Invité sur Sud Radio, le journaliste et animateur d'«Enquête exclusive» sur M6 a donné son avis sur la réforme des retraites et a fustigé «les gens qui pleurnichent parce qu'ils vont bosser deux ans de plus».
La réforme des retraites ? Il y a ceux qui sont contre et qui font grève et manifestent dans les rues. Et il y a ceux qui sont pour... comme Bernard de La Villardière. Invité ce dimanche dans «C'est excellent» sur Sud Radio, le journaliste et animateur d'«Enquête exclusive» sur M6 n'a pas hésité à donner ouvertement son point de vue. «Quand je rentre ici en France, c'est vrai que je suis un peu... Quand je vois qu'on manifeste contre la réforme des retraites et que les gens pleurnichent parce qu'ils vont bosser deux ans de plus, ça me ... Je crois que ça me désespère un peu», a-t-il balancé avant de préciser le fond de sa pensée : «Parce qu'il y a tellement de choses à faire aujourd'hui dans le monde ! Le bureau international du travail dit que la moyenne de temps travaillé par semaine dans le monde c'est 60 heures... Nous, on est à 35... On est très très loin». Selon lui, «le travail c'est la vie ! Le travail c'est l'émancipation, c'est la relation aux autres, la créativité, voilà, c'est formidable».
Loin d'en avoir fini, Bernard de La Villardière a ensuite pris comme exemple les éboueurs qui font grève depuis le 7 mars. «Quand j'entends dire : “Les éboueurs, c'est terrible parce qu'ils vont partir à la retraite à 59 ans”. Mais personne n'est obligé d'être éboueur toute sa vie ! C'est là où la société est mal faite. On devrait dire à un éboueur au-delà de quarante ans, s'il a fait son métier pendant dix-quinze ans, il faut lui offrir autre chose», a-t-il avancé. «On est aujourd'hui à une génération, à une époque où on va changer, c'est ce que je dis souvent aux jeunes de moins de trente ans : “Tu sais, tu vas changer de métier deux ou trois fois dans ta vie”. Avec la formation continue, avec les réseaux sociaux mais aussi les moteurs de recherche, l'éducation est la portée de tout le monde», a-t-il ajouté.
Le 25 mars prochain, Bernard de La Villardière fêtera ses soixante-cinq ans. Pourtant, le journaliste, qui est atteint d'un cancer, n'est pas décidé à prendre sa retraite. Il vient de lancer sur les réseaux sociaux Réel, «un média généraliste, tourné vers l'humain, qui met en valeur l'innovation, la solidarité et l'engagement, en France et à travers le monde». En parallèle, il continue de sillonner le monde pour «Enquête exclusive» et prépare un film sur les dérives de la mort assistée en Belgique et en Suisse. « Je suis ravi de travailler, de faire ce que j'aime. Il n'y a rien de tel que de travailler. Le travail est la manière de l'homme de se détacher sa condition… », nous a-t-il récemment confié dans le cadre d'un portrait.
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