08 septembre 2013

Imaginez n’avoir que quelques minutes, ou qu’une heure à vivre...

Imaginez n’avoir que quelques minutes, ou qu’une heure à vivre; vous avez fortuitement découvert le moment exact de votre mort. Qu’allez-vous faire de cette précieuse heure de votre séjour sur Terre ? Seriez-vous en mesure de boucler toutes vos affaires durant cette dernière heure, avez-vous une idée consciente de la manière dont vous allez vous y prendre ?

Et en laissant s’échapper votre dernier souffle ressentirez-vous la satisfaction de savoir que vous avez fait tout votre possible dans cette vie pour être toujours présent, toujours vibrant, toujours dans l’attente, comme un fils attend son père marin? Dans le monde manifesté, tout a un début et une fin. Dans le Monde Réel, tout est toujours présent et un beau jour vous serez autorisé à tout oublier et quitter le monde « à jamais ».

La liberté vaut un million de fois la libération. L’homme libre, même soumis à l’esclavage, reste maître de lui-même. Par exemple, si je vous donne quelque chose, disons, une voiture, dans laquelle il n’y a pas de carburant, la voiture ne peut pas avancer. Votre voiture a besoin d’un carburant spécial, mais vous seul êtes capable de définir quel type de carburant est nécessaire et où l’obtenir.

Vous devez déterminer par vous-même comment digérer mes idées pour vous les approprier, de sorte qu’elles n’appartiennent qu’à vous. Votre voiture ne peut pas fonctionner avec le même carburant que le mien. Je vous propose seulement la matière première. Vous devez en retirer ce que vous pouvez utiliser. Alors, avec plus de courage, asseyez-vous au volant. La vie organique est très fragile. Le corps planétaire peut mourir à tout moment. Il est toujours à un pas de la mort. Et si vous réussissez à vivre un jour de plus, c’est un simple hasard accordé accidentellement par la nature. Si vous vivez ne serait-ce qu’une heure de plus, estimez-vous chanceux. Depuis notre conception, nous vivons avec du temps emprunté. Vivant dans ce monde, chaque seconde vous devez ressentir la mort. Alors toutes les affaires de la vie doivent être réglées, même si c’est votre dernière heure. Mais comment quiconque peut-il connaître sa dernière heure avec exactitude? En vue d’un sentiment de sécurité, bouclez vos affaires avec la nature et avec vous-même à chacune des heures qui vous sont données, ainsi, vous ne serez jamais pris au dépourvu. L’école [ésotérique] doit débuter en enseignant à l’homme comment respirer, comment manger, comment se déplacer et comment bien mourir. Cela doit faire partie d’un programme éducatif. Il faut inclure à ce programme l’enseignement indiquant comment prendre conscience de la présence du « Moi » et comment établir la conscience.

Question : Que faut-il faire si l’on sent qu’il y a quelque chose d’inachevé?

Demandez-vous qui sera en difficulté si vous mourez comme un chien. Au moment de la mort, vous devez être pleinement conscient de vous-même et avoir le sentiment d’avoir fait tout ce qui était en votre pouvoir, dans cette vie qui vous a été donnée. Pour l’instant vous n’en savez pas beaucoup sur vous-même. Mais jour après jour vous creuserez de plus en plus profondément dans ce sac d’os et en apprendrez de plus en plus de détails. Jour après jour vous découvrirez ce que vous auriez dû faire et ce que vous avez à refaire parmi les choses que vous avez faites. Un homme véritable est un homme capable d’extraire de la vie tout ce qui a de la valeur, un homme qui peut dire : « Et maintenant, je peux mourir ». Nous devons essayer de vivre en étant capables de dire à tout moment : « Aujourd’hui, je peux mourir, sans aucun regret« .

Ne passez jamais en vain la dernière heure de votre vie, c’est peut-être l’heure la plus importante. Plus tard, vous regretterez peut-être d’en avoir fait mauvais usage. L’agitation émotionnelle sincère que vous ressentez maintenant peut se révéler être une puissante source d’énergie dans la préparation à une mort parfaite. Absorbez avec gourmandise les impressions que provoque le fait de savoir que dans une heure, vous serez peut-être mort. Lorsque la Grande Faucheuse vous appellera, soyez toujours prêt. De chaque succulent morceau, le maître sait retirer jusqu’à la dernière partie de plus grande valeur. Apprenez à être le maître de votre vie. Dans ma jeunesse j’ai appris à préparer des parfums. J’ai appris à extraire de la vie son essence, ses qualités les plus subtiles. Cherchez en toute chose la plus haute valeur, apprenez à séparer le fin de l’épais. Celui qui a appris à extraire l’essence, à extraire ce qui compte le plus dans chaque instant de vie peut en discerner la qualité. Il peut faire avec le monde quelque chose que l’autochtone [le non apprenti] ne peut pas.

Lorsque vous vivrez vos derniers jours, vous n’aurez peut-être pas choisi le lieu ou l’entourage, mais vous aurez le choix de les vivre, ou non, pleinement. Prendre ce qui a de la valeur dans la vie est une aptitude identique à prendre dans la nourriture, l’air et les impressions les substances nécessaires à la construction de vos corps supérieurs. Si vous voulez prendre de la vie ce qui est de plus grande valeur, ce doit être pour le bien du supérieur, et pour vous, n’en garder qu’un peu suffit. Travailler sur soi pour le bien des autres est une manière intelligente de recevoir le meilleur de la vie. Si vous n’êtes pas satisfait de la dernière heure de votre vie, vous ne serez pas heureux de votre vie tout entière. Mourir, c’est passer par quelque chose qui ne peut pas être répété. Passer votre précieux temps à rien, c’est se priver de l’opportunité d’extraire de la vie ce qui a le plus de valeur. Dans ce monde, traverser la vie du début jusqu’à la fin est un autre aspect de l’Absolu. Tous les plus grands philosophes préparaient soigneusement la dernière heure de leur vie. Je vais maintenant vous donner l’exercice pour vous préparer à la dernière heure sur Terre. Essayez de bien interpréter chacun des mots de l’exercice donné.

L’Exercice

Repensez à l’heure qui s’est écoulée comme si c’était votre dernière heure sur terre et que vous veniez juste d’apprendre que vous êtes mort. Posez-vous la question : « Suis-je satisfait de cette heure? ».

Et maintenant revenez à la vie et fixez-vous un but. Durant la prochaine heure (si vous avez la chance d’en vivre une de plus), essayez d’extraire de la vie légèrement plus que durant l’heure précédente. Déterminez où et quand vous auriez dû être plus conscient, et où vous auriez dû augmenter le feu intérieur. Et maintenant ouvrez grand les yeux, je veux dire par là ouvrez-vous à davantage de possibilités, soyez un peu plus courageux que l’heure précédente. Comme vous savez que c’est votre dernière heure et que vous n’avez rien à perdre, essayez d’acquérir une certaine bravoure – du moins pour le moment. Bien sûr, cela ne doit pas vous rendre ridicule.

Apprenez à mieux vous connaître, regardez votre machine comme si vous étiez à l’extérieur. Au moment de la mort, il n’y a aucun sens à conserver votre réputation et votre prestige. Dès maintenant, jusqu’à la toute dernière heure, aspirez sans relâche à recevoir de la vie ce qui de la valeur, développez votre intuition. Prenez quelques instants toutes les heures pour vous remémorer l’heure passée, sans la juger, et faites en sorte d’extraire davantage de l’heure suivante. Si nous considérons chaque heure comme une unité de vie séparée, vous pouvez essayer de faire autant que possible pour utiliser entièrement chacune des unités. Faites-vous violence et trouvez par quel moyen l’heure d’après peut être beaucoup plus que l’heure d’avant, mais soyez conscient du fait d’avoir pris en charge les dettes collectées jusqu’à présent. Renforcez votre perception de soi et connaissance de soi, et renforcez aussi la capacité à vous maîtriser. Le travail de votre machine, qui n’est jamais sous votre contrôle, en sera modifié. Ces capacités peuvent indiquer des changements réels. Et quoi qu’en pense votre machine, cela n’a pas d’importance.

Vivre le restant de ses jours à préparer sa mort, heure après heure, n’a rien de pathologique. Personne ne reçoit plus de la vie que le patient cancéreux qui sait approximativement quand il va mourir. Et comme il sait déjà de quelle manière il souhaite passer le restant de ses jours, il n’aura pas à tout changer dans sa vie, il sera en mesure d’aller quelque part, là où il a toujours souhaité aller, ce qu’il n’aurait pas fait en d’autres circonstances. L’homme qui sait que sa mort est prochaine essayera d’utiliser au maximum chacune des heures qui lui restent à vivre. C’est exactement ce qu’a voulu dire le Christ en disant que les derniers jours sont proches, les jours avant le Jugement Dernier. Nous sommes tous devant le Juge, mais ce ne sont pas les autres qui nous jugent, c’est nous qui évaluons notre vie en dernier. Nous ne devons pas échouer au plus important examen, dans lequel le juge le plus sévère est soi-même.

Chaque moment, pris isolément, représente une parcelle de l’éternelle Création. Par conséquent, à chaque instant nous pouvons extraire les substances les plus subtiles, que nous pouvons appeler « l’essence de la vie ».

Imaginez la substance « air » ou la substance « impressions ». Puis, visualisez dans votre tête la substance « moment ». Oui, même les moments du temps sont des substances.

Si nous arrivons à extraire substances les plus fines des plus épaisses, nous devons tôt ou tard payer pour cela. Cette loi s’appelle La Loi d’Équilibre. C’est pourquoi nous devons apprendre comment payer immédiatement celles que nous recevons de la vie. Alors seulement nous n’aurons pas de dettes. Payer immédiatement, c’est ce qui s’appelle le « réel faire ». « Faire », c’est penser, éprouver, agir, mais le « réel faire », c’est payer immédiatement. Faire ne peut vouloir dire qu’une seule chose : extraire l’essence de chaque instant de vie et en même temps payer toutes les dettes à la nature et à soi-même, mais vous ne pouvez payer immédiatement que lorsque vous avez un « Je ».

La vie réelle n’est pas un changement d’activité, mais un changement de la qualité de l’activité. C’est le destin! Chacun d’entre nous doit se retrouver dans l’ordre général des choses. Il n’est pas trop tard pour s’y mettre, bien que vous ayez passé la majeure partie de votre vie à dormir. Dès aujourd’hui, vous pouvez commencer à préparer votre mort et, simultanément, améliorer la qualité de votre vie. Mais ne tardez pas, peut-être que vous n’avez réellement plus qu’une seule heure à vivre.

Question : Pouvons-nous le partager avec les autres? Je pense que ce que nous avons entendu ce soir est très important.

Vous pouvez en répéter tous les mots, mais tant que vous ne pouvez faire cet exercice vous-même, ça ne voudra rien dire aux autres. L’existence est le moyen, ou l’instrument, de l’action. Pensez à cela et vous trouverez pourquoi c’est ainsi.

Question : Nous ne pouvons donc pas payer les dettes si nous n’existons pas, ou si notre « Je » est absent?

Pourquoi avons-nous un tel besoin de payer? Payer pour quoi? Si la vie n’est qu’une coïncidence, alors continuer n’a aucun sens. Cela ne signifie pas que vous devez mettre fin à votre vie par un suicide. Au contraire, vous devez consacrer tous vos efforts à « vivre ». L’homme ordinaire vit toujours en suivant le courant. Il ne fait pas que dormir, il est absolument mort. Pour véritablement vivre, il faut soutenir les efforts de la nature, activement retirer de la vie ce qui est important et ne pas agir passivement quelle que soit la direction du courant. Pour extraire de la vie ce qu’il y a de plus précieux, vous devez pouvoir gérer vos émotions. Êtes-vous honnête dans votre évaluation de soi? Observez-vous avec attention, vous verrez qu’il y de nombreuses et d’étonnantes façons d’être honnête. Portez à votre attention les différents moments où les désirs apparaissent. Agissez comme toujours, mais soyez toujours conscient de leur présence. À la fin de chaque heure, après avoir estimé l’utilité de celle-ci, imaginez vous réveiller dans l’absolu inconnu par rapport à l’heure d’avant. Il est important de noter que l’apparente continuation de l’heure d’avant n’est pas la même l’heure d’après, bien que les choses et les personnes ont l’air d’être les mêmes. Avec le temps vous apprendrez à vous voir comme un esprit d’une substance particulière, venant d’un autre monde, comme un hôte indésirable de la nature.

Adopter ce point de vue permet d’évaluer tout ce que vous faites dans la vie. Revoyez les résultats de tous vos efforts passés et pensez au sens qu’ils ont désormais, dans la dernière heure de votre vie. Ceux qui sont engagés dans le Travail, sont morts à ce monde et en même temps sont plus vivants dans ce monde que n’importe qui d’autre. Le Travail… quelque chose d’étrange, d’imperceptible, mais pour beaucoup il est impossible de vivre sans.

La façon ordinaire de comprendre la vie est vanité des vanités. Quelle que soit l’importance des résultats selon des échelles terrestres, tôt ou tard cela échouera. Même le sable est réduit en poussière avec le temps. Même les personnes les plus importantes de l’histoire sont oubliées. Pour comprendre les vraies possibilités de ce monde, il est nécessaire de trouver ce que nous pouvons atteindre dans ce monde de vraiment utile dans le Monde Réel.

Regardez attentivement les vies des personnes les plus célèbres, celles qui commandaient des armées, qui avaient du pouvoir sur les autres. Quel bénéfice ont-elles retiré de leurs grandes actions dans la mort? Même durant leur vie, toutes ces grandes actions n’étaient que des rêves creux. Nous ne sommes pas ici pour nous faire des louages ou faire ses preuves; ce qu’il y a de plus répugnant dans l’homme ordinaire c’est qu’il peut rapidement satisfaire sa chair.

La plupart des gens trouvent beaucoup d’excuses pour ne pas travailler sur soi. Ils sont entièrement emprisonnés par leurs faiblesses. Mais pour l’instant, nous ne parlons pas d’eux, mais de vous. Comprenez-moi bien, je n’ai pas besoin de disciples, je m’intéresse plus à trouver de bons organisateurs, les vrais guerriers du Nouveau Monde. Je comprends la faiblesse de l’organisation parce que pour l’instant il ne s’agit pas d’une organisation habituelle composée d’initiés.

Je vous rappelle une fois de plus d’apprendre à vivre chacune de vos heures avec un plus grand profit. Pour comprendre comment on devrait mourir, vous devez vous enraciner profondément dans la vie, et c’est seulement alors que vous pourrez mourir comme un être humain, non comme un chien. Cependant, il n’est pas donné à tout le monde de mourir. Vous pouvez devenir du fumier pour notre planète, mais cela n’est pas vraiment mourir. Mourir à jamais à ce monde est un honneur. Pour cet honneur, vous devez payer avec Travail Conscient et Souffrance Volontaire. C’est un droit que vous devez gagner.

Essayez d’imaginer de façon suffisamment claire la dernière heure de votre vie sur terre. Écrivez le script de cette dernière heure, comme si vous écriviez le script d’un film. Demandez-vous : « Est-ce ainsi que je souhaite quitter ma vie? ». Si vous n’êtes pas satisfait de la réponse, réécrivez le script jusqu’à ce que vous l’aimiez.

Voyez la vie comme une affaire. Le temps est l’argent de la vie. Lorsque vous êtes venu dans ce monde, une quantité définie d’argent vous a été donnée et vous ne pouvez pas la dépasser. Le temps est la seule monnaie que vous utilisez pour payer pour votre vie. Vous voyez maintenant que vous avez utilisé la majeure partie de manière stupide. Vous n’avez pas atteint le but principal de la vie : avoir du repos. Vous avez échoué comme homme d’affaires et comme utilisateur de la vie : vous vous êtes leurré. Toute votre vie vous avez pensé que tout vous est donné gratuitement, et maintenant tout à coup vous découvrez que ce n’est pas gratuit. Vous payez pour utiliser le temps, c’est pourquoi chaque instant de votre séjour ici coûte quelque chose.

Comment est-il possible, pour vous, de rembourser (récupérer) au moins certaines de ces pertes? Vérifiez si le déficit sur votre compte en banque est seulement temporaire ou si peut-être il est constant ? Avez-vous perdu ce temps ou pouvez-vous l’investir avec succès? Si vous avez dépensé tout votre argent en vacances, alors il n’y a rien d’autre à faire que d’être navré du passé.

Pendant de longues années, avez dépensé votre vie comme si vos parents vous avaient donné un compte en banque avec un crédit illimité. Mais la somme est désormais utilisée et vous voyez que vous êtes tout seul et qu’il n’y a personne sur qui compter. Il n’y a plus de temps sur votre compte en banque. Maintenant vous êtes forcé de gagner chaque heure de votre vie. Toute votre vie vous vous êtes comporté comme un enfant et avez dépensé le temps comme un nouveau couple en voyage de noces.

Notre ennemi principal, qui nous empêche de fournir les efforts nécessaires est le désespoir. Je sais, vous aurez beaucoup d’excuses pour ne pas vous préparer à la dernière heure de votre vie. L’habitude est une grande force, mais en commençant petit à petit, vous pouvez apprendre à en faire de plus en plus chaque fois.

Ne traînez pas toute la journée, forcez-vous à faire, au moins une heure par jour, un effort, autrement vous perdrez tout. Pensez à la répétition de votre dernière heure comme s’il s’agissait d’exercices de danse qu’il faut faire toute sa vie.

Je dédie quatre heures par jour à cet exercice, mais lorsque j’étais jeune, j’y passais deux fois plus de temps.

Ce texte a été traduit du russe par Alexandra Kharitonova, traduction libre en anglais par Reijo Oksanen, trouvé par Ilya Kotz & Avi Solomon du Jerusalem Nyland Group, et enfin traduit en français par Jsf pour NewsOfTomorrow.org. Corrections et ajustements par Zone-7. Emphases de Zone-7.

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3 commentaires:

  1. Voilà pourquoi il faut préparer son âme et abandonner toute idée du matériel, cette vie n'est qu'un passage "test" pour un autre monde éternel, et je trouve ce test très bien fait car il révèle la vraie nature de chaque être humain, c'est le seul test où personne ne peut tricher..

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  2. Ne croyant pas au hasard , je ne saurais être d'accord avec le début du texte , quant au reste il est emprunté à la pensée de George Ivanovitch Gurdjieff.

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  3. Dès qu'il est en âge de raison,l'enfant sait qu'il est sursitaire d'une mort physique inexorable. Vivre, la mort aux trousses, dans l'angoisse permanente de cette échéance serait gâcher la vie d'expériences pour laquelle nous nous sommes incarnés.Il en est de la mort comme de l'élévation à une dimension spatio-temporelle supérieure (ascension.)Il faut s'y préparer, en conscience, toute sa vie mais qu'elle ne survienne que "la nuit, comme un voleur."Quelle signification pourrait bien avoir la connaissance de sa mort une heure à l'avance?...Pour en faire quoi de cette nanoseconde à l'horloge de notre éternité? L'on s'y est longuement préparé ou non.Je fais également un trait-d'union avec le principe adopté de toujours faire comme si je devais me fixer définitivement dans l'endroit où j'étais alors que ma vie professionnelle me contraignait à déménager tous les trois/quatre ans. Vivre dans l'attente,en transit...pour moi n'est pas vraiment vivre mais attendre la mort, et çà fait toute la différence. Bernard

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