberté de penser! » Remarquez, le con en question ils l’ont eu quand même et en ce qui me concerne, n’exagérons rien, je crois que tout le monde s’en fout un peu…mais il faut bien se faire plaisir de temps en temps!

Tout cela pour vous dire que nous glissons doucement vers une situation parfaitement totalitaire. Quand la puissance publique dénie son existence même à la composante majoritaire de la population et prévoit simultanément les moyens légaux d’une sorte d’inquisition pernicieuse basée sur l’espionnage systématique des moyens numériques de communication, les carottes sont cuites. Les libertés partent en quenouille et la démocratie en sucette. Ne reste plus qu’un Etat policier partial et hostile par construction à tout ce qui pourrait s’opposer à ses fins. Il appartient au souchien blanc de s’écraser et de subir… sauf lorsqu’il se trouve appelé à glisser un bulletin dans l’urne, auquel cas il retrouve sa souveraineté en même temps que l’embarras de choisir entre des saligauds, des ordures et des abrutis…à votre bon cœur M’sieur-Dames! Aujourd’hui j’ai opté pour une espèce de solution…mais je ne vous dirai pas laquelle, vu que jusqu’à vingt heures ce soir on n’a pas le droit. Et pour moi, vous savez, le droit c’est sacré!

J’attends juste de voir les gueules d’enterrement des habituels corniauds qui décorent si plaisamment nos soirées électorales…quelque chose me dit qu’on fera dans le sinistre…l’esprit du 21 Avril pourrait bien remplacer celui du 11 Janvier… à défaut d’autre chose nous changerons d’esprit, comme quoi le changement c’est maintenant, enfin d’ici une paire d’heures, c’est pareil.

Allez, je vous souhaite une bonne soirée, préparez vous à rigoler un bon coup, avec un peu de pot vous ne serez pas déçus. Et puis nous verrons bien si la France accepte encore sans rouspétance de se laisser niquer…

Amitiés à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

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