L'activité de dépistage du Covid-19 est en hausse depuis trois semaines en Haute-Garonne. Les laboratoires d'analyse s'organisent avec des ouvertures le week-end. Mais au-delà de l'organisation, la traque du variant Omicron a démarré.
Presque 50.000 tests PCR, plus de 65.000 tests antigéniques. Avec 115.676 tests effectués entre le 3 décembre et le 9 décembre (1), l'activité de dépistage du Covid-19 continue sa progression en Haute-Garonne. Elle est 2,3 fois plus importante qu'il y a trois semaines (48 330 tests entre le 12 novembre et le 18 novembre). La courbe du taux de positivité suit le même mouvement, passant de 4,3% à 6,6 %.
"Sur le plan technique, nous sommes rodés. Nous avons un surcroît d'activité certain mais il est gérable, d'autant plus depuis que les pharmacies effectuent de nombreux tests antigéniques", résume Richard Fabre, président de l'URPS Biologistes d'Occitanie. "La demande de tests de dépistage Covid s'est nettement accélérée au cours des deux dernières semaines, notamment avec les cas positifs dans les écoles qui entraînent, derrière, un test pour tous les élèves de la classe et les cas contacts" précise Jean-Marie Guillermin, vice-président de l'ordre des pharmaciens d'Occitanie. Les grands drive de dépistage n'ont pas rouvert mais, à Toulouse, en plus du site hospitalier du CHU, des laboratoires proposent des ouvertures le samedi et le dimanche.
Si le partage entre laboratoires (tests PCR) et pharmacies (tests antigéniques) permet actuellement de satisfaire la demande, les biologistes avertissent que le challenge à venir concerne le repérage du variant Omicron dont le premier cas vient d'être détecté en Occitanie, à Toulouse.
Le maintien perpétuel de l'épidémie dépend des tests.
Nous avons affaire, depuis le début, à une épidémie de tests !
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