Que retenir de marquant, dans tout ce qui s’est passé durant cette année 2023 désormais terminée ?
Le sujet est trop vaste pour l'aborder ici dans sa globalité. Aussi, si vous me le permettez, je vais circonscrire la chose à ce qui, selon moi, illustre au mieux ce qui a été la tendance ininterrompue dans leur vie professionnelle, et hélas aussi privée, de tous ceux qui se sont opposés à la pensée unique du discours étatique : les insultes, les moqueries, les menaces, les élucubrations pathologiques et autres écholalies de la majorité.
Ceux qui, en guise d'arguments, répètent sans réfléchir les messages du gouvernement relayés en boucle par les médias subventionnés et soutenus par les réseaux sociaux agissant comme des chiens de garde.Commençons par quelques indiscrétions sur les pressions subies.
Outre les basiques “Tu as vrillé”, "Tes anciens amis ne veulent plus te parler" et "Tu es devenu d’extrême drouaaate”, le dictionnaire complet des mots doux et délicats y est passé. Ceci sans preuve à l'appui autres que les fameux : “On l'a lu dans le journal, donc forcément c'est que c'est vrai !” Les personnes qui tiennent de tels propos n'ont jamais ouvert une revue scientifique, lu ne serait-ce qu'un seul article pourtant indispensable au profane pour pouvoir se positionner. Néanmoins, ils se disent informés. Car perfusées à coups de BFM, France-Inter ou Le Monde, médias qu'ils préfèrent croire plutôt que vérifier par eux-mêmes. (1)
J’en tiens pour exemple la dernière fraude scientifique française que représente l’étude Lega et al publiée le 3 janvier 2024 selon laquelle 16000 patients hospitalisés seraient décédés des suites de l’absorption d’hydroxychloroquine. Cette étude, qui prend la forme d’un “Lancetgate” à la française (fraude scientifique publiée en 2020 dans la célèbre revue scientifique Lancet qui sera rétractée quelque 15 jours après sa publication). Je suis toujours le seul journaliste français à avoir interviewé Mandeep Mehra, auteur de cette étude frauduleuse et France-Soir est le seul média agréé qui ne soit pas tombé dans le piège du biais d’autorité de la dépêche AFP du 22 mai 2020; repris par tous les médias mainstream sans vérification aucune. En témoigne la une de Ouest-France avec AFP ci-dessous :
Aussitôt publiée, cette étude reçoit une exposition massive dans les médias mainstream sans que soit décelés de nombreux biais tels que ceux recensés par le Dr Baudoux dans un thread complet publié le jour même.
Certains éléments ont été ajoutés par votre serviteur pour caractériser le bilan catastrophique de cette étude publié au petit matin de 2024.
Elle sera retractée comme le #LancetGate dans ce qui restera comme le #MolimardGate, un médecin bordelais qui n’a pas attendu pour venir la commenter dans les médias.
Mais revenons aux indiscrétions de 2023 :
Pour le conflit au Donbass, on a beaucoup entendu : “Ce n'est pas grave si on n'a pas respecté les accords de Minsk. Ce n'est pas grave si on envoie des armes en Ukraine sans accord du Parlement. Ce n'est pas grave. C'est pour notre bien. C'est pour défendre la liberté.” Sans oublier bien sûr son corollaire : “Ce n'est pas grave si l'Ukraine est l'un des pays les plus corrompus au monde (1).”
Pour justifier les initiatives du président de la République, toutes contraires aux engagements qu'il a pu prendre, ce fut pareil : “Ce n'est pas grave si Emmanuel Macron n'a pas de mandat : il agit dans notre intérêt (1).”
Les fraudes électorales aux USA ? “Menteries des complotistes d'extrême droite.” Certains vont même jusqu'à suggérer que les Européens “s'invitent dans les élections américaines” de 2024, car nous autres “savons mieux que quiconque ce qui est bon pour eux.” (1) Idem pour les noms cités dans la liste Epstein qui apparaissent petit à petit. Chacun essaie de minimiser le rôle des élites impliquées avec un : “C'était il y a tellement longtemps, est-ce vraiment important ?”
Et n'oublions pas non plus le sublime : “Les réseaux sociaux sont dangereux pour la démocratie” que leurs détracteurs sortent à la télévision, et par ailleurs bien présents sur Twitter (1).
Le retour possible de Donald Trump, également, est "dangereux" voire "une atteinte à notre intérêt”. Dangereux pour la démocratie, pour la paix, pour le climat, etc. En 2024, des élections auront lieu dans des pays qui représentent plus de quatre milliards d'êtres humains. Aux dires des experts, énarques, et des élites bien françaises, c'est éminemment dangereux pour la démocratie : aucun respect pour l'autodétermination des peuples.
Toutefois, là où les affirmations péremptoires et frauduleuses, l'inversion accusatoire et le lynchage médiatique systématique ont eu le plus de matérialité et de substantialité, ce fut incontestablement concernant le Covid. Mais aussi le climat puisque, pour un journaliste il n’est plus possible de contester les effets du réchauffement climatique ou l’influence du CO2 sans se faire rappeler à l’ordre ! La charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique est un réel coup de canif dans la Charte de Munich. Elle est signée, probablement par suivisme, par la quasi-totalité des médias, avec en préambule un “consensus scientifique”, sans que celui-ci ne soit jamais défini.
Pour le Covid, est-ce par bêtise, par conformisme, par crainte d'être stigmatisés ou pour se rassurer que des gens ont répété non-stop : “Tous vaccinés, tous protégés !” ou “Le vaccin protège des formes graves (1).”
Ce à quoi, évidemment, il faut ajouter : "Les effets secondaires de la vaccination n'existent pas” (même si l'ANSM en a recensé 200 000, et que le ministre de la Santé allemand, lui, l'a reconnu), et l'affirmation fallacieuse : “On n'a jamais dit que le vaccin protégeait de la transmission du virus” pour tenter de se disculper, qu’on soit ministre ou non.
En effet, toutes ces personnes ont mis la pression à tout le monde pour les pousser à se vacciner, dans un soi-disant “intérêt général”, allant jusqu’à prétexter que les opposants à la vaccination étaient des “terroristes”.
Fais ce que je dis, ne fais pas ce que je fais, tel est le titre qu'on pourrait donner à cette série Z jouée par de très mauvais acteurs.
Pardi !
Ces personnes ont vécu le confinement dans leurs maisons avec jardin ou leurs villas de vacances au Pilat, à Deauville, ou au fin fond des Alpes ou des Pyrénées, voire à l'étranger (le Français de base, lui, a dû se confiner, respecter des consignes débiles et outrancières).
Ces mêmes personnes se sont retrouvées pour aller déjeuner ou dîner en cachette au Meurice, ont traversé le bois de Boulogne en soirée, en voiture, pour rejoindre Paris, pendant que les autres respectaient scrupuleusement le confinement et le couvre-feu.
Ces bonimenteurs ont fait des faux tests (1), sans le dire à leurs voisins, car ces derniers voulaient faire comme un certain Lechypre, journaliste de BFM : mettre les faussaires en prison, et pour les non-vaccinés récalcitrants, les traîner de force (“entre deux gendarmes”) jusqu'au vaccinodrome, pour être piqués.
Ces mêmes faussaires ont fait de faux certificats vaccinaux, et prétendu être vaccinés dans les dîners. Dans ces dîners entre initiés, le sujet de la vaccination était évacué : on ne pouvait rien dire, de peur d’être traité de complotiste.
Ben voyons !
L'esprit critique avait quitté ces personnes : poser des questions leur était devenu inacceptable.
Dans d'autres dîners, en revanche, le film Hold-up était sur toutes les lèvres. Mais toujours uniquement pour le dénigrer. On était servi par du prêt-à-penser entendu dans les médias aux ordres.
Les noms d'oiseau et les jugements de valeur ont fusé ainsi que les prises de position invraisemblables, malgré des réalités de plus en plus perceptibles apparues au fur et à mesure des révélations, simplement contrées par un : “On ne peut pas faire confiance à Raoult ou à Perronne”.
Idem lorsque leurs proches ou eux-mêmes ont été victimes d'effets secondaires de la vaccination : "C'est probablement dû à la pilule." Résurgences de cancers, turbo cancers, apparitions soudaines de maladies, de morts subites officiellement "inexpliquées”, mais tout cela, “n'a aucun rapport possible avec le vaccin (1).”
Car en tout premier lieu, blasphème suprême, nul ne doit questionner le saint vaccin. Verboten !
Enfin, moult personnes aujourd'hui se taisent, n'osent plus parler, ou vous déclarent avoir perdu confiance en vos propos. Elles sont tout bonnement incapables de reconnaître avoir manqué de discernement (1). Elles continuent de mentir sur ce qui mériterait une analyse de faits à tête reposée. Elles disent que “le Covid est derrière nous", "qu'il faut passer à autre chose.”
Ah bon ?
Doit-on oublier qu'en France, des millions de citoyens et entreprises ont été discriminées, blessées, mises au ban de la société ?
Ces “objecteurs d’inconscience” soutiennent la censure et la mise en place de moyens de contrôle des populations, alors que des décennies durant, ils ont été présentés comme des défenseurs des libertés (1).
Maintenir le silence plutôt qu'avoir le courage de parler, telle est leur arme de destruction massive.
À l'instar du bonimenteur en chef, en poste à l’Élysée, ils prônent le débat et le fait que les gens doivent se parler, “et en même temps” ils empêchent tout débat d’émerger. Ils continuent à mentir à leurs lecteurs en publiant des articles dans Les Echos, L’Express, Le Point ou L'Obs car “c’est important pour l’image, peu importe si je ne dis pas ce que je pense.”
Ils n'ont jamais gagné autant d'argent, donc ils saluent le “quoi qu'il en coûte” du président.
Et puisqu'il n'y a jamais eu autant de liquidités dans une industrie française dont ils sont actionnaires, que depuis la crise Covid (et la guerre en Ukraine), tout va très bien madame la marquise !
Derechef, ils écrivent sur le sujet, des livres où ils présentent des analyses parcellaires ou biaisées. Ils ne veulent pas d'une enquête publique sur les 600 milliards qui ont été dépensés pendant la crise. Et, outre l'usage permanent d'inversions accusatoires, les injonctions paradoxales sont bien ancrées elles aussi dans chaque discours. Ces messieurs et dames ont été formés en France, ont fait de grandes écoles, parfois militaires. Mais tous sans exception iront se cacher en cas de conflit armé.
Oui. Voilà ce que disent ces gens-là, eux qui, en toute conscience, se permettent de juger sans même se remettre en cause, sans évaluer les réelles discriminations imposées à leurs concitoyens, au nom d'une science imparfaite, et qui a été instrumentalisée à des fins politiques. Et quand il s'agit de faire face aux réalités, c'est tout d’un coup trop complexe. Alors ils jugent les personnes (des “non normatifs”) qui ne pensent pas comme eux. Ils les traitent de “complotistes toxiques”, et, dans le meilleur des cas, affirment qu'elles sont “mal entourées (1)”.
Le respect d'autrui, l'amour et la vérité ? Qu’importe ! Une seule chose compte, ne pas perdre leur place dans la société. Dès lors, pas de mot de travers, rien qui ne pourrait leur être reproché.
D'où les “Je ne peux pas dire ce que je pense”, “Je ne peux pas dire que je ne suis pas vacciné, donc je préfère mentir” et “Je ne peux pas dire que je te connais” : autant d’excuses à leur pleutrerie.
Et pour justifier leur persistance à dresser un portrait au vitriol de ceux avec qui ils se disent amis : “Il est plus facile pour moi de dire que tu as vrillé, plutôt que dialoguer ou me poser des questions. Oublions tous les mots que l'on a pu dire : cela pourrait m'être reproché."
La peur a pris le pas sur la morale et sur les valeurs. Ces dernières ne sont plus de mises, ou alors elles sont à géométrie variable. En cela, saluons le courage et l'abnégation de ceux qui défendent avec sincérité et honnêteté les principes de liberté, d'égalité et de fraternité, qui condamnent réellement l'obscurantisme, le relativisme. Louons ceux qui essaient d'œuvrer pour le bon sens.
Gageons qu’en 2024, le mensonge perdra de sa valeur de marché au profit d’une plus grande sincérité.
(1) On aimerait dire que toute ressemblance avec des personnes connues serait totalement fortuite. Néanmoins, tout est issu de situations vécues...
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