15 décembre 2014

Milices antifas : des flicaillons… même pas payés !


Pour que tout le monde sache où est le Mal, Canal+, soutenue par le CNC, produit un documentaire sur les violences de l’extrême droite, avec un scoop : les images de l’agression de Clément Méric. En fait de scoop, une caméra de surveillance qui montre des pieds. Cela n’empêche pas Thierry Vincent, l’enquêteur maison, vieux gaucho déguisé en clochard (enfin, on espère pour lui que c’est une couverture, histoire d’infiltrer l’extrême gauche ou de marquer sa désapprobation avec les jeunes patriotes bien habillés), de se livrer à un exercice de retournement de haut vol. Nous ne le blâmerons pas : il semble ne pas saisir qui tire les ficelles, puisqu’il fait lui-même partie des marionnettes. Avec de tels naïfs, la manipulation devient un jeu d’enfant. Bienvenue dans le monde des antifas, ces petits soldats inconscients des banques.

Cool, les moins de 10 ans sont exemptés de propagande

Le présentateur de l’émission, Stéphane Haumant :

« Aujourd’hui le retour de l’extrême droite violente… Clément Méric… Ce militant d’extrême gauche a péri dans une rixe avec des skinheads en plein Paris… Mais au-delà de ce drame c’est toute la France qui est aujourd’hui le théâtre d’agressions à caractère politique et pour les policiers qui observent le phénomène, on n’avait pas vu une telle violence idéologique depuis les années 1970. »

Un documentaire très drôle, qui complète parfaitement celui de Christophe Nick sur la violence racaille qui n’existe pas. Car deux jours avant la première diffusion du doc de Canal, Infrarouge, le magazine de France 2, envoie son scoop à lui : non, il n’y a pas de lien entre immigration et violence. Ce qu’ont oublié ces petits bourgeois de gauche, c’est que ça, tout le monde le sait, même le FN et les identitaires honnêtes. C’est la misère qui est à l’origine de la violence, pas la couleur de peau – regardez la violence endémique américaine – et aujourd’hui, les pauvres, en France, c’est en bonne partie les immigrés. Certes, il y a les petits paysans, mais leur travail harassant et sous-payé absorbe leur violence potentielle ; ce sont les chômeurs qui ont le loisir de se révolter. La preuve : les immigrés qui bossent pour l’agriculture française l’été ne brûlent ni les champs ni les vergers.

On reformule donc la proposition : la violence visible vient principalement des immigrés car ce sont eux qui sont principalement touchés par la pauvreté et le désœuvrement. Il y a 150 ans, quand il n’y avait pas de rappeurs (euphémisme), la violence provenait du lumpenprolétariat des faubourgs pourris des grandes villes. Violence d’ouvriers Blancs, forcément. Elle a toujours existé, ce qui ne l’excuse pas, mais l’explique un peu.


N’oublions pas que c’est grâce à elle que l’homme a survécu à toutes les galères : climat brutal, prédateurs affamés… La violence, comme la chasse ou la pêche, est un reliquat du passé. Ce qui auparavant était nécessaire à la survie est devenu aujourd’hui un passe-temps, un hobby, disent les Américains, qui s’y connaissent. Il faut la voir ainsi dans nos contrées occidentales. Un revival sportif, qui maintient le mental et la musculature en mode veille. Au cas où l’humanité régresserait plus bas que le Moyen Âge… Alors forcément, ceux qui n’entretiennent pas leur violence ne comprennent pas. Ça fait désordre. Mais la violence n’est pas le désordre.

Christophe Nick :

« J’ai alors compilé des centaines de données, calculé les coefficients de corrélation entre plusieurs variables pour arriver à la conclusion claire et nette qu’il n’y avait pas de lien de causalité entre immigration et criminalité, ni entre chômage et criminalité ou entre jeunesse et criminalité. La délinquance résulte d’une somme de facteurs. […] Nous sommes allés trouver le journaliste John-Paul Lepers, qui ne croyait pas en notre hypothèse. Comme tout le monde, il partait avec son préjugé en tête. Et tant mieux, c’est ce qui fait que le film fonctionne. »
 Tintin en Palestine

LOL, John-Paul Lepers, le Tintin à mèche longue et pensée lente du Vrai Journal de Karl Zéro des années 2000, bardé des idéaux les plus éculés de l’antiracisme des années 90, ratatinés et par la gauche, et par le réel. Comme si Lepers pouvait avoir un préjugé identitaire sur la question. Lui qui se dirige (on sent une certaine crainte surmontée, quand même) avec de VRAIS Arabes, dans une VRAIE cité, à côté d’une VRAIE voiture (non-brûlée). Soudain… il ne se passe rien. Les Arabes ne jettent pas John-Paul aux pits enragés dans la cave du HLM. Vivement le prochain doc sur ces millions Français arabes qui ne partent pas faire le djihad en Syrie, ou sur ces milliers de juifs qui ne sont pas millionnaires ou escrocs à la taxe carbone.

Dernière tentative en date du PS – qui fait financer sa propagande débile par le service public – de revaloriser l’image des immigrés, parce que si les caisses sont vides, ses urnes aussi. Et qui dit urnes pleines, dit caisses pleines ! Après avoir ingurgité ce documentaire irréel, on n’a pas l’impression d’habiter la même planète. Les racailles sont sympas, et les patriotes plus dangereux qu’un ex-enfant soldat libérien sous crack atteint d’Ebola. Laissons-là Lepers et sa mèche révolutionnaire, fasciné comme tous les bourgeois par la fange. Après le mensonge sur la délinquance, qui du coup disparaît grâce à la démonstration gauchienne, on se demande même où elle est passée, on s’intéresse aux antifas de Canal, ces fiers porte-drapeau de la révolution.

Des antifas qui n’ont jamais semblé aussi près du pouvoir, non pas de la gauche socialiste, qu’ils exècrent, comme presque tout le monde, c’est même pour ça qu’on l’a mise là, mais de ceux qui donnent les vrais ordres. Pendant que Hollande et ses ministres se débattent avec la crise (que leurs maîtres ont provoquée), rôle ingrat de papier collant pour scotcher les mouches du mécontentement, les antifas, qui n’ont jamais eu de projet constructif, s’en prennent aux vrais révolutionnaires, qui leur ont piqué et la rue, et la révolution.

 
Faut savoir !

Tragique : se battre pendant des années pour du vent – le Grand Soir – et lire sur un site vraiment dissident qu’on s’est fait berner par le Très Haut Cynisme, y a de quoi être en colère. Pour les éloigner de la dure vérité, on leur jette un projet d’aéroport à défoncer, une construction de barrage à ralentir, croquettes pour calmer la faim. L’éleveur malin de ces chiots malheureux entretient la rage en sous-nourrissant la meute.

Le propre des antifas – à part l’antifascisme il n’y a rien – c’est de ne pas avoir de programme, mais d’être un contre-programme de ce qu’ils appellent l’extrême droite, qui elle vise le pouvoir réel, et non les pantins que ce dernier agite pour faire diversion. La défense des valeurs (religion, patrie, travail, famille, discipline, respect), est la vraie résistance contre le projet de destruction des valeurs porté par la gauche libérale logique (de loges). Guerre idéologique fondamentale, et ultime. Dans ce combat, paradoxalement, les antifas sont du côté de la police, assujettie au ministère de l’Intérieur, propriété du lobby depuis 2004 et la prise de pouvoir de Nicolas Sarkozy. En plusieurs interventions, à son corps défendant, le documentaire va démontrer cette collusion.


 
Le militant de La Manif pour tous :

« La France appartient au peuple, et le gouvernement n’entend pas le peuple ! On est en dictature messieurs écoutez ça ! On vient récupérer notre pays ! »

La voix off :

« Et vous allez vous révolter, vous allez faire la révolution ? »

Cet intervieweur méprisant, à qui on a volé sa révolution, c’est Thierry Vincent. Ce journaliste qui n’a pas l’air d’avoir inventé l’eau tiède, a de manière surprenante accès à des informations policières de premier ordre.

Thierry, en voix off :

« Nous avons pu consulter la liste des appels téléphoniques de serge Ayoub le 5 juin 2013, le jour de la mort de Méric, plus précisément au moment de la bagarre mortelle survenue à 18h43. »

« J’ai récupéré d’autres éléments inédits, les photos des tatouages sur les corps des skinheads prises par la police juste après leur arrestation. »

« La France n’avait pas connu cela depuis 40 ans, comme nous le confirme ce policier qui surveille ces groupes au plus près. » 
La profession de journaliste se paupérise gravement

Tout journaliste un peu sérieux sait qu’il faut se méfier des intoxications venues de la DCRI. Pas Thierry, qui se substitue aux as du renseignement.

« Kevin Pioche n’était pas seul… Le numéro d’immatriculation du véhicule a été transmis à la police qui n’a pas donné suite, j’ai identifié le propriétaire du véhicule, et je décide de faire ce que la police n’a pas fait, aller lui parler. »

Et quand Thierry va voir l’identitaire qui a cassé la mâchoire d’un antifa :

« Nous nous sommes rendus à son domicile dans la campagne lyonnaise pour l’interroger sur sa version des faits. »

Thierry :

« Bonjour excusez-moi de vous déranger je m’appelle Thierry Vincent je travaille pour Canal+… Vous avez été condamné pour avoir frappé un antifasciste. »

Damien, l’Identitaire en question, qui a déjà purgé sa peine :

« Y a eu un échange de coups, de coups réciproques.

– Mais c’est quand même l’antifasciste qui est blessé.

– Si il sait pas se battre c’est son problème quelque part… Quand on agresse un militant identitaire il faut s’attendre à avoir une réponse en face. »

Quand des « fascistes » rétorquent que l’extrême gauche s’attaque à eux physiquement, pour connaître la vérité, qui Thierry va-t-il trouver ?

« Selon ce policier spécialiste des violences politiques, les accusations des militants d’extrême droite sont infondées. »

Mais le meilleur reste la partie du doc sur les militants anonymes de Reflex, les militants fascistes, eux, étant filmés et nommés :

« J’ai pris rendez-vous avec le groupe Reflex, un groupe antifasciste d’extrême gauche qui figure parmi les meilleurs observateurs de la mouvance d’extrême droite en France depuis 28 ans. Leurs responsables sont inconnus de la police et de l’extrême droite qui cherche à les identifier depuis des années. Ils ne sont jamais exprimés devant les médias… Reflex c’est un peu le service de renseignement des antifas, dans l’ordinateur de Xavier, des centaines de fiches sur des organisations ou des militants d’extrême droite, des informations glanées en se rendant à leurs manifestations. »

Rebaptiser les rois de la fiche « meilleurs observateurs de la mouvance d’extrême droite », saluons la performance ! Des militants « d’extrême gauche » que personne n’arrive jamais à voir ni à attraper, et qui font « des photos » incognito, ça s’appelle une succursale des RG, cher Thierry. Qui ne se demande même pas qui finance cette entreprise de fichage collectif – un exercice totalement illégal selon cette pauvre CNIL – depuis 30 ans, soit l’émergence du FN dans les médias (11 % aux européennes en 1984) !

Bienvenue chez les RG d’extrême gauche

Il y a donc proximité idéologique et fonctionnelle entre militants antifas et surveillance intérieure, soyons objectifs, de la résistance à la destruction des valeurs. Antifas n’existant que contre lesdits fascistes, qui ont, eux, un contenu idéologique, alors que les antifas ne sont que des auxiliaires de police en civil, même pas payés. C’est la piétaille du lobby trotskiste au pouvoir médiatique, les gardiens d’un ordre occulte, antirépublicain, très éloigné de la gauche, puisque émanant du pouvoir bancaire. Les antifas roquets des banques, on aura tout vu. D’ailleurs, le gauchiste vieillit mal, on le voit à travers les vieux militants roulés dans la farine, toujours en retard d’une guerre, et qui font pitié. Si on peut comprendre l’engagement antifasciste d’un jeune, qui ne maîtrise pas encore la rhétorique manipulatoire des médias, pour un vieux, c’est plus inquiétant. Non pas qu’il faille devenir conforme ou bourgeois, mais le fait de grandir sans valeurs, cette colonne vertébrale de l’homme, transparaît moralement et physiquement. Ceux qui prônent un « ni Dieu ni maître », les pauvres en transcendance, ont en général un dieu et un maître cachés, qui les manipulent en rigolant. La chair à bâton des loges et des lobbies ! Les antifas sont là pour transformer une revendication profonde basée sur des valeurs en menace sur les libertés. On les fait effectivement penser que la liberté s’obtient en détruisant les valeurs, présentées comme une censure du moi (alors qu’elles sont une exigence, une élévation), sinon ils ne feraient pas le sale travail pour leurs maîtres invisibles.

Thierry Vincent, qui ne cache pas sa préférence antifa : « Après l’interview Serge Ayoub explose de colère, il a menacé de casser notre caméra, nous avons déposé une main courante auprès de la police. »

Les antifas sont en réalité des guêpes dressées, et lâchées sur les Français épris de droiture pour les faire tomber dans le piège de la réponse violente. Frapper une guêpe, on l’a vu, revient à fabriquer un fasciste. Un jeu de contrôle de nerfs. Avec ce harcèlement amplifié par les médias du même camp, les antifas espèrent déclencher une contre-violence, qui sera aussitôt versée dans le lourd dossier de l’extrême droite, connecté opportunément aux années 30. Montrer en permanence que l’extrême droite représente le camp de la violence, pour prouver par opposition (mais sans le dire) que le pouvoir de gauche libéral sioniste est bien démocratique. Antifas, des provocateurs même pas stipendiés par le pouvoir caché : le prestige symbolique hérité de la Résistance (les autres ayant hérité de Vichy et de la Shoah) suffit à les rémunérer, la pauvreté tenant lieu de pureté militante. Du moins, c’est ce que la dominance leur fait croire. Nous ne raillons pas l’engagement et le bénévolat, mais le détournement indigne de ce désir de justice, à l’origine de tant de sacrifices, qui devrait habiter tout homme. Le sacrifice de ces naïfs exposés fait le bonheur de cyniques planqués.

Olivier Roudier, de la Ligue du Midi : « Nous on supporte plus maintenant d’être agressés en permanence, d’être stigmatisés. Il faut savoir, les antifas, leur fonds de commerce, c’est la chasse. Et Clément Méric était un chasseur, un chasseur d’identitaires, un chasseur de patriotes. Et ben parfois, la chasse, parfois y a des frais. C’est Méric qui a fait les frais. Personne n’a une pensée pour chaque jour les victimes autochtones, les de souche, qui meurent sous les coups de la racaille, ou sous les coups des antifas… »

Les antifas chassent, comme le dit Rodier, avec les fichiers de la police qui n’a même pas besoin de les infiltrer, puisque le job est le même : surveillance et dénonciation. Moyens informatiques et relais médiatiques (Canal+), et les larbins des banques sont miraculeusement changés en combattants de la liberté et de l’antinazisme. Sauf que de combattre les néonazis aujourd’hui, ou les nationalistes, fait des antifas, objectivement, les petits soldats du lobby. Et quand Thierry Vincent affirme que les militants d’extrême gauche ne s’en prennent qu’aux biens matériels, symboles du capitalisme (les banques !), mais jamais aux personnes, c’est encore plus drôle : ce sont les banquiers qui tirent les longues ficelles de ces petites marionnettes, à qui on laisse « le droit » de défoncer quelques vitrines bancaires, pour satisfaire leur faim de justice sociale. Si les antifas savaient pour qui ils travaillent, et bénévolement…

C’est donc le lobby antifasciste (c’est plus acceptable que sioniste) qui laisse ces activistes casser quelques vitrines pour avoir l’impression de faire la révolution, alors que ça ne coûte rien au lobby, et permet d’entretenir l’illusion; la vraie révolution, elle, forcément nationale, fait autrement peur au principal lobby antifasciste. Elle suppose la fin de la mainmise de la communauté régnante sur les leviers du pays : finance, économie, politique, information. Par ordre d’importance.

La voix off : « Aujourd’hui dans certaines villes de France comme Lyon, l’extrême droite radicale se sent assez forte pour essayer d’imposer sa loi. Dans l’ancienne capitale de la résistance à l’occupant nazi, elle tente d’établir son fief. »

Ben oui. Aujourd’hui, Lyon la catholique résiste à l’occupant sioniste, donc la tradition de la résistance à l’occupant est tout à fait respectée, et les antifas sont de fait les collabos, ceux qui dénoncent et travaillent avec la Kommandantur !

Les antifas, sur le principe des paléogauchistes de Charlie Hebdo, se battent contre les flics et les curés… sans se rendre compte qu’ils font le sale boulot de police politique pour les nouveaux curés : les rabbins du lobby !

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