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19 novembre 2021

L’Europe ne peut plus sortir de l’ascenseur pour l’enfer

L’Union européenne est, selon la parole immortelle du soldat Hudson d’Aliens, « … à bord d’un ascenseur express pour l’enfer, en pleine descente », depuis longtemps maintenant.

Depuis le jour où Mario Draghi, alors président de la BCE, a prononcé le discours « Nous ferons tout ce qui est nécessaire » en juillet 2012 jusqu’à aujourd’hui, l’UE a choisi une méthode folle en matière de politique financière, étrangère et monétaire qui l’a conduite directement là où elle est aujourd’hui, l’homme malade à la table géopolitique.

La missive la plus récente du grand Alastair Crooke, de la Strategic Culture Foundation, a des mots très choisis pour l’Europe, sans compter son analyse toujours tranchante.

Deux événements se sont combinés pour créer un point d’inflexion majeur pour l’Europe : le premier a été l’abandon par l’Amérique du stratagème du Grand Jeu consistant à tenter de maintenir les deux grandes puissances terrestres d’Asie centrale – la Russie et la Chine – divisées et en désaccord l’une avec l’autre. C’était la conséquence inexorable de la défaite des États-Unis en Afghanistan – et de la perte de leur dernier point d’appui stratégique en Asie.

Crooke expose les principes fondamentaux qui ont conduit à la formation de l’AUKUS et à la dépréciation accélérée de l’OTAN.

Soulignant les divisions au sein de l’establishment politique américain qui ont laissé l’Europe, en particulier la France, se tordre de douleur face au changement de priorités, Crooke cite George Friedman de Stratfor, qui a récemment affirmé à la télévision polonaise que l’OTAN n’avait plus de raison d’être pour des États-Unis qui considèrent désormais la Chine, et non la Russie, comme leur plus grande menace.

Étant donné que Friedman et Stratfor font partie de l’État profond, vous devez toujours lire les « analyses » de Friedman, accessibles au public, comme un manuel d’opérations pour la politique étrangère des États-Unis. C’est la véritable politique officielle dite à haute voix.

La clé pour comprendre les scissions au sein de l’ordre mondial occidental représenté par la nouvelle alliance AUKUS entre les États-Unis, l’Australie et le Royaume-Uni est la suivante :

… l’UE, comme Friedman l’a fait savoir de manière impitoyable, n’est pas considérée par l’élite sécuritaire américaine comme un acteur mondial sérieux – ou vraiment comme beaucoup plus qu’un « client », parmi d’autres, qui achète au supermarché américain de l’armement. Le contrat de sous-marins avec l’Australie était cependant une pièce maîtresse de la stratégie de Paris pour une « autonomie stratégique » européenne. Macron était convaincu que la France et l’UE avaient établi une position d’influence durable au cœur de l’Indo-Pacifique. Mieux encore, la France avait surpassé la Grande-Bretagne et s’était introduite dans le monde anglophone des Five Eyes pour devenir un partenaire de défense privilégié de l’Australie. Biden s’en est moqué. Et la présidente de la Commission [Ursula] von der Leyen a déclaré à CNN qu’il ne pouvait y avoir de « business as usual » après que l’UE ait été prise de court par AUKUS.

Honnêtement, cependant, je dois vraiment me demander s’ils ont vraiment été « pris au dépourvu par cette affaire » ? Si des gens comme von der Leyen et Macron sont aussi en colère à propos de l’AUKUS, il est clair qu’ils n’ont, comme Pelosi et Schumer ici aux États-Unis, aucune idée de ce que sont réellement les plans.

Ils ne sont pour la plupart que des lieutenants médiocres et mal informés.

Les arguments de Crooke, cependant, ont bien pris en compte le fait que les États-Unis ont construit l’UE avec l’idée qu’elle serait le vecteur de la puissance douce pour compléter le vecteur de puissance réelle (militaire et financière) des États-Unis. Cela fait des années que je dis que les miasmes technocratiques de l’UE ont été conçus pour « californiser » le monde de la même manière que cet État a ruiné les États-Unis de l’intérieur.

Mais cela ne fonctionne que si les États-Unis acceptent également toute la politique débile de l’UE en matière de changement climatique.

Ainsi, le Davos a installé O’Biden 1 pour remettre les choses sur les rails lorsque Trump et le Brexit ont mis leurs plans à mal en se retirant des Accords de Paris, du Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement, de l’Accord de Partenariat trans-Pacifique et en prenant d’autres mesures très importantes, comme faire du chantage à l’OTAN pour de l’argent et remettre en question son objectif.

Clinton était censée perfectionner cette grande matraque atlantiste à deux branches de Held pour subjuguer les êtres inférieurs et elle a perdu. Les États-Unis disposaient d’une puissance militaire soutenue par l’UE qui étranglait l’économie mondiale avec des minuties réglementaires inutiles de type ESG, compliquant les choses dans le monde entier.

La part de l’UE était vraiment la plus importante parce qu’avec elle, la combinaison des institutions monétaires et transnationales de l’après-guerre, la Fed qui dirige l’économie mondiale et la BCE qui détruit l’opposition interne à l’UE elle-même, toutes ces réglementations sont supportées beaucoup plus facilement par les pays/entreprises établis que par les pays émergents.

Ces coûts drainent le capital au moment où il est le plus nécessaire, pendant les périodes d’expansion et de croissance rapides. Ce sont des barrières massives à l’entrée sur de nouveaux marchés, anticoncurrentielles au plus haut point et conçues pour faire remonter les parts de marché de tous les secteurs importants dans les mains de ceux qui signent les chèques des campagnes et des lobbyistes.

De plus, cela assure également que toutes les levées de fonds sont gonflées pour contenir ces coûts, créant des bureaucraties et des divisions entières (comme les RH) qui sapent le dynamisme du pays/de l’entreprise et les laissent vulnérables aux conflits internes et aux attaques, tout en enrichissant les bookrunners de ces transactions ridicules qui font tourner la roue du hamster encore plus vite.

Aujourd’hui, cependant, le Davos s’efforce de maintenir la position de l’UE par le biais de l’administration O’Biden, tandis que les forces d’inertie des États-Unis et du Royaume-Uni s’en détachent.

C’est pourquoi je suis plus que jamais convaincu que Wall St. et la Fed ne sont plus d’accord avec le Grand Reset du Davos.

Avant d’aller plus loin, je dois aborder l’autre « événement » évoqué par Crooke et qui a forcé ce changement par O’Biden.

La deuxième « branche » de ce point d’inflexion mondial – également déclenchée par l’abandon du pivot afghan au profit de l’axe russo-chinois – a été le sommet de l’Organisation de coopération de Shanghaï du mois dernier. Un protocole d’accord a été approuvé pour lier l’initiative chinoise « Belt and Road » à la Communauté économique eurasiatique, au sein de la structure globale de l’OCS, tout en ajoutant une dimension militaire plus profonde à la structure élargie de l’OCS.

En bref, l’Asie est en train d’être soudée par des institutions gouvernées à parts presque égales par la Russie et la Chine. La Russie avec l’Union économique eurasienne (UEEA) et l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), et la Chine avec l’OCS et la BRI (l’initiative Belt and Road). Cette intégration peut maintenant avoir lieu avec le retrait des États-Unis d’Afghanistan et bientôt de Syrie et d’Irak, quoi que Biden ait pu marmonner avant de manger sa gelée de l’après-midi et de faire changer ses couches.

Tout ce qui s’est passé ici, c’est que les États-Unis ont finalement admis qu’il y a des limites à leurs ressources parce que les menaces qui pèsent sur eux sont trop coûteuses pour être maîtrisées. La Russie et la Chine peuvent, ensemble, lancer une stratégie d’attrition, semble-t-il.

Les acteurs de l’État profond sympathisants du Davos, mais pas nécessairement alignés sur lui, ont dû choisir : la Russie ou la Chine. Ils ont choisi la Chine et (c’est le point clé), le Davos a modifié ses stratégies en fonction de ce changement. Ils improvisent enfin.

C’est pourquoi Biden a été envoyé à Genève pour demander la paix au sujet de l’Ukraine en juin. C’est aussi la raison pour laquelle l’administration O’Biden a supplié Moscou d’accepter une audience avec la grande prêtresse du néoconservatisme, Victoria Nuland.

Pour consolider véritablement le front oriental de l’Europe, il faut un messager particulier.

Qui de mieux que Nuland pour admettre enfin publiquement que les accords de Minsk sont la seule façon de résoudre le statut du Donbass pour faire comprendre aux Russes que, finalement, les États-Unis peuvent être sérieux dans leur volonté de mettre fin à leur politique insensée en Europe de l’Est.

Et avec cela, admettre publiquement que l’OTAN n’est plus si importante que cela.

Le Davos souhaitait ce résultat, car il garantit que la guerre avec la Russie n’est plus d’actualité, maintenant que le problème de l’Ukraine sera réglée par des moyens relativement pacifiques, avec une intervention étrangère moins manifeste. Cela permet également de conserver des ressources précieuses, tout en renforçant le sentiment anti-américain en Europe, et de clarifier qui travaille pour qui.

Et cela s’inscrit dans les plans globaux visant à réorienter les États-Unis vers un affrontement avec la Chine, qui, elle-même, est déjà prête à nous affronter.

Maintenant, ceci étant dit, revenons en arrière et posons la question importante laissée en suspens par l’essai de Crooke.

Pourquoi l’Europe a-t-elle été délibérément démilitarisée au cours des dernières décennies ?

Ce qui a commencé comme un protectorat américain après la Seconde Guerre mondiale a maintenant été pratiquement abandonné. La position de l’OTAN en Europe est une plaisanterie vis-à-vis de la Russie. En fait, les relations avec l’OTAN sont si mauvaises que la Russie vient de rappeler son ambassadeur auprès de l’OTAN, un signe supplémentaire qu’elle n’est plus aussi importante qu’il y a quelques semaines.

Rappelez-vous les incidents de ces dernières années en Syrie et toutes les lignes rouges qui ont failli être franchies et qui auraient pu entraîner l’invocation de l’article 5 et une guerre ouverte avec la Russie. Je maintiens absolument que la France et Israël ont tenté de le faire en abattant l’avion russe IL-20 ELINT en septembre 2018.

La France et Israël pouvaient alors faire face à la réalité que Trump dépréciait l’OTAN. Le réalignement de la politique étrangère était alors en place.

Macron peut parler tant qu’il veut d’une armée européenne, mais il ne l’obtiendra qu’après que l’hyperinflation force le défaut de la dette, le revenu de base universel, la conscription et un euro numérique. Sans ces conditions, il n’aura pas une population assez désespérée pour en faire partie… et même dans ce cas, elle ne sera utilisée que pour supprimer la dissidence au sein de l’UE, comme une sorte de force de police supranationale. Pour en avoir un aperçu, regardez les vidéos de ceux qui tentent de réprimer les grèves qui se déroulent en Italie.

Mais, pour en revenir à ma question, pourquoi cela se produit-il maintenant ? Il devait y avoir un but stratégique à cela, surtout si l’on considère l’animosité légendaire et persistante de la Grande-Bretagne envers la Russie, qui aurait dû soutenir cette politique.

L’argent et les ressources. Comme toujours, les grands projets sont toujours plus coûteux que ce que vous avez budgété. J’ai construit suffisamment de dépendances, de chèvreries, de clôtures et de plates-bandes pour savoir que la liste des matériaux dans ma tête ne correspond jamais aux relevés de carte de crédit à la fin du mois.

L’Occident est fauché, il le sait et il n’y a plus assez d’argent pour soutenir une guerre sur deux fronts contre la Russie et la Chine… tout en subjuguant l’Asie centrale pour rendre le monde sûr pour les sionistes d’Israël.

En fait, si cette politique était conçue comme un projet à long terme visant à priver les États-Unis de leur dynamisme et de leur avenir, alors bravo !

(Au cas où quelqu’un n’aurait pas compris, ma spéculation ci-dessus est une forme de sarcasme très subtile ; bien sûr que c’était bien ça, le plan).

Ainsi, avec l’effondrement du récit du Covid-11/09 en mai, lorsque Rand Paul a révélé que Fauci était un menteur, la stratégie a dû changer… pour se concentrer sur une guerre contre la Chine.

C’est à ce moment-là que le Davos a commencé à improviser, car il était assez évident qu’ils pensaient pouvoir poursuivre indéfiniment cette campagne de pression maximale par le biais de la belligérance américaine et britannique, tandis que le COVID maintenait tout le monde dans la peur et leur a laissé penser que cela leur permettrait de dépenser sans compter pour construire la phase finale de leur parfaite technocratie.

Dommage pour eux que le COVID-11/09 n’ait pas fonctionné de cette façon.

Dans la perspective globale, cette démilitarisation de l’Europe était une politique mise en place pour s’assurer qu’elle ne serait pas une cible dans la prochaine « grande guerre » qui se prépare entre les États-Unis et la Chine. Réfléchissez-y. Les États-Unis ont survécu à la Seconde Guerre mondiale parce qu’aucune de leurs bases industrielles n’a été bombardée. Deux grands océans séparaient les États-Unis du monde en guerre.

Aujourd’hui, nous nous trouvons face à une guerre entre la Chine et les États-Unis, qui se battent dans l’arrière-cour de la Chine, le Pacifique. Qu’est-ce qui les sépare de l’Europe ? L’Asie, pour l’un. L’Afrique pour l’autre.

Donc, d’après le contexte géographique, la guerre à venir, il est logique que l’Europe, si elle fait profil bas, soit l’endroit qui ne sera pas attaqué directement. Pendant la guerre à venir, les capitaux pourront fuir les États-Unis et la Chine et venir chez eux, le port sûr.

Ce que le Davos pense clairement ici, c’est qu’il peut jouer le rôle que les États-Unis ont joué après la Seconde Guerre mondiale, en installant son système dans le monde industriel d’après-guerre, tout en utilisant ce même système pour maintenir les parties émergentes et frontalières du monde sur la roue de hamster de la dette.

Et pour y parvenir, ils détruisent la classe moyenne et la vieille base industrielle chez eux pour assurer l’hégémonie continentale par une surveillance totale et un euro numérique.

Le problème, cependant, est que les États-Unis, la Russie et la Chine ont compris ce jeu et prennent chaque jour des mesures concrètes pour s’assurer que ce plan échoue lamentablement, comme le montre tout ce que j’ai écrit ci-dessus.

Faire de l’Europe la risée d’une puissance militaire signifie maintenant que c’est le meilleur résultat possible étant donné le changement que nous avons vu cette année.

Le Davos réalise très rapidement que la base de son pouvoir se réduit et, alors qu’ils espèrent toujours instituer leur glorieuse révolution technocratique du haut vers le bas en manipulant les élections, en installant des gouvernements fantoches et en mentant ouvertement sur les raisons de leur action (le changement climatique), la réalité est que leurs coûts montent en flèche (cf. les prix des matières premières) et que leurs larbins aux États-Unis se révèlent particulièrement ineptes.

Je suis convaincu que ce n’était pas le plan initial. Je suis sûr que l’on a dit à Macron que l’OTAN serait là pour toujours pendant qu’il construirait son armée européenne par le biais d’entreprises d’armement françaises et que tout cela pourrait être transféré à l’ONU après la prochaine « Grande Guerre ».

Et je suis sûr qu’il y a encore une version de cela sur la table comme une sorte de plan R par exemple.

Mais le COVID-11/09 n’a pas fonctionné comme prévu. Le calendrier durant lequel ils ont travaillé était trop serré. L’ADE les tue. Le virus s’épuise trop vite. Les vaccins sont dangereux pour un trop grand nombre de personnes et, surtout, ils sont inutiles pour une part encore plus grande de la population.

L’opposition à leurs dirigeants ridicules est en hausse.

Nous avons maintenant des Grèves randiennes en cours et les dieux bénissent mes proches en Italie pour avoir tenu tête à l’odieux Mario Draghi. Si le Passeport Vert échoue là-bas, c’est tout le projet du Davos qui s’effondre.

Laissez-moi vous répéter que ces gens ne sont pas à craindre. Ils ne peuvent pas vous faire de mal si vous n’avez rien qu’ils puissent vous prendre.

Cela fait des années que je dis que nous vivons dans le troisième acte de « La Grève »…. mais le voir se produire réchauffe les entrailles de mon cœur froid et mort.

Le récit s’est effondré trop rapidement et tout leur échappe.

C’est la raison pour laquelle l’AUKUS devait se produire. Le calendrier de la guerre avec la Chine devait s’accélérer. Nous avons des troupes stationnées à Taïwan, putain. Les Chinois doivent répondre à ça ou ils perdront la face. Oui, il ne s’agit que de « deux douzaines » selon le WSJ, mais ce n’est pas le nombre qui compte, mais le fait que ce nombre soit non nul.

Pour résumer, je ne pense pas que ce cours des événements était inévitable.

La meilleure façon de voir les choses est de les considérer comme un organigramme, avec un diagramme de Gantt très fluide sur le mur du QG de Spectre.

Le « pourquoi » de la « démilitarisation » de l’Europe devrait donc être clair maintenant. O’Biden et le Davos ont modifié leur attitude après l’échec du COVID-11/09 et c’était le plan de repli parce qu’il correspondait si bien aux stratégies existantes de l’État profond américain et britannique, vieilles de plusieurs décennies.

Ce n’est pas comme si ce n’était pas un pivot facile, après tout.

C’était le plan au départ, il a juste été modifié pour laisser l’Europe à la merci de la Russie, ce qui était le prix à payer lorsque l’on regarde le bilan des actifs et que l’on réalise que quelqu’un d’autre doit payer les factures.

Cela signifie également que mon analyse de la politique allemande est correcte et que sauver l’Europe et une partie du rêve des mondialistes implique une scission de l’UE. Je veux dire, comment la Russie pourrait-elle donner son accord sans obtenir la garantie que les hostilités de l’Ouest prennent fin ?

Le Davos vise toujours un monde sans guerre par le biais de la technocratie, d’un maintien de l’ordre et d’une surveillance impitoyables, et de fausse(s) valeur(s) excluant la guerre au niveau sociétal. C’est d’une stupidité monumentale, mais, là encore, le communisme l’est aussi.

Bien qu’ils ne soient pas encore au niveau d’improvisation d’Ornette Coleman, ils en sont sacrément proches.

Le problème, c’est qu’ils n’ont dit à aucun des lieutenants ce qui allait se passer. Ils ont juste donné des ordres par l’intermédiaire d’O’Biden et ont laissé les continentaux en colère pour ne pas avoir été consultés. Macron est sincèrement furieux, comme le souligne Crooke, parce qu’il pensait qu’ils étaient tous dans la même équipe.

Et cela crée une confusion sur ce qui se passe réellement.

Ils ne font pas partie de la même équipe.

Macron reste la meilleure chance du Davos de conserver la France, alors ne vous attendez pas à des miracles de la part du système politique français corrompu et il fera exactement ce qu’on lui dit. Il en sera de même pour les Allemands jusqu’à ce que le peuple allemand impose un changement de leur système politique.

N’attendez pas cela avant que l’inflation ne ravage vraiment la classe moyenne là-bas. Savoir qu’ils chantent « Let’s Go Brandon » 2 dans l’ancienne Allemagne de l’Est, vous dit tout ce que vous devez savoir sur ce qu’ils pensent.

Voici le monde tel qu’il se présente aujourd’hui. Des fissures se forment tout le long du grand plan davosien pour le futur.

Leurs agents contrôlent toujours les micros et les médias continuent de faire comme si on se souciait de ce qu’ils pensent. Et tandis que beaucoup de gens sont encore très endormis, suffisamment ne le sont pas pour que très bientôt, les coûts pour les exécutants de ces mandats idiots soient personnellement trop élevés pour que le Davos puisse les payer.

Et c’est là que le vrai chaos commencera.

Mais maintenant que les États-Unis et le Royaume-Uni ont dit à l’UE qu’elle était un partenaire junior dans le grand jeu, elle n’a pratiquement aucune option. La seule façon pour le Davos de sauver une victoire tactique est de se débarrasser de Jay Powell, président du FOMC, qui étrangle les marchés financiers européens. Ils ont tenté leur chance, ont obtenu quelques scalps, mais la réalité est qu’il n’y a plus d’argument valable pour continuer à terroriser les gens à propos du COVID-11/09, ne pas augmenter les taux et laisser l’économie tourner.

Donc, cette stratégie est vouée à l’échec. Pourquoi remplacer un homme qui est le seul à défendre réellement les intérêts américains dans les couloirs du pouvoir et qui a la confiance de ceux qui font les vrais chèques à D.C., c’est-à-dire Wall Street.

L’Europe n’aime pas ça mais c’est peut-être la meilleure solution possible après cette débâcle. Alors, regardez maintenant l’Europe s’effondrer et le Davos essayer de créer une guerre qu’aucune personne rationnelle ne souhaite, ce qui coûtera à tout le monde bien plus que l’argent de leur portefeuille, tandis que les Private Hudson lèvent les yeux au ciel et disent finalement « non ».

Tom Luongo

Traduit par Zineb, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

Notes

  1. Surnom donné à Biden par Trump : contraction de Obama et Biden 
  2. Slogan anti-Biden 

Source

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