01 octobre 2011

† euro †

« Le grand vol des banques », témoignage d’un « insider » sur l’Apocalypse financière qui vient – La mort de l’euro

30 sept
Source Infoguerilla  (Merci à Pascal Roussel, Denissto et Eddie pour l’info) – Il y a quelques heures seulement, il y eut beaucoup de bruit et de moquerie des grands médias sur le témoignage du trader d’Alessio de la BBC.  
Mais celui d’Attila Szalay-Berzeviczy, actuel dirigeant de la banque UniCredit, est d’un autre calibre et fait passer le témoignage du trader de la BBC pour une « comptine pour enfants ». Il faut savoir que si Szalay-Berzeviczy est l’actuel chef d’UniCredit global securities, il fut l’ancien président de la bourse hongroise. C’est donc un homme parfaitement au courant du système qui s’est exprimé sur le portail hongrois index.hu.
A la lecture de son témoignage, d’aucuns comprennent combien les moyens de subsistance qu’offre la finance sont devenus quelque chose d’extrêmement fragile. Le second grand ponzi est en train de détruire leurs boulots, leurs carrières, et leur mode de vie tout entier.

« L’Euro est pratiquement mort »

Par rapport au témoignage du trader de la BBC, où l’on objectait objecter la « naïveté », l’inexpérience ou le désir d’attirer l’attention du public, avec Szalay-Berzeviczy c’est le sommet de l’exécutif d’Unicredit qui s’exprime, un parfait initié des rouages du système.
Question : que va-t-il se passer en cas de défaut de paiement grec ? Parmi les assertions stupéfiantes (stupéfiantes dans le sens qu’un banquier actuel ose dire la vérité) on a relevé : « l’Euro est pratiquement mort » et « l’Europe est face à un séisme financier à cause du défaut grec… » « L’Euro est au-delà de tout sauvetage … » « La seule question qui reste est combien de jours l’action d’arrière garde et sans espoir des gouvernements européens et de la Banque Centrale Européenne pourra entretenir les esprits de la Grèce ». « Un défaut de la Grèce va immédiatement déclencher un séisme de magnitude 10 à travers toute l’Europe »… « Les détenteurs d’obligations du gouvernement grec devront amortir leur investissement entier, les nations d’Europe du Sud vont arrêter de payer les salaires et les pensions et les guichets automatiques seront vides en quelques minutes ». En d’autres termes : bienvenue dans l’Apocalypse….
 
Mais attendez, il y a encore autre chose. D’après Bloomberg : « L’impact d’un défaut grec pourrait rapidement se répandre à travers le continent, il pourrait inciter à une ruée sur les banques les ‘plus faibles’ des pays ‘les plus faibles’ ». « Une telle escalade de la panique peut balayer l’Europe conduisant à l’éclatement de la zone Euro », ajoute Szalay-Berzeviczy.
Szalay-Berzeviczy est juste arrivé en Hongrie après un voyage à l’étranger, et n’est pas joignable jusqu’à tard aujourd’hui, explique un officiel d’Unicredit, qui a demandé à ne pas être identifié car il est n’est pas autorisé à parler à la presse. Tel est le commentaire de Bloomberg qui a cherché à contacter Szalay-Berzeviczy à son bureau de Budapest, voulant avoir d’autres explications.
Maintenant voici le texte, traduit par Google du hongrois à l’anglais. Certaines nuances peuvent être perdues, mais le message est en gras :

La monnaie commune européenne est virtuellement morte. L’euro est dans une situation de condamné. La seule question qui reste est : combien de jours l’action d’arrière garde et sans espoir des gouvernements européens et de la Banque Centrale Européenne pourra entretenir les esprits de la Grèce ? Pour le moment, quand Athènes sera déclarée en faillite, un séisme de magnitude 10 va secouer l’Europe, qui sera l’ouverture d’une nouvelle ère dans la vie du vieux continent. En effet, une banqueroute de la Grèce signifie non seulement que les détenteurs de titres du gouvernement grec ne vont pas récupérer l’argent investi, mais aussi, à l’intérieur, que l’Etat grec sera incapable de rembourser ses dettes. Pour le moment, parmi les Grecs, seuls les docteurs, policiers, militaires, ministres et employés gouvernementaux locaux ne recevront pas leurs salaires, tout comme les séniors ne s’attendent pas à passer de bons moments. L’ATM est vidé en quelques minutes. Les banques locales sont coincées car détenant des titres du gouvernement déclenchant une crise de liquidité immédiate et la dévaluation du système bancaire grec dans un effondrement total. Ainsi l’épargne des déposants est totalement perdue (…) les gens ne seront pas en mesure de retirer de l’argent (…) Le peuple manquera de carburant et de nourriture. La Grèce est pratiquement à l’arrêt complet pour une décennie et il y aura une baisse spectaculaire du niveau de vie dans le pays entier.
Le problème est que, dans ce cas, la catastrophe ne peut pas s’arrêter à la frontière grecque. Avec sa vitesse et son élan, la crise grecque va toucher l’ensemble de la zone euro, l’Europe et enfin secouer le monde. Un canal par lequel se répandrait l’infection. Bien sûr, un tel scénario serait l’effondrement du système bancaire. En effet, les banques internationales vont devoir subir des centaines de milliards d’euros de pertes et seront tôt ou tard obligés de verrouiller les échanges avec les autres banques, qui ont à voir avec un pays où –selon les attentes des investisseurs – l’arc de crise grec frappera à nouveau.

Et quand les banques ne se font plus confiance les unes aux autres, qu’elles arrêtent de se prêter les unes aux autres, les marchés financiers internationaux s’arrêtent. Cela signifie que toutes les institutions financières sont laissées seules avec leurs clients.

Les pays pauvres avec des banques faibles vont commencer à paniquer avec des retraits de fonds de détail. Cela va avoir des répercussions sur les marchés interbancaires, et l’on risque une crise de liquidité immédiate. Toutes les institutions financières pourraient être mises en faillite. (…)

La suite pour les courageux (ou les hongrois) ici :


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