02 novembre 2021

L’épidémie de crises cardiaques est-elle liée à la vaccination contre le Covid-19 ?

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La désinformation battant son plein, il est impossible de savoir quelle est l’ampleur des effets secondaires dus aux vaccins, en particulier les plus graves dont la mort. Bien sûr, on attend avec impatience les chiffres INSEE de l’année 2021, puisque la vaccination a commencé massivement dès janvier. La présence d’une surmortalité pourrait être attribuée au Covid-19 par les média-menteurs, mais si la moyenne d’âge baisse, cela signera très fortement une cause d’origine vaccinale – les variants successifs étant plus contaminants mais moins dangereux (principe de base d’un virus) comme le fameux variant delta, il est peu probable qu’ils touchent davantage les jeunes que le virus d’origine en 2020.

Officiellement, il y a en France un peu plus de 1 000 morts du vaccin. La pharmacovigilance étant en général sous-évaluée puisque l’on dit que seulement 5 à 6% des cas sont signalés (source antérieure au Covid-19 donc non suspecte), on peut estimer que nous sommes probablement plutôt face à circa 20 000 morts de la vaccination anti-covid en France. Sur 46 millions de double-vaccinés c’est peut-être une paille. Jusqu’à ce que ce soit vous, votre conjoint ou vos enfants.

Beaucoup d’entre nous connaissent des gens morts de façon un peu brutale et étonnante, en général d’une crise cardiaque, mais aussi éventuellement d’un AVC ou autre accident de type thrombotique. C’est notre cas. Et à chaque fois aucune autopsie n’a été exécutée ou bien ce fut « circulez, y a rien à voir ». Soit la personne est âgée et c’est la vieillesse, soit elle est plus jeune et c’est l’accident. Autour de la quarantaine ou la cinquantaine, ça arrive parfois. Et dans la situation dramatique qui les saisit, les familles en deuil n’ont pas nécessairement le réflexe ni l’envie de demander une autopsie.

Le Pr McCullough, courageux et éminent professeur, s’inquiète sur les myocardites qui surviennent et la particularité de celles issues de la vaccination :

Ce lundi soir 1er novembre, un footballeur s’est effondré en plein match. Anecdotique, mais ce genre d’évènement semble être devenu plus courant. Peut-être s’agit-il d’un biais pour les horribles anti-vax que nous sommes, mais cela mériterait a minima d’être étudié de près lors d’une enquête épidémiologique sérieuse.

Le prestigieux journal anglais The Times fait part d’une forte augmentation de crises cardiaques dans l’ouest de l’Écosse. Aucun rapport n’est fait avec le vaccin, mais quelques liens sont opérés avec le Covid-19 ou la situation particulière de crise sanitaire. Nous soumettons tout de même cet article à la sagacité de nos lecteurs.

Une traduction E&R.


Les experts de la santé sont déconcertés par la forte augmentation d’un type de crise cardiaque courant et potentiellement mortel dans l’ouest de l’Écosse.

Au cours de l’été, le nombre de personnes transportées d’urgence au Golden Jubilee National Hospital de Clydebank avec des artères partiellement obstruées coupant l’approvisionnement en sang du cœur a augmenté de 25 %. En règle générale, le centre, qui est le plus grand de ce type au Royaume-Uni et traite les patients de cinq régions sanitaires, reçoit 240 patients par mois souffrant de cette forme de crise cardiaque, mais ce chiffre est passé à plus de 300 en mai, juin et juillet de cette année.

Les médecins ont cherché un modèle parmi les patients afin de déterminer si un accès moindre aux contrôles de santé pendant la pandémie ou des antécédents d’infection par le virus Covid-19 pouvaient l’expliquer, mais ils n’ont trouvé aucune tendance évidente.

Mitchell Lindsay, cardiologue consultant principal au Golden Jubilee, a déclaré : « Rien ne prouve que ce soit la conséquence d’un retard dans les soins ou d’une occasion manquée. Il est probable que cela soit dû à une multitude de facteurs : sédentarité des gens avec le confinement, stress, personnes ignorant les symptômes parce qu’elles ne veulent pas se présenter à l’hôpital. Il y a probablement cinq à dix causes, toutes liées entre elles ».

Les crises cardiaques sont classées selon une mesure qui montre l’ampleur des dommages infligés à l’organe. Le nombre d’infarctus dits STEMI (infarctus avec élévation du segment ST (STEMI) anciennement appelé « infarctus avec onde Q » - NDT), qui se caractérisent par des lésions cardiaques importantes, enregistré au Golden Jubilee est resté stable pendant une décennie, à environ 750 par an. Pourtant, le nombre d’infarctus du myocarde de type N-STEMI (infarctus sans élévation du segment ST (STEMI) anciennement appelé « infarctus sans onde Q » - NDT), où les lésions tissulaires sont moins importantes, mais où le risque de décès est le même, a augmenté au cours de l’été.

Les services d’urgence d’Écosse ont signalé une augmentation du nombre de patients gravement malades nécessitant un lit d’hôpital cet été. Le manque de capacité hospitalière a entraîné de longs délais d’attente dans les services d’urgence ainsi que des files d’attente d’ambulances aux portes des hôpitaux.

Le Golden Jubilee accueille des patients victimes de crises cardiaques provenant de NHS Greater Glasgow and Clyde, Dumfries and Galloway, Ayrshire and Arran, Forth Valley et Highlands. Il a fait passer le nombre de lits de cardiologie de 29 à 42, soit une augmentation de 44 %, pour aider les hôpitaux de première ligne de la région à faire face à l’augmentation de la demande. En général, les victimes de crises cardiaques qui subissent des examens et des traitements au Golden Jubilee sont renvoyées vers des hôpitaux d’urgence plus proches de leur domicile pendant leur convalescence, mais le centre garde désormais les patients dans ses services jusqu’à ce qu’ils soient prêts à rentrer chez eux, afin de soulager la pression qui s’exerce ailleurs.

Le service de Lindsay effectue plus de procédures d’angioplastie, qui consistent à placer un stent à l’intérieur d’un vaisseau sanguin pour l’ouvrir et maintenir le flux sanguin vers le cœur, que tout autre hôpital au Royaume-Uni. Il s’agit du premier centre de cardiologie en Écosse à déployer une nouvelle technologie utilisant des lasers infrarouges et une intelligence artificielle pour mesurer l’étendue de la maladie dans une artère et déterminer la taille du stent nécessaire. Cette approche, fournie par la société de soins de santé Abbott, est censée garantir que les stents sont posés avec plus de précision, améliorant ainsi la santé des patients sur le long terme.

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