16 août 2013

L'islamisme, bolchévisme du 21ème siècle

«La violence de la poussée islamique est le grand phénomène de notre époque. Sous-estimée par la plupart de nos contemporains, cette montée est analogue aux débuts du communisme du temps de Lénine. Les conséquences de ce phénomène sont encore imprévisibles. Au début de la révolution marxiste, on croyait pouvoir endiguer le courant par des solutions partielles. Mais ni le christianisme, ni les organisations patronales ou ouvrières n'ont trouvé de réponse. De même, aujourd'hui, le monde occidental ne semble guère préparé à affronter le problème de l'Islam. En théorie, la solution paraît d'ailleurs extrêmement difficile. Tout ce que nous pouvons faire actuellement, c'est prendre conscience de la gravité du phénomène.»

André Malraux, juin 1956


Pour formuler l'idée citée ci-dessus, Malraux s'est inspiré d'un livre qui eut un impact important – quoique souterrain – parmi les intellectuels et hommes politiques français de l'époque : la Sociologie du Communisme de Jules Monnerot, paru en 1949 et sous-titré L’Islam du 20ème siècle. L'auteur tente d'y montrer en quoi le bolchevisme est une religion et quels sont les moyens d'expansion de cette entreprise très particulière, mettant en parallèle ce phénomène avec la montée de l'Islam douze siècles plus tôt.

Mais ce que Monnerot n'a pas vu, c'est que l'Islam, bien loin d'être un phénomène du passé voué à disparaître, allait revenir puissamment sur le devant de la scène, prenant même le rôle autrefois tenu par l'URSS. Comme l'affirme Carlos, terroriste communiste converti à l'Islam, «depuis l'effondrement du camp socialiste, l'Islam est devenu la principale force de lutte anti-impérialiste» (L'Islam Révolutionnaire, Éditions du Rocher, 2003). Et celui-ci de prophétiser: «Dégoûtés du matérialisme, les Occidentaux se tourneront de plus en plus vers la Foi islamique». En effet, nombreux sont les révoltés du système qui, aujourd'hui, se tournent vers l'Islam pour trouver des bases idéologiques solides.

Mais y a-t-il dans ces conversions une réelle prise de conscience spirituelle, ou avons-nous affaire à une simple transition de la politique religieuse à la religion politique?


DE SURPRENANTES ANALOGIES

Revenons sur ces parallèles entre Islam et communisme, et notons tout d'abord leur attitude semblable vis-à-vis des États : de même que le musulman en territoire non‑islamique doit se considérer en «terrain de guerre» – Dar-al-Harb – de même le militant communiste, qu'il soit léniniste ou trotskiste, œuvre de toutes ses forces pour l'effondrement du pays «capitaliste» qui l'accueille et au sein duquel il a peut-être vu le jour.

Son obéissance va au parti communiste – et donc à Moscou à l'époque où cette ville était le centre de l'Internationale Socialiste – tout comme l'obéissance du vrai musulman va avant tout aux pays soumis à la loi islamique – la charia. Pour le musulman, non seulement la loi religieuse est au-dessus de la loi civile, mais celle-ci ordonne le non-respect de la loi du pays. En effet, «obligation est faite aux croyants de propager leur foi» afin de ramener les infidèles vers le «territoire de Dieu» – Dar-al-Islam.

Avec l'Islam, comme avec le communisme, nous voyons apparaître des êtres qui, tout en résidant dans un pays, agissent dans les faits pour une autre organisation. Dans ce contexte qui s'est de plus en plus généralisé, la guerre n'est plus menée par un pays contre un autre pays mais, selon Carlos, «le champ de bataille est devenu mental», psychologique: il s'agit d'embrigader le plus grand nombre de personnes avec des messages forts. Les soldats politiques de cette guerre nouvelle doivent être animés «par une légende active et organisatrice, un mythe historique apte à les fanatiser».

Le marxisme, hyper-rationaliste en théorie, se révèle dans la pratique une puissante religion qui sépare ceux qui croient en «la marche de l'Histoire vers la révolution prolétarienne», et ceux qui n'y croient pas. Une fois suffisamment hypnotisé par le rêve du Grand Soir, le croyant communiste peut se livrer à toutes les opérations nécessaires de noyautage et de sabotages, techniques qui – selon Jules Monnerot – furent employées pour la première fois en Perse par les soufis chiites.

Si l'Islam est plus clairement une religion, il faut noter toutefois qu'elle est fondée sur l'unique croyance qu'Allah – le Dieu unique – a parlé, en arabe, au prophète Mahomet. Le Coran n'est qu'une longue injonction à croire en ce fait. Soit on accepte cette donnée et on se soumet aux lois qui en découlent, soit on la rejette. Tout musulman considèrera celui qui la rejette comme un infidèle qui finira en enfer pour ne pas avoir reconnu la toute-puissance d'Allah. Il n'y a pas de position intermédiaire.

L'autre versant de ces doctrines, c'est que tout militant qui œuvre pour la «bonne cause» est déjà sauvé. Quels que soient les actes de barbarie qu'il peut par ailleurs commettre, la seule observance des dogmes de sa religion suffisent à le pardonner. Il n'a plus à s'interroger sur les mobiles profonds de ses actions, et il se libère ainsi d'une immense charge de questionnement. Carlos affirme qu'après sa conversion à l'Islam, sa «vision du monde ne s'est pas modifiée, mais simplifiée». De même, accepter le credo marxiste, c'est grandement simplifier les données du problème politique.

Le militant-croyant n'a qu'un objectif: l'établissement d'un paradis social sur Terre, et toutes les ruses sont bonnes pour y parvenir. Il peut tout détruire, tout raser, et il le fera car rien de ce qui n'est pas conforme à son plan ne doit subsister. L'égalitarisme, dans le marxisme comme dans l'Islam, n'implique pas simplement une notion de solidarité, mais il est une injonction à ne pas s'élever, à ne pas se différencier.

Non seulement tous peuvent participer au monde nouveau ainsi créé, mais tous doivent y participer – et ceux qui auraient la folie de voir les choses autrement doivent être traités comme de dangereux associaux. Pour ces deux doctrines, il n'y a pas d'alternative et c'est pourquoi il doit résulter de leur nécessaire fusion un État unique, dirigé par une élite éclairée.


PRÉPARATION DU NOUVEL ORDRE MONDIAL

Carlos estimait que «si le marxisme avait pu réintroduire une dimension religieuse, il est presque certain qu'il se serait imposé partout». Cette constatation a certainement été faite depuis longtemps par les initiés qui œuvrent à l'instauration d'un ordre mondial. Pas de gouvernement mondial sans religion mondiale ! Et si certains ont estimé que le fatras du New Age constituerait cette religion planétaire, il n'est pas impossible que l'Islam ait une place de choix dans cette nouvelle configuration socio-politique.

De même que l'expérience bolchevique – et sa gestion mécanique de l'humain – a dû disparaître à nos yeux pour mieux réapparaître lorsque le monde sera prêt, il se peut que l'entreprise islamique, lancée voilà douze siècles, finisse pas trouver sa pleine réalisation dans l'Empire à venir, sous une forme sans doute plus douce – à l'image du quasi-musulman Barack Obama – mais toujours avec les mêmes intentions de nivellement.

L'Islam se propage et, comme l'annonçait Malraux, rien ne semble capable de l'endiguer. La France, dirigée par un régime crypto-communiste depuis que De Gaulle a concédé quelques uns des principaux ministères à Staline (Éducation, Culture, Travail, Finances), continue, quant à elle, à être un territoire d'expérimentation du Nouvel Ordre Mondial à venir. Six millions d'immigrés musulmans, des centaines de milliers d'Occidentaux convertis à l'Islam font dire à Carlos que «la France est déjà, et depuis des décennies, Dar-al-Islam – un territoire de l'Islam».

Aujourdhui, en France, les révoltés contre le système se comptent par millions. Ils se forment dans les cages d'escaliers des cités HLM ou dans les universités. Tous n'aspirent qu'à l'effondrement social. Mais si les élites leur donne un jour un espace pour exprimer pleinement leur haine, ce sera uniquement pour détruire le peu qui reste d'organique et d'humain dans la société française. Puis viendra à nouveau la Terreur, et du chaos naîtra l'Ordre – l'ordre mondial technocratique auquel personne n'échappera.

Ce que l'on n'a pas encore compris, c'est que si la notion de liberté a été tant exaltée lors de la Révolution Française, c'était uniquement pour permettre à une classe d'êtres humains – plus rusée et plus habile avec les mots que les autres – d'accéder au pouvoir. Maintenant qu'ils y sont solidement amarrés, il leur importe peu que certains hurlent contre l'absence de liberté, qu'ils dévoilent leurs magouilles politiques ou même qu'ils commettent des actes terroristes, car cela ne leur donnera pas le pouvoir pour autant (d'ailleurs, ces révoltés n'en veulent pas, tant on leur a mis dans la tête que c'était une chose mauvaise).

Tenant fermement en main les rênes des médias, les élites corrompues ont aujourd'hui suffisamment la maîtrise du mensonge pour retourner n'importe quelle situation en leur faveur. Ils créent la réalité, et les masses d'individus isolés se contentent de choisir les rôles qu'on leur propose. Préférez-vous être un marxiste islamiste ou un chrétien capitaliste ? Quel que soit votre rôle de prédilection, vous restez soumis au courant global.

Que pouvons-nous faire contre un plan dont les acteurs sont préparés depuis des siècles en vue d'objectifs qui nous dépassent complètement mais auxquels nous ne voulons en aucun cas avoir affaire ? La réponse est sans doute dans la question : par un désengagement total de toute cette mise en scène scabreuse, un refus de s'identifier à une quelconque de ces marionnettes « bonne » ou « mauvaise » – et donc par une dissidence absolue à tout ce qui, de près ou de loin, pourrait être assimilé au futur Nouvel Ordre Mondial.

S'aventurer dans la politique mondiale, c'est vouloir s'aventurer dans le territoire du mensonge où tout et son contraire sont faux. Le premier acte politique sensé que devrait poser un chercheur de vérité est de se réunir avec d'autres chercheurs en vue de recouper les données et de commencer à y voir un peu clair au milieu de l'obscurité. Mais, généralement, les activistes n'y songent même pas et préfèrent s'appuyer de tout leur poids sur la première idéologie toute faite qui vient à eux.

Source

4 commentaires:

  1. l'auteur de l'article témoigne d'une grande méconnaissance de l'islam.

    chafy

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  2. Jésus n'était pas le fils de Dieu. Il l'a lui-même dit à maintes reprises. Jésus adorait et priait en se prosternant un Dieu unique, le même qu'adorent les musulmans. Pendant cette période lointaine il y avait ceux qui suivaient les pharisiens, les juifs hypocrites alliés des romains et ceux qui suivaient la voie d'origine, la vraie, celle de Jésus. Les premiers ont, par la suite et par Paul, créé l'église romaine. Les disciples de Jésus ont été les premiers "chrétiens" à se convertir à l'Islam, et de leur plein gré contrairement à ce que l'on voudrait nous faire croire.
    Alors ne mélangeons pas tout, parce que l'Islam d'aujourd'hui n'a rien à avoir avec celui d'hier, l'Islam pur des origines.
    Alors pourquoi ne peut-on pas endiguer l'Islam d'aujourd'hui? Tout simplement parce que vous avez abandonné vos vrais valeurs, votre spiritualité d'origine. Vous vous êtes détournés de votre "guide", JESUS.

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  3. Texte subversif, destiné à épouvanter le bon vieux chrétien qui tient à son capital(isme)...

    Le fou d'ubu

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  4. Waouh! du grand n'importe quoi! pour un vrai chrétien il est façile de voir le fatras de mensonges et contresens véhiculés par Anonyme de 19h22 et point par point tout peut être démonté de tout celà car rien n'est vrai évidemment!!
    L' église catholique n'est pharisaïque même si elle est bien noyautée de l'intérieur par la F.M qui noyaute aussi d'autres religions ( en Islam : les frères musulmans!..)
    Et non, les vrais chrétiens n'ont pas "abandonnés"Jésus puisque c'est par lui et par lui seul que les chrétiens savent avoir été rachetés du péché originel !...
    Mais bon il faut connaître La Bible pour éviter de dire des contrevérités, pour rallier "bizarrement" Jésus à votre prosélytisme islamique!...
    Les 1ers chrétiens comme vous dites ont tous été des martyrs de leur Foi en Jésus, et votre prophète ( situé au VII s. dans le temps ?!!) et la mise en place de la rédaction du Coran écrit, rédigé ( combien de siècles encore?!)
    Enfin, je crois que Jésus présent et respecté dans l'Islam en tant que prophète, fait parti d'une eschatologie de la Fin des Temps avec le Mahdi, et que les musulmans arrangent Jésus à leur"sauce" pour attirer les ignorants de l'Histoire chrétienne..
    Mais tout de même une question demeure qui ne fait pas s'interroger les Musulmans...
    Qui ??? Oui, qui revient à la Fin des Temps afin que tout s'accomplisse et que tout ordre soit rétabli????
    Est-ce Mohamed ? ou Jésus ?? fils du Dieu très Haut???

    La souris chrétienne

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