08 novembre 2022

Les CDC ne rendront pas publics leurs travaux sur l’inflammation cardiaque post vaccinale

Les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ne publieront pas leurs études sur l’inflammation cardiaque post‑vaccin Covid‑19.

Les CDC ont rédigé des abstracts sur les cas de myocardite post‑vaccinale soumis au Vaccine Adverse Event Reporting System (le système américain en ligne de signalement d’effets secondaires liés aux vaccins).

Mais l’agence sanitaire affirme que la loi américaine l’empêche de divulguer ses résultats.

Les abstracts « sont considérés comme des dossiers médicaux dont la divulgation n’est pas autorisée », ont déclaré les CDC dans une lettre adressée à Epoch Times, en réponse à une demande formulée en vertu de la Loi d’accès à l’information (FOIA).

Selon eux, un article du Public Health Service Act stipule que les organismes gouvernementaux peuvent retenir des documents « spécifiquement exemptés de divulgation par la loi, si cette loi (i) exige que les questions ne soient pas divulguées au public de manière à ne laisser aucune confidentialité sur la question ; ou (ii) établit des critères particuliers de discrétion ou fait référence à des types particuliers de questions à omettre ; et (B) si elle est promulguée après la date de promulgation de la loi OPEN FOIA de 2009, cite spécifiquement ce paragraphe ».

Le Public Health Service Act, la Loi sur les services publics, a été promulguée en 1944. Cette loi stipule que les rapports sur les lésions liées aux vaccins et les autres informations susceptibles d’identifier une personne ne doivent être mis à la disposition de personne, à l’exception de celui qui a reçu le vaccin ou de son représentant légal.

L’agence sanitaire a fait valoir que toutes les informations nécessaires étaient disponibles sur son site Web, sans détails permettant d’identifier les patients.

Les CDC ont ajouté ne pas avoir de définition officielle du terme « abstract », mais qu’ils désignaient le processus par lequel ils examinaient les dossiers médicaux (y compris les rapports d’autopsie et les certificats de décès) et l’enregistrement des données dans une base de données. « Veuillez noter que cette définition signifie que toute donnée extraite, parce qu’elle provient de dossiers médicaux, est également considérée comme un dossier médical. »

« Une dissimulation »

Le refus de publier les données soulève des inquiétudes quant à leur transparence, selon Barbara Loe Fisher, cofondatrice et présidente du National Vaccine Information Center.

« Le refus obstiné des responsables des agences sanitaires fédérales chargées de protéger la santé publique de dire aux Américains ce qu’ils savent des risques liés au vaccin Covid est effarant », a déclaré Mme Fisher dans un courriel adressé à Epoch Times.

Mme Fisher note que les CDC ont financé des systèmes de dossiers médicaux électroniques qui recueillent des informations personnelles sur la santé et qu’ils ont divulgué ces données à un certain nombre de personnes extérieures, telles que des entrepreneurs et des chercheurs.

« Pourtant, les responsables des CDC prétendent qu’ils ne peuvent pas divulguer les informations extraites des dossiers médicaux des personnes qui ont souffert d’une myocardite ou qui sont décédées après des injections de Covid ? Cela ressemble à une dissimulation des risques réels liés aux vaccins Covid. »

Mme Fisher a appelé à une enquête du Congrès sur ce qu’elle a décrit comme « le manque inquiétant de transparence de la part des responsables de l’agence sanitaire, qui ont accordé aux fabricants de vaccins Covid une autorisation d’utilisation d’urgence pour distribuer largement les vaccins en décembre 2020 et ont recommandé et promu énergiquement les vaccins pour une utilisation obligatoire depuis lors. »

La première réponse

Lors d’une demande au nom de la Loi d’accès à l’information concernant d’éventuels travaux des CDC sur la myocardite post-vaccinale entre le 2 avril et le 2 octobre 2021, les CDC ont répondu n’avoir pas fait de recherches.

Les CDC ont alors déclaré faussement qu’un lien entre la myocardite et les vaccins à ARNm Covid‑19 n’était pas connu pendant cette période.

Un lien possible entre ces vaccins, fabriqués par Pfizer et Moderna, a été découvert au début de 2021. Aujourd’hui, de nombreux spécialistes reconnaissent un lien probable, voire certain, de causalité.

Les CDC ont par la suite publié un rectificatif concernant cette fausse affirmation, ils ont alors déclaré avoir commencé une exploration de données bayésienne sur les rapports du VAERS dès février 2021.

Ils ont ensuite indiqué avoir commencé à produire des abstracts sur les myocardites en mai 2021.

Notifiés que leur première réponse était fausse et invités à fournir les documents demandés, leur bureau n’a plus répondu.

Epoch Times a de nouveau tenté de les joindre en vain depuis.

Le Dr Rochelle Walensky, directrice des CDC, a déclaré lors d’une conférence de presse en avril 2021 que les CDC n’avaient détecté aucun lien entre les vaccins et la myocardite. Le fondement de cette déclaration n’est toujours pas clair.

Un schéma récurrent

Le refus de fournir les abstracts sur la myocardite fait partie d’un schéma récurrent des CDC et de leur partenaire, la Food and Drug Administration (FDA).

Les CDC n’ont toujours pas communiqué les résultats de l’exploration de données bayesienne à Epoch Times, au sénateur Ron Johnson (Parti républicain‑Wisconsin) ni à l’organisation à but non lucratif appelée Children’s Health Defense. Les CDC ont également refusé de fournir les résultats d’un autre système de surveillance, V‑safe, à un organisme à but non lucratif appelé Informed Consent Action Network, qui les a ensuite poursuivi en justice et n’a reçu que récemment un premier lot de données.

La FDA, quant à elle, a refusé de divulguer les résultats d’un autre type d’analyse des données du VAERS, affirmant ne pouvoir séparer les résultats de communications internes protégées. La FDA retient également les autopsies réalisées sur des personnes décédées après avoir reçu des vaccins Covid‑19, en invoquant les exceptions prévues par la Loi d’accès à l’information.

Tout comme le sénateur Johnson, plusieurs autres parlementaires font pression sur au moins un des organismes pour qu’il publie ses données, selon eux la non-divulgation de ces données est illégale.

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