16 février 2022

Agenda du chaos : de l’état d’exception au Canada en passant par la guerre en Ukraine…

L'Agenda du Chaos se déroule patiemment, avec sa stratégie de chocs réguliers destinés à maintenir les populations en état de sidération, et à justifier des mesures d'exception qui resserrent un peu plus chaque fois les mailles de la surveillance numérique sur tout et n'importe quoi. Nous assistons en ce moment même au passage d'un choc à un autre : la fin de l'épisode COVID qui se traduit par l'état d'urgence au Canada, et la probabilité forte d'un affrontement plus ou moins direct avec la Russie en Ukraine. In fine, c'est bien la démocratie et les droits naturels de l'Homme qui sont menacés dans ce "New Normal".

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L’agenda du chaos, nous ne l’avions pas vu venir tout de suite. Ce n’est que chemin faisant, que nous prenons la mesure de l’entreprise qui se prépare depuis des années. Progressivement, et face aux contradictions insolubles d’un capitalisme financier délirant, la caste mondialisée qui a constitué des fortunes colossales en des temps records a compris qu’elle disposait d’une très courte fenêtre de tir pour consolider son pouvoir.

Et pour y parvenir, il n’y a qu’une solution : neutraliser les Etats-nations, écraser les “populismes” qui contestent la mondialisation, et généraliser la peur comme mode de gouvernement.

Bref, la poursuite de la mondialisation impose désormais un agenda du chaos, fondé sur une tension systématique, une gouvernance par la peur et par la répression.

Le Canada expérimente l’agenda du chaos

Dans le déroulement de cet agenda, le Canada de Justin Trudeau fait figure de précurseur.

L’obligation vaccinale, grande mesure du Great Reset devant l’Eternel (ne manquez pas la liste des ministres de Trudeau ancien Young Global Leaders de Davos), a suscité une levée de boucliers… et une grogne des camionneurs qui ont bloqué Ottawa.

Au lieu de lever les restrictions aux libertés, Trudeau s’enferre désormais, dans ce qui ressemble à une lutte à mort contre son peuple.

Il vient d’annoncer l’instauration d’une sorte d’état de siège, conforme à une loi de 1988, qui permet d’interdire les manifestations ou la saisie des comptes bancaires pour les opposants.

En parlant de la fin de la démocratie, on en tient ici un bel exemple.

Le Canada est une sorte de laboratoire : dirigé plus qu’aucun autre pays par la caste mondialisé, on y essaie toutes les mesures du Great Reset, et on les pousse jusqu’au bout.

L’OMS persévère dans l’erreur

Ces dérapages prévisibles au Canada n’empêchent pas l’OMS de continuer à “forer droit” à la recherche de la couche géologique finale où les organisations internationales seront toutes puissantes et imposeront leur diktat quotidien aux nations.

On apprend donc que le traité conférant des droits directs à l’OMS pour l’organisation de la lutte contre les épidémies dans les nations avance à grands pas.

Dès le 1er mars, une organisme de négociation intergouvernementale doit se réunir pour lancer les travaux de préparation au nouveau traité qui dépouillera les Etats de leur souveraineté sanitaire. L’objectif est que ce traité soit prêt l’an prochain, et entre en vigueur en 2024. 

On comprend ici l’un des éléments fondamentaux de la stratégie en vigueur désormais dans le nouvel ordre mondial : créer des crises présentées comme systémiques pour justifier une accélération dans l’ordre international et dans sa transformation. 

Sous couvert de COVID, l’OMS devrait donc devenir une sorte du super-santé ministère mondial de la Santé, doté de la acapacité à acheter des médicaments et à imposer des mesures de confinement dans n’importe quel Etat du monde. 

Rappelons que la Fondation Gates est le deuxième contributeur mondial au budget de l’OMS…

L’Ukraine au bord du gouffre

Mais le pompon de ce raidissement élitaire est à cueillir dans les steppes de l’Est, en Ukraine, où la Russie et l’OTAN font chauffer le fer dans l’attente d’un possible affrontement dont Edouard Husson vous donnera les clés ce soir dans sa nouvelle lettre géopolitique. 

Russie et OTAN se livrent à une intense guerre psychologique pour se rejeter la responsabilité du prochain conflit mondial. 

D’un côté, l’OTAN annonce depuis une semaine que le conflit devrait débuter demain. D’un autre côté, la Russie vient d’annoncer qu’elle retirait ses troupes de la frontière ukrainienne. 

Dans cette guerre de la communication, dont la reconnaissance de l’indépendance du Donbass, l’intégration de l’Ukraine dans l’OTAN et l’arrêt du gazoduc North Stream 2 sont les principaux déterminants cachés, nul ne sait si la journée de mercredi sera aussi fatidique que les services américains ne veulent bien le dire. 

Une chose est sûre là encore. Guerre ou pas guerre, la peur de la guerre est l’élément essentiel de la gouvernance. Il faut que les citoyens aient peur. Partout, tout le temps. 

C’est un peu le grand retour du village gaulois : et si le ciel nous tombait sur la tête, à chaque instant ?

On ne sait pas si c’est vrai, mais l’important est que tout le monde le croie. Car, quand les gens ont peur, on obtient d’eux tout ou presque. 

Quelle sera la prochaine crise ?

On fera les comptes demain pour savoir quel sérieux il fallait accorder aux annonces de l’OTAN concernant une invasion de l’Ukraine par la Russie prétendument planifiée pour le 16 février. Si la guerre a lieu, on devrait être bon pour deux ou trois ans de tensions qui éclipseront le COVID et permettra une avancée d’un autre agenda, justifiant une forte hausse des dépenses militaires et des appels bidons à l’unité nationale face à la guerre.

Avec le COVID, Macron nous a donné un bon aperçu des fadaises qu’un pouvoir décadent est capable de fabriquer pour obliger les gens à adhérer à des politiques mensongères et suicidaires. 

Si la guerre n’a pas lieu, on peut être sûr qu’après quelques semaines d’amabilités internationales, un autre virus reviendra, plus meurtrier, plus contagieux, et justifiant un nouveau tour de vis dans la dictature.

Nous devons nous y préparer et nous organiser pour défendre nos bonnes vieilles libertés comme un trésor face au vandalisme des temps qui viennent.   

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