Les liens des marques de prêt-à-porter avec le travail forcé des Ouïghours en Chine ont déjà été largement dénoncés. Parmi les multinationales concernées par une plainte déposée l’année dernière, on retrouve Inditex (Zara, Pull & Bear, Massimo Dutti, Oysho, Bershka, Stradivarius, Uterqüe), Uniqlo, SMCP (Sandro, Maje et Fursac) et Skechers.
On reproche à ces marques de commercialiser des vêtements et chaussures fabriqués à partir de coton produit dans des usines chinoises, qui pratiquent le travail forcé et des crimes contre l'humanité. Mais, ces dénonciations ne s’arrêtent plus au secteur de la mode : le "Tech Transparency Project" attaque maintenant Amazon et Apple, des entreprises qui seraient aussi impliquées dans le travail forcé des Ouïghours.Cinq fournisseurs chinois d’Amazon impliqués dans le travail forcé en Chine
L'Institut australien de politique stratégique (ASPI) a découvert que cinq fournisseurs (Luxshare Precision Industry, AcBel Polytech, Lens Technology, GoerTek et Hefei BOE Optoelectronics) contribuent à la fabrication d’appareils de la marque Amazon et de produits vendus sous des marques maison comme Amazon Basics.
Un autre géant de la technologie est également profondément impliqué dans le problème : Apple
Au cours des deux dernières années, des rapports du "Tech Transparency Project" et d'autres organisations ont documenté l'utilisation par Apple de fournisseurs liés au travail forcé en Chine. En mai 2021, une enquête de The Information a révélé que les fournisseurs d'Apple participaient à des programmes de travail soupçonnés de faire partie du génocide présumé de la Chine contre les Ouïghours. Les preuves récemment découvertes contrastent avec les déclarations d'Apple selon lesquelles il n'existe pas de preuves de travail forcé.
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