C’est naturellement Femme Actuelle qui s’occupe de la retape des « photos fuités » depuis Brégançon par le titulaire malencontreux de cette fonction hautement féminine – celle de la mère abusive – qu’est devenue la présidence du pays non-souverain France, simple préfecture de l’Empire davosien, qu’on peut tout aussi bien administrer en bermuda depuis Brégançon que depuis une couverture de Playboy.
Une fonction, à vrai dire, tellement féminine que, dans un pays devenu simultanément (et pas par hasard) aussi féministe que la France actuelle, il n’est tout simplement plus possible de la confier à une femme biologique, mais tout au plus au petit hystérique marié à Brigitte.
Dans l’esprit des circuits courts, on vérifie au passage que ledit Fort de Brégançon est à deux pas de ce littoral de Bormes-les-Mimosa, d’où il est si ergonomique de rappeler la jeunesse française aux devoirs que lui dicte l’actualité politique de 1944.
La Borne, en principe, n’est pas loin non plus – c’est juste que, moins photogénique que la capiteuse Brigitte, elle encombre moins Instagram. Sans parler du couple de camarades de cabinet Attal-Véran, qui, lui aussi, bronze en Technicolor à quelques encablures de là, sur le littoral corse.
Travail « studieux », Famille reconstituée, Patrie davosienne
En feuilletant cet après-vente macroniste confié à Femme Actuelle, on a la vague impression d’écouter Henri Guillemin nous décrire la vie de château – elle aussi hautement « studieuse », notamment en termes de cœurs de laitues – du Maréchal Pétain, flanqué d’Abel « Gestapette » Bonnard et de toute la fine équipe de la précédente édition du rêve européiste des grands bourgeois parisiens.
Mais les conférences d’Henri Guillemin datent, bien entendu, d’après la libération. Conçu dans la logique de l’infantilisation bienheureuse, le « reportage » de Femme Actuelle évoque plutôt le bon temps de l’Etat français, tout comme les attendrissements de Gala sur le goût très prononcé du Petit pour ces cordons bleus que Mémé Brigitte lui cuisine avec amour.
A mesure que les rats quittent ce nouveau navire de la collaboration, néanmoins, tous ces « clichés à l’esthétique volontairement léchée » semblent jaunir à vue d’œil, comme sous l’effet d’un procédé de vieillissement accéléré, permettant d’effacer enfin cette curieuse différence d’âge entre l’apparente adolescence attardée du Béchir Gemayel d’Amiens et la sénilité invétérée de l’instinct de mort qui anime son parti – ce parti récemment renommé, par une juste antiphrase, Renaissance.
Source : https://lecourrierdesstrateges.fr/2023/08/23/linstagrammeuse-de-bregancon-qui-nous-emmerde-a-lelysee-par-modeste-schwartz/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.