04 octobre 2014

Décadence occidentale

  La Serbie n'occupe plus guère de place dans l'actualité préfabriquée par les médias du Système en direction des populations d'Europe de l'Ouest. Elle est pourtant le théatre d'une guerre totale menée depuis plus de vingt ans par l'impérialisme occidental contre un petit peuple balkanique qui refuse la normalisation décrétée par Washington, après une première phase militaire, cette confrontation se poursuit sur des plans plus subtils d'une guerre psychologique et métaphysique dont l'issue déterminera le renouveau ou l’anéantissement spirituel et physique du peuple serbe.

En 1999, la Serbie fut bombardée sans discontinuer par l'OTAN un mois durant . Cette opération terroriste fera des milliers de victimes civiles et détruira l'essentiel des infrastructures du pays. Sur le territoire du KOSOVO, berceau de la nation serbe, sera érigé un état fantoche et mafieux albanais, entièrement sous contrôle américain, sur lequel sera construite la plus grande base de l'OTAN en Europe, le camp Bondsteel .

Dès cette époque apparaitra l'aspect multidimensionnel de la guerre menée par l'Occident contre l'Eurasie. Après l'invasion du Kosovo, les groupes de la pseudo Armée de Libération ( UCK) encadrés par des équipes de la CIA mettront à sac et incendieront de manière systématique et rituelle les églises et monastères orthodoxes.

L'offensive visant à détruire l'esprit national du peuple serbe se poursuit aujourd'hui selon les méthodes du "soft power" et l'activisme LGBT( lesbien,gay, bi et transsexuel ) . Ce 28 septembre était organisée à Belgrade la première Gay Pride depuis celle de 2010, qui avait été interrompue par l'action vigoureuse des organisations nationalistes. Ces dernières années les gouvernement serbes, bien qu'inféodés à l'Occident, avaient interdit les exhibitions par crainte de la colère populaire. Mais 2014 est l'année du début des négociations sur l'entrée de la Serbie dans l'UE et pour celle-ci, la tenue de la Gay Pride constituait un test de la docilité de la classe dirigeante serbe. Les ambassades occidentales avaient fourni la logistique, nombre d'activistes homosexuels et déterminé les mots d'ordres de l'exhibition, explicitement dirigés contre l’Église Orthodoxe et le modèle traditionnel de la famille, selon les méthodes employées ailleurs par les FEMEN, PUSSY RIOT et autres officines d'agitation atlantistes.

Quelques dizaines de militants LGBT ont donc défilé sur 1,5 kilomètres, protégés par près de 10 000 policiers appuyés par des transports de troupes blindés. La circulation était interdite sur trois kilomètres à la ronde, tandis que des hélicoptères tournaient au dessus de la ville. Aux côtés de quelques politiciens collaborationnistes serbes, plusieurs diplomates occidentaux ont participé au défilé dont le chef de la délégation de l'UE à Belgrade et les ambassadeurs américain et britannique.

Quelques dizaines de militants LGBT pour une exhibition organisée par les ambassades occidentales. L'on y retrouve les habituels drapeaux des officines gauchistes au service de l'impérialisme et du Capital .

Mais le peuple serbe ne baisse pas la tête et dès la veille du défilé, des milliers d'entre eux se rassemblaient à l'appel des organisations nationalistes Dveri, Obraz, Zavetnici, SNP 1389, harcelant " les forces de l'ordre" . En pointe de la confrontation, les groupes de supporters de football habituellement rivaux de l'Etoile Rouge et du Partizan de Belgrade. En 2010, ces groupes ultras avaient attaqué et incendié l'ambassade US. Ils constituent aujourd'hui l'un des fers de lance de l'insoumission populaire.

L'Eglise Orthodoxe Serbe, par la voix du patriarche Irinej, a dénoncé la Gay Pride comme" étant immorale,et imposée par le lobby homosexuel et leur mentor d'Europe" ( comprendre l'UE ) . Plusieurs popes ont été arrétés par la police politique avant et pendant l'exhibition.

Nos camarades du mouvement "anti-partis" DVERI en pointe de la lutte nationale serbe contre la subversion occidentale ...

Contrairement à ce que claironne son appareil propagandiste, la tenue de cette Gay Pride à Belgrade n'est pas une victoire des forces d'occupation occidentales et de leurs organes subversifs. Elle a au contraire révélé leur isolement, leur faiblesse et leur rejet massif par un peuple serbe uni derrière sa jeunesse, guidé par ses prêtres et porté par les organisations patriotiques.

A Squadra
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