02 janvier 2023

Nous voici en 2023… Ceux qui annoncent la fin du monde ont toujours tort !

A la fin de cette année, si Dieu le veut, j’aurais 80 ans, le 14 septembre. Ce qui veut dire que j’ai sans doute été conçu pendant les fêtes de la fin de l’année 1942, et le moins que l’on puisse dire est que cette fin d’année 1942 était tout sauf joyeuse.

La France avait été écrasée militairement en juin 1940, l’URSS envahie en juin 1941, et les troupes allemandes à la fin de 1941 étaient aux portes de Moscou.  Le 7 décembre 1941, une bonne partie de la flotte américaine avait été coulée par les Japonais à Pearl Harbor.

En Syrie, à Alep ou je suis né à partir de juin 1941, une guerre franco-française oppose les Forces Françaises Libres, soutenues par les Anglais, et les forces de Vichy, pour empêcher la prise de contrôle de la Syrie par les Allemands. Cette guerre se termine en juillet 1941 par une victoire des FFL et des Anglais et une offre est faite aux combattants de Vichy de rejoindre les forces alliées pour continuer le combat, ceux qui refusaient étant réembarqués pour la France.

Seuls quelques officiers acceptent, dont mon père, qui, compte tenu de cette décision, sera condamné à mort par un tribunal militaire siégeant en France quelques mois plus tard.

Les années 1942-1943 marqueront d’abord la stabilisation militaire, puis le début du retournement aussi bien en Afrique du Nord, qu’en Europe et dans le Pacifique.

En France, la natalité qui s’était effondrée sous la troisième république reprend vigoureusement à la hausse à partir de…1943, pour atteindre son plus haut en 1962

Pourquoi je raconte tout cela ?

Pour une raison très simple : Comme le lecteur attentif a dû le remarquer, je m’intéresse beaucoup à ce qu’il est convenu d’appeler l’ « histoire longue ». Et une constante émerge de l’analyse de ce que Pierre Massé appelait les « tendances lourdes » : ceux qui annoncent la fin du monde ont toujours tort.

Depuis que j’ai commencé il y a une cinquantaine d’années à m’intéresser à ce qu’il est convenu d’appeler les choses de l’esprit, j’ai remarqué en effet qu’il existait une constante chez certains intellectuels : tout cela se terminera mal.  Ces gens me font irrémédiablement penser à la vieille blague qui a cours dans les facultés de médecine : « la Vie est une maladie sexuellement transmissible qui connait inéluctablement une issue fatale »

Génération après génération se dressent des hommes lourdement éduqués qui m’expliquent que compte tenu du grand nombre de péchés que nous avons commis, notre futur est certain : nous allons tous mourir, en général de chaud, de froid, de faim dans les cinquante ans qui viennent et que de toutes façons, il y a trop d’hommes sur la terre.

Et comme cela fait au moins 2000 ans que ces sachants m’annoncent que nous allons tous mourir dans des souffrances atroces et que cela fait 2000 ans que tous se sont trompés (autrement, je ne serai pas en train d’écrire cet article mollement couché sur mon lit), je peux me hasarder à une prévision fort simple et qui pour une fois est une certitude et non pas une probabilité : ceux qui m’annoncent que nous allons tous mourir bientôt vont se tromper encore une fois. 

Et pour prouver cette affirmation, il me suffit de remonter cinquante ans en arrière (ou moins), et de répertorier un certain nombre de ces grands esprits, dont certains vivent encore, fort bien d’ailleurs, grâce à leurs droits d’auteur et à leurs retraites de professeurs d’universités prestigieuses.

Car, ces gens-là, et pour des raisons qui m’échappent compte tenu du fait qu’ils se sont toujours trompés sur tout, sont immensément populaires, en particulier auprès de la classe de ceux qui nous gouvernent, alliée naturelle de la classe de ceux qui- commentent les actions de ceux qui gouvernent, c’est-à-dire les journalistes.

Il est certain que sauver la planète est infiniment moins dangereux pour cette classe jacassière que d’essayer de ramener le budget de notre État à l’équilibre ou de faire marcher nos hôpitaux ou nos écoles..

Venons-en aux oiseaux de mauvais augure que j’ai connus dans ma vie.

Commençons par le Club de Rome.

Créé avec l’aide de la fondation Rockefeller sous l’impulsion de David D Rockefeller, président de la banque JP Morgan.  Analyse purement Malthusienne.  Le pétrole va manquer vers 1992, l’économie mondiale s’effondrer en 2030. Derrière ces prédictions, des modèles économiques mathématiques établis par le MIT, qui ont explosé en vol comme tous ces outils l’ont toujours fait. C’est du club de Rome que vient l’idée que le manque de ressources à venir implique la nécessité d’un gouvernement mondial. L’organisation existe toujours (qui la finance ?) et publie régulièrement des mises à jour où ils expliquent qu’ils ont eu raison d’avoir tort.

Venons-en à Paul Ehrlich.

Professeur à Stanford. Il publie un essai en 1968, la Bombe P (P comme population), vendu à plus de deux millions d’exemplaires. La thèse est que des centaines de millions d’Indiens et d’Africains vont mourir de faim au début des années 70 et que la seule solution est d’organiser une énorme contraction de la population mondiale. Depuis, la population indienne a doublé et l’Inde exporte du blé. Il doit avoir le record mondial de parutions devant le congrès des USA ainsi que du nombre d’interviews auprès des grands journaux, bien que la catastrophe annoncée se fasse toujours attendre, ce qui ne gêne ni les politiques du parti démocrate ni les journalistes. C’est le Lyssenko de l’écologie.

Passons à Al Gore, ancien vice-président des USA sous Bill Clinton. 

Il commandite un film « an inconvenient truth’’ dans lequel il a une idée de génie. Il ne dit plus qu’il n’y en aura pas assez pour tout le monde, mais que l’utilisation des ressources va nous amener tous à être grillés, ce qui est beaucoup plus malin (nos pays ont une peur bleue de l’enfer). Il est donc l’un des premiers à défendre la thèse du réchauffement atmosphérique créé par l’action des humains. Il annonce qu’en 2020, il n’y aura plus de neige dans les rocheuses, plus de glace au pôle Nord, que tous les ours blancs vont mourir, que les Maldives et New-York seront sous l’eau Nous y sommes, et rien ne s’est passé.  Bien entendu, cette idée est reçue avec le plus grand enthousiasme par tous les écolos du monde entier, en bonne pastèques qu’ils sont (vert à l’extérieur, rouge à l’intérieur) et il reçoit le prix Nobel de la paix, au même titre sans doute que Kissinger et Obama, pour leurs contributions à la paix mondiale. A peu près aussi idiot que de donner le prix Nobel d’économie à Bernanke, qui a foutu en l’air et l’économie Japonaise et l’économie américaine.

Venons au GIEC. 

De Gaulle appelait l’ONU le « machin ».

Le machin en question est l’une des organisations les moins démocratiques du monde puisque plus de la moitié de ses membres ne sont pas des démocraties. Qu’une majorité de dictatures soient d’accord entre elles ne fait pas de l’ONU un parangon de démocratie. Ce machin a pris sur lui de publier des rapports sur le réchauffement atmosphérique à partir de contributions financées par des entités qui ne vivent que de subventions étatiques, tous ces rapports visant à prouver la culpabilité de l’homme (blanc) dans ce réchauffement climatique. Et la seule solution au désastre qui s’annonce est bien sûr… (roulements de tambour)… un gouvernement mondial qui distribuera de l’argent prélevé sur les démocraties aux dictatures qui détermineront la valeur de ces impôts, pour, bien entendu, sauver la planète .

Pour ceux qui veulent en savoir plus sur ce qui n’est qu’une énorme ânerie, je ne saurais trop recommander le livre de Steven E Koonin, la part d’incertitude, chez l’Artilleur, qui lui, est une scientifique, un vrai.  Steven Koonin est l’un des plus éminents scientifiques des Etats-Unis. Auteur de très nombreuses publications scientifiques validées, il a été sous-secrétaire d’État à la science de l’administration Obama de 2009 à 2011.Pour ceux qui trouveraient le livre trop difficile, il faut lire les derniers livres de Christian Gerondeau les 12 mensonges du GIEC., tomes 1 et 2.

Pourquoi je vous raconte tout ça alors que je n’ai que des coups à prendre à m’élever contre tous ces mensonges défendus par tous nos gouvernements et toute la presse officielle ?

En voici les raisons.

En tant qu’homme qui a toujours vécu pour comprendre ce qui se passe dans le monde, je crois en un certain nombre de principes avec lesquels je ne suis pas prêt à transiger.

  • Premier principe : ne pas avoir peur. « N’ayez pas peur » est la phrase qui apparaît le plus dans la Bible, plus de cent fois. En 1942, ni mon père, ni ma mère n’ont eu peur puisque je suis là.
  • Deuxième principe : La Vérité l’emportera toujours sur le mensonge, et le prince du mensonge est bien entendu Satan, le mal qui est meurtrier dans son essence. Et tous les mensonges actuels, du Covid au réchauffement atmosphérique en passant par la confusion entre création de valeur et création de monnaie ne sont que mensonges qui ne serviront que les serviteurs du prince de ce monde.
  • Troisième principe : il n’y de solution aux problèmes globaux que dans le maintien des libertés individuelles. Et nos sociétés sont en train d’être emportées dans un délire ou l’on nous explique qu’il ne peut y avoir de solutions que collectives et que pour qu’elles soient atteintes, il nous faut abandonner toutes nos libertés et faire confiance à ceux qui nous gouvernent. Je respecte les élections, je n’ai aucune raison de respecter les élus s’ils sont arrivés au pouvoir en faisant peur, en mentant et en trichant.
  • Quatrième principe. La connaissance ne s’arrête jamais. Une phrase comme « la science a rendu son verdict » est une monstruosité. La science ne peut pas s’arrêter sans mourir. Quand JP Sartre dit que  »le Marxisme est l’horizon indépassable de la pensée humaine», il montre qu’il n’est ni un philosophe, ni un scientifique, ni un honnête homme mais un salopard qui pense que la fin justifie les moyens.

Bref, je pense que nous sommes entrés à nouveau dans une période où cette idée que la fin justifie les moyens et que la force prime le droit sont en plein développement a nouveau, comme au début du XXème siècle.

Le paradoxe est que je ne crois pas aux efforts collectifs pour me débarrasser du collectivisme.

Mais je SAIS qu’il n’est de valeur que dans les actions de l’individu décidant librement de ce qu’il doit faire et ne sachant pas très bien quoi faire d’autre, je mets mes petites bouteilles à la mer en espérant que quelqu’un, quelque part, la ramassera sur une plage, en lira le contenu et que ses actions changeront la face du monde.

Car l’Esprit souffle là où il veut.

Charles Gave

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