Une zone d'exclusion maritime et aérienne a été mise en place autour d'une plateforme d'exploitation d'hydrocarbures appartenant à Total en mer du Nord au large de l’Écosse, en raison d'une importante fuite de gaz depuis dimanche.
Une zone d'exclusion maritime et aérienne a été mise en place autour d'une plateforme d'exploitation d'hydrocarbures appartenant à Total en mer du Nord au large de l'Ecosse, en raison d'une importante fuite de gaz, a indiqué mardi un porte-parole du groupe pétrolier français.
La fuite, qui représente "le plus gros incident pour Total en mer du Nord depuis au moins dix ans", a conduit le groupe à faire appel à "des experts venus de France et à d'autres spécialistes", a indiqué Brian O'Neill mardi matin. Une zone d'exclusion maritime de 2 milles (3,7 km) a été mise en place, tandis qu'avions et hélicoptères sont interdits de survol sur 3 milles (5,5 km). "La zone d'exclusion permet aux équipes qui interviennent sur la fuite de travailler en toute sécurité", a expliqué une porte-parole des gardes côtes. Trois avions de surveillance loués par Total vont survoler la zone mardi. Une fine nappe d'hydrocarbures de 4,8 miles carrés (12,4 km2) a été observée. Lors de la fuite dimanche, du liquide s'est d'abord échappé avant le gaz, explique le porte-parole. Au total, 23 tonnes de gaz se sont échappés de la plateforme en 48 heures. Selon Total, il s'agit d'un condensat léger, qui devrait spontanément s'évaporer de la surface de l'eau. Un avion capable d'arroser la zone de
dispersants est prêt à intervenir mais "nous ne devrions pas en avoir besoin", a-t-il estimé. Total avait évacué les 238 personnes à bord de sa plateforme sur le champ Elgin dans la nuit de dimanche à lundi, et avait coupé l'alimentation pour limiter les risques d'explosion.
Lundi, le groupe anglo-néerlandais Shell a évacué à son tour par précaution 85 personnes de sa plateforme de Shearwater et du puits d'extraction de Hans Deul, situés à quelque 6 km de la station de Total. La plupart du personnel de Total a été évacué sur Aberdeen, ville écossaise située à environ 240 km de la plateforme pétrolière et gazière, et 69 personnes sont à l'abri sur des installations offshore voisines. Interrogé sur la création d'un puits d'intervention, destiné à soulager la pression sur le puits principal, le porte-parole a répondu qu'il s'agissait "d'une possibilité", mais qui "prend beaucoup de temps". "Nous espérons recourir à une autre solution avant", a-t-il ajouté. Les risques posés pour l'environnement sont à ce stade minimes, estime le Group pétrolier français, tout en convenant qu'il s'agit "du plus gros incident que nous ayons rencontré depuis plus de dix ans en mer du Nord".
Source
Risques minimes... On peut supposer qu'ils disent la vérité.
RépondreSupprimer... Comme d'autres l'ont fait à Fukushima... ?
Bonsoir Paul,
RépondreSupprimerNous, consommateurs, sommes responsables de ce qui se passe. Total, comme toutes les grandes entreprises, les supermarchés et toutes les marques, doivent être boycottés TOTALEMENT !
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/20101220trib000584654/malgre-ses-profits-records-total-ne-paie-pas-d-impots-en-france.html
Elle est pas belle la vie pour les ultra riches ! Par contre je déconseille à l'esclave moyen de devoir 200 euros aux impôts ou à l'edf ou à son proprio ! On ne vous lachera pas et 200 euros deviendra rapidement 1000, 2000, etc. et la rue !
Les français n'ont que ce qu'ils méritent ! Qui sera notre prochain président Sarkozy ou Hollande ! LOL jaune !
Bonne soirée
Total est une corporation mondialiste criminelle qui a largement profité de la guerre faite à la Lybie. Total projette de fermer et délocaliser les unités de Raffinage en France, ce qui mettra notre pays à la merci des Pétro-monarchies qui ont construit les usines ultra-modernes. 2% de capital de Total est aux mains de la pétro-monarchie (dictature) de l'Emirat du Qatar (émirat en pointe pour obtenir la guerre à la Syrie).
RépondreSupprimerTotal est responsable de nombreux désastres écologiques en France : Erika, fuites de pétrole dans la Loire aussi (pipeline trop vétuste, site de Donges).
Maintenant, c'est l'Ecosse qui est menacée par les négligences de la Firme.
Mais l'Ecosse, a un gouvernement indépendantiste, soucieux de l'intérêt "national" qui risque de faire du foin par rapport aux crimes écologiques de Total.
Rappelons que la catastrophe du Golfe du Mexique, une des plus graves de l'histoire récente, de la société Britannique BP n'a pas donné de scandale ni d'emprisonnement des dirigeants criminels, parce que la compagnie appartient en partie à la Monarchie Britannique (la famille royale).
Tout est histoire de gros sous, ou plutôt, des puissances d'argent, pour déterminer s'il y a des conséquences juridiques ou financières importantes ou pas pour des crimes écologiques contre la planète et contre l'humanité.
Les "familles" de l'argent ont jusqu'ici le pouvoir d'étouffer à leur guise les scandales qui les gênent. Les Politiciens et administrations complices étouffent ou font diversion sur les causes réelles et sur les conséquences des catastrophes pour que les populations se tiennent tranquilles...sauf peut-être en Ecosse, c'est à voir.
L'ami Pierrot
La zone d"exclusion ne sert-elle qu'à éloigner les témoins gênants ???
RépondreSupprimerComme pour "Deep Water Horizon", tout le monde est tenu à bonne distance (interdiction de survol..etc..parfois disparition de témoins gênants..),donc pas de rapports médiatiques!
RépondreSupprimerVoilà, on le sait et dans 2 semaines tout sera fini, silence radio, comme s'il ne s'était rien passé et on s'étonne de l'état de dégradation écologique majeur de notre monde ( cf ce que les fuites mexicaines ont imputé au fonctionnement du Gulf Stream en dehors des fonds marins; et Fukushima?et ses relargages radioactifs? ).
On se sent impuissants à lutter contre ces "monstres" assassins de notre biosphère
Petitpois