Le sort du gouvernement s’est joué à quelques voix seulement face à la motion de censure du groupe parlementaire Liot, mais qu’à cela ne tienne : Emmanuel Macron soutient la Première ministre et son gouvernement.
Le président de la République organisait ce mardi une réunion avec Élisabeth Borne, plusieurs de ses ministres et des cadres de la majorité. Le ton était clair : pas de remaniement ministériel, pas de dissolution de l’Assemblée nationale, pas non plus de référendum, a affirmé le chef de l’État, selon des participants à une réunion du camp présidentiel à l’Élysée.
Pour faire sortir la majorité du bourbier des retraites, Emmanuel Macron dit vouloir « changer de méthode ». Selon nos informations, le président de la République souhaite mettre en place des « mesures non-législatives qui peuvent changer le quotidien des Français ».
Sortir de l’immobilisme
Chacun des membres de l’assistance y est alors allé de son idée. Le ministre de l’Action et des comptes publics, Gabriel Attal, recommande par exemple de « redoubler d’efforts en direction des classes moyennes ». Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, suggère de « valoriser la majorité qui a fait bloc » derrière le camp présidentiel.
Édouard Philippe, lui aussi présent à cette entrevue à huis clos, a quant à lui tenu à alerter le camp Macron sur le risque de l’immobilisme tout en recommandant d’éviter de jeter de l’huile sur le feu en ravivant par exemple un brasier tel que le Service national universel, question ultrasensible parmi les organisations de jeunesse.
Emmanuel Macron devra se livrer un exercice d’équilibriste dès mercredi lors d’une interview conjointe au JT de 13 heures de France 2 et TF 1, à la veille d’une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle.
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