C’est des chiffres incroyables sur la profondeur de la crise et de la situation sociale et sociétale aux États-Unis.
En effet, dans la première puissance mondiale, et qui veut a priori le rester, « 52% des jeunes adultes américains habitent chez leurs parents, un record »
Durant les années 60, 70 et 80, la proportion de jeunes adultes vivant chez les parents était tombée en dessous de 35%!
Entre février et mai 2023, la part des 18-29 ans vivant chez l’un de leurs parents ou les deux a grimpé de 47% à 52%, pour se stabiliser ensuite à ce niveau en juin et juillet.
La pandémie de coronavirus un accélérateur du phénomène
« C’est chez les 18-24 ans que la progression est la plus marquée. 71% d’entre eux vivaient chez leurs parents en juillet, contre 63% en février. Sur le plan ethnique, c’est au sein de la communauté hispanique que la proportion est la plus forte, avec 58% des 18-29 ans chez leur père, leur mère, ou les deux. Si ce bond est lié à la pandémie de coronavirus qui a poussé des millions de jeunes adultes à retourner vivre chez leurs parents, il s’inscrit dans une tendance de plus long terme. »
En fait, ce phénomène rend visible la dislocation du marché du travail, rend visible les conséquences des hausses très importantes des prix de l’immobilier et du logement, mais aussi l’explosion du rêve américain ou l’on pouvait vivre bien et même de mieux en mieux de son travail. Aujourd’hui les gens cumulent plusieurs petits boulots souvent à temps partiels, ils sont mal payés et n’arrivent plus à joindre les deux bouts.
La mondialisation à entrainé une paupérisation massive parce qu’elle entrainée le plus grand transfert de richesse de l’histoire de l’humanité sans que l’on nous demande notre avis.
Source Le Figaro.fr ici
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