24 septembre 2021

La "harcelosphère" : de l'obscène aux menaces

 

ENQUÊTE - Un an et demi de pandémie COVID-19. Un an et demi de "fraudes scientifiques", de problèmes et de mensonges relatés dans la tribune Diagnostic, traitements et vaccin : panorama d’une escroquerie. Cette tribune mettait en avant certains des dysfonctionnements sur la crise, sans en mettre à jour les mécanismes. Une analyse qui demandait une enquête complémentaire sur les attaques incessantes virant à l'obsession et au harcèlement envers l’IHU-Méditerranée et le Pr Raoult - ces derniers ayant porté les affaires en justice comme la plainte contre la Pr Karine Lacombe ou contre le Pr Raffi, comme l'a expliqué Me Grazzini avocat du Pr Raoult.

Nous nous sommes plongés plusieurs mois dans ces réseaux afin d’essayer de comprendre où et comment sévissent les principaux acteurs des actions contre l'IHU-Méditerranée, le professeur Raoult, et le professeur Chabrière, l'un de ses principaux collaborateurs, professeur de biochimie.

À travers moult pièces ramenées des réseaux sociaux, dont Twitter, nous avons pu observer un "harcèlement de meute", méthodiquement organisé avec une cagnotte, des "activistes chef d'orchestre" menant une cabale, parsemée de grossièretés sans nom, mêlant immaturité, scatologie, références sexuelles, insultes, parfois menaces d'attentat ou d'atteinte à la personne. La tribune récente publiée par FranceSoir a fait l’objet d’une conférence de presse organisée par l’association Citizen4science, sans qu'ils ne prennent en compte les précisions apportées par la rédaction de FranceSoir, préférant crier au scandale dans le confort de l'entre-soi et sans aborder le fond du problème sur la gestion de la crise.

Rappelons pour commencer les menaces du pseudo "Sonic_urticant" sur Twitter, professeur de mathématiques dans l'Isère au Grésivaudan, à l'encontre du sénateur Alain Houpert, menaces ayant conduit à un dépôt de plainte.

De telles menaces ne laissent pas indifférent. Une question se pose : un professeur, ayant la responsabilité d'enseigner, peut-il s'exprimer ainsi ? Une telle violence verbale n’a-t-elle pas attiré l’attention des enquêteurs, ou de sa hiérarchie ?

Voici donc exposé le comportement des détracteurs du professeur Raoult. En prenant le temps d’aller au bout de l’enquête, le lecteur prendra conscience de la mécanique par laquelle un des plus grands scientifiques du monde, connu, reconnu, découvreur de virus, auteur d'un nombre impressionnant de publications ayant fait avancer la science, dont la France aurait dû s'enorgueillir, a pu être ravalé, par une cohorte d’individus animés par de mauvais sentiments et utilisant des moyens peu reluisants, au rang de "charlatan criminel".

Le commencement – les acteurs principaux

Afin de planter le décor, énumérons les acteurs principaux, pour beaucoup issus de la mouvance "No Fake Med", et de la "zététique" (les ayatollahs du doute à géométrie variable) : nous avons analysé leurs écrits, et essayé d'identifier une coordination éventuelle de leurs agissements.

On aurait pu commencer en 2008 avec l’attribution des IHU, qui avait entraîné des tensions entre les pontes de l’infectiologie. Le Pr Delfraissy n'a pas vu son projet d’IHU accepté au terme de l’analyse des dossiers. Les IHU sont ces instituts hospitaliers voulus par le président de la République Nicolas Sarkozy, qui avaient pour objectif de revaloriser la recherche française et de créer des pôles régionaux d’expertises. Les médecins sont, depuis leur plus jeune âge, formés à concourir les uns contre les autres, les meilleurs trustant les rôles, les spécialités les plus prestigieuses ou demandées, puis chemin faisant la fonction de PU-PH (professeur d’université-praticien hospitalier), qui est une consécration pour la plupart. Hormis les pontes qui en veulent plus : plus de publications, plus de responsabilités. L’envers du décor de la médecine pourrait faire l’objet d’un article à lui tout seul. Ceci contribue à expliquer certaines animosités qui règnent dans ce milieu.

À commencer par le le professeur Raffi, chef du service des maladies infectieuses à Nantes, qui a adressé des menaces au professeur Raoult. Le Canard enchaîné l'a relaté dans un article. Il a ensuite été condamné au pénal pour ces agissements.

Certains chefs d'orchestre actuels de la cabale sont :

  • @Sonic_urticant
  • l'association "Citizen4Science", une association créée en 2020 pour défendre la science - proche de Karine Lacombe, co-organisatrice d'une conférence de presse récente dénonçant "harcèlement" et "menaces" contre les médecins, à laquelle ont participé notamment le Dr Marty ou le Dr Barraud.
  • le collectif Fake Med, une association créée en 2018 dont le président est Cyril Vidal, et certains membres proches de Citizen4Science. D'autres au contraire ont gardé leurs distances, voire les ont attaqués publiquement. Ce collectif a été beaucoup questionné pour les propos plutôt violents de certains de ses membres pendant la crise

Les « Sonic_Urticant leaks »

Un utilisateur de Twittter nous l'a raconté : après quelques jours d'activité sur le réseau, essentiellement consacrée à dire du mal de Didier Raoult, il entre en contact avec le fameux Sonic. La vie de ce dernier, comme d’ailleurs de plusieurs autres comptes, semble s'organiser autour de Twitter, avec une obsession quasiment pathologique contre l’IHU et plus particulièrement les professeurs Raoult et Chabrière, et de la délation à l'Ordre des médecins de tous ceux qui ne sont pas de son avis.

Le professeur Chabrière, avec un passé de militaire réserviste, a bien commencé par répondre avec humour, parfois provocateur et grinçant ; il en a été quitte pour une vague de messages d'insultes particulièrement choquante.

Un courriel reçu de Sonic et partagé de nombreuses fois comprend des documents sur le Pr Chabrière - on peut relire les mêmes instructions.

Contacté par FranceSoir, M. Limousin n'a pas souhaité répondre, ce qui n'a pas manqué d'être relevé sur les réseaux sociaux :

Rappel de l’activité de Sonic - publié dans la tribune du « médecin résistant ». 

Ce comportement est-il celui d'un milicien n'hésitant pas à dénoncer les médecins ?

Sonic affiche clairement et en détails les objectifs à l'encontre de l'IHU et du Pr Raoult : l'isoler, le discréditer, le poursuivre juridiquement.

Une cagnotte a donc été mise en place pour payer les frais engendrés par le harcèlement et les plaintes du pseudonymé Sonic_urticant, gérée par un réparateur de téléphone dénommé Patrick Detlefsen, lui aussi très actif et virulent sur Twitter. Detlefsen n'hésite pas à lister les actions de Sonic comme la tribune dans Libération ou le Monde, ou même un rôle important dans le reportage "Enquête exclusive" à charge contre l'IHU.

Sonic reprend ces actions à son compte, comme la plainte à l'Ordre contre Didier Raoult, la plainte à la SPILF ainsi que de nombreux échanges avec des journalistes, pour dit-il "rétablir la vérité". Il exprime avoir aussi été en contact avec un conseiller du ministre de la Santé Olivier Véran.

Sonic explique à notre indicateur de nombreuses actions envisagées, comme la rétraction de l'article phare Gautret et al, ou l'ambition de "libérer la parole des thésards". Il s'attribue en outre le fait d'avoir "rétabli la vérité" dans les pages Wikipédia et d'avoir fait "virer" Mme Wonner de son groupe parlementaire. Il n'est donc pas étonnant que devant une telle liste d'actions, il ait besoin de sa cagnotte.

De plus, il projette une plainte au pénal contre le Pr Raoult - de façon surprenante, il demande à notre indicateur de porter la plainte pour lui.

Les autres membres de l'IHU ne sont pas en reste - Sonic déclare vouloir "les calmer", ayant de nombreux contacts parmi les journalistes spécialisés.

La mouche du coche donneuse de leçons appelle au peloton d’exécution : @XavierHugonet producteur déclaré "juriste expert", postant des articles de loi menaçants, est fier de signaler à Pharos tout message prétendument borderline, avec l'avoir archivé sur son "serveur tiers". Il envoie de nombreuses personnes directement devant le peloton d'exécution sans autre forme de procès.

Sans connaissance médicale, il n'hésite pas à qualifier le Pr Raoult de "charlatan" et se flatte d'avoir contribué à faire désavouer certains scientifiques.

Deux choristes apparaissent à leur tour : "Doc Amélie for you" et Anne Barounia : leur intérêt dans l'affaire demeure limité, si ce n'est une étonnante agressivité.

Les leaks révélent l'existence d'un lien entre "Sonic_urticant" et l'association Citizen4Science, dont fait partie le professeur Karine Lacombe, qui relaie les messages de comptes orduriers (Dr Damien Barraud entre autres). Karine Lacombe doit désormais répondre de ses déclarations publiques, éventuellement liées à ses conflits d'intérêts, en correctionnelle.

Citizen4Science aurait pour but de rassembler citoyens et scientifiques dans la défense de la "doxa", pensée unique sévissant depuis le début de la pandémie, reléguant tout avis dissident au qualificatif de "complotiste". Rappelons que cette association a constitué, hors des clous légaux, une liste de médecins considérés, selon leurs critères, comme "déviants", avec mention de leurs pratiques (homéopathie par exemple), de leur activité et de leur affiliation à l'Ordre des médecins. D'après nos informations, cela a fait l'objet d'un constat d'huissier, tenu à disposition du procureur de la République et de la CNIL. Nous voyons dans les leaks illustrés que "Sonic_urticant" était au courant, et l'illustration du rôle d'une certaine Alizée Renault.

Implication de Jean-Daniel Flaysakier, la présence de commentaires très libres sous la bienveillance des organisateurs

Un tweet d’un certain « j.daniel Flaysakier » (39 000 abonnés à ce jour), le 10 février dernier, se présentant comme traitant le cancer du sein, atteste la présence du Dr B. dans ce fichier, corroborant l’existence du fichage illicite de cette personne. Il est vraisemblable que cette ligne ait été renseignée par ce Dr Flaysakier puisqu’il tweetait sur cette affaire en 2018 et 2019 et qu’il a consacré une partie de son blog à la vaccination contre le tétanos, où à chaque fois, il utilise la même terminologie inexacte « radié à vie » que dans le fichier, qu’enfin, il est domicilié dans le même département (Indre-et-Loire, chef lieu Tours) que le Dr B. Outre le caractère illicite de cette mention, on mentionnera le caractère inexact de la mention « radié à vie » : le dispositif n’a pas parlé de « radiation à vie » mais seulement de "radiation" (la chambre disciplinaire rappelle la possibilité d’être réinscrit au bout de trois ans comme le prévoit l’article L. 4124-8 du Code de la santé publique). Le message controversé a été retweeté immédiatement par Citizen4Science et « Alizée Renault » avec des commentaires encourageant cette pratique.

Implication de William Audureau (journaliste aux "Décodeurs" du Monde)

Le 25 février dernier, à 20h34, le journaliste William Audureau, publie un tweet avec un lien vers son article du "Monde", qui sous prétexte de « vérification » accumule les prises de position partiales en vue de discréditer les signataires du collectif Santé Libre. Ce tweet indique ouvertement qu’il s'appuie sur ce fichage illicite de l’association "Citizen4Science" mais l’article est titré ainsi : « Covid-19 : derrière les « 30 000 médecins » de Coordination santé libre, une galaxie de rassuristes, naturopathes et citoyens en colère » 

« Ce collectif, qui revendique le soutien de dizaines de milliers de généralistes, fait la promotion d’un protocole de soins ambulatoires contesté contre le Covid-19. Or selon un recensement indépendant, ce collectif ne compte que 1 300 médecins ». Dès lors, ce journaliste a clairement participé au délit de fichage d'opinions, puisqu’il admet qu’il l’a vérifié, et qu'il en détient une copie. En est-il également le commanditaire ? Il est clairement indiqué dans le fichier Excel que l’une des finalités était de « bousiller » le collectif et ses signataires dans un article.

Implication de Mme Fabienne Blum-Pinson, présidente de Citizen4Science, liée à l’industrie pharmaceutique, et son identification 

Le 1er janvier 2021, Laure Dasinieres, journaliste indépendante travaillant notamment pour Heidi news, Slate, anciennement "le Figaro", et liée au collectif "Fakemed", pour lequel elle s'est notamment occupée de communication, écrit un "thread" sur l’association Citizen4Science, dans lequel elle met en évidence son caractère nébuleux très lié à l’industrie pharmaceutique, « qui ne sent pas bon ». 

Notamment, elle révèle que la présidente s’appelle en fait Fabienne Blum-Pinson, qu’elle est présidente de la société Foxtrot Partners, qui, après avoir fait du courtage d’assurance pour animaux, fournit maintenant des traductions médicales pour de multiples laboratoires pharmaceutiques. Les autres membres du Conseil d’administration sont également liés à l’industrie pharmaceutique. La correspondance entre Blum et Pinson, semblait se faire via le prénom (Fabienne) et l’identité de l’adresse. "Militante numérique" sous le pseudo @zenutopia1 depuis des mois, Fabienne Blum-Pinson a depuis dévoilé qu'elle tenait ce compte.

Pour finir quant à cette association, le Dr Patrick Mercié, fondateur de Citizen4science, a porté plainte contre l’équipe du Pr Raoult pour charlatanisme (comme le Dr Hervé Maisonneuve), sans succès. Ils sont à leur tour poursuivis pour dénonciation calomnieuse.

Sonic déclare en outre que la liste des médecins est l'idée de Citizen4Science et d'@AlizeeRenault.

Autour de cette association Citizen4Science gravite un certain Lonni Besançon, chercheur en post-doctorat, qui a écrit une lettre et initié une pétition afin de défendre une autre harceleuse de l'IHU, Elisabeth Bik.

Cette lettre associe des auteurs, dont la plupart sont très actifs dans l'organisation du harcèlement dont est victime l'IHU.

La docteur en biologie Elisabeth Bik dont parle cette lettre, probablement également atteinte d'une névrose obsessionnelle à l'égard du professeur Raoult, passe ses journées à analyser ses publications, à la recherche d'erreurs ou "de fraude", quand elle n'essaie pas d'extorquer de l'argent à l'IHU

Elisabeth Bik, proche de tout ce petit groupe, a elle-même modifié son profil, comme l'a relevé @VirusWar - elle a enlevé la liste des types de clients. Et elle s’est dite « doxxée » (victime de divulgation de données personnelles) par le Pr Chabrière qui aurait révélé son adresse. Pourtant celle-ci est publiée sur son propre site et en accès libre !

Lonni Besançon, "chercheur", n'hésite pas à se livrer à des écrits extrêmement vulgaires, à connotation sexuelle, avec un souci particulier concernant les pratiques bucco-génitales, illustrant une capacité limitée d'argumentation.

Parmi ces auteurs, l'omniprésent Dr Nathan Peiffer-Smadja

Ce jeune médecin, interne il y a encore quelques mois, a fait l'objet d'un article du Collectif Citoyen dénonçant son comportement agressif. Son nom est apparu comme par enchantement dans la version finale d'une méta-analyse référencée alors qu'il n'était pas présent dans la version preprint. Cet acte constitutif d'une potentielle fraude a été déclaré à Prospero (registre international pour les méta-analyses où les auteurs enregistrent leurs intentions et méthodologie avant analyse) et à la publication.

Son ami le docteur Hervé Maisonneuve, parangon de "l'intégrité scientifique", sera peut-être déçu en l'apprenant. Notons que le Dr Nathan Peiffer Smadja collectionne les plaintes à l'Ordre des médecins et au pénal : parmi elles, il est l'objet d'une plainte à l'Ordre du Pr Perronne, ainsi que de l'association "Laissons-les prescrire", et du journaliste Jean-Bernard Gervais, pour l'instant. Ce qui n'était pas très fin de sa part a été d'insulter l'avocat Maître Di Vizio. Ce dernier défend certains prévenus (accusés de harcèlement contre Nathan Peiffer-Smadja) lors d'un procès en correctionnelle dont l'audience, qui devait se tenir le 15 septembre, a été renvoyée au printemps prochain.

Il a par ailleurs faussement accusé d'antisémitisme (dans une habituelle posture de victimisation) le journaliste Jean-Bernard Gervais, qui a ensuite malheureusement perdu son travail. « D’après nos sources, l’ex-employeur de Jean-Bernard Gervais a subi des pressions, en particulier de l'ancien journaliste Jean-Daniel Flaysakier, très proche de Martin HirschMathias Wargon et Damien Barraud. Ces trois-là ont aussi menacé de contacter les annonceurs de Whats'up Doc pour dénoncer l'article contre Damien Barraud. Ils ont lancé des appels massifs au désabonnement ». Celui-ci a déposé une plainte en retour pour dénonciation calomnieuse.

Ceci sera bien ennuyeux pour lui, car nous savons que ce jeune médecin, interne il y a un an, postule déjà pour un poste de maître de conférences des universités (MCU-PH) ! Il sera peut être difficile de convaincre du bien-fondé de cette nomination les médecins de l'équipe du Pr Raoult qui siègent au conseil universitaire ; voire les autres, étant donné les propos particulièrement outranciers de ce jeune Icare. Il n'a pas été très intelligent de sa part, en vue de sa potentielle nomination, de se moquer du Pr Parola.

La partie ne s'annonce pas gagnée puisque le Collège des Universitaires des Maladies Infectieuses et Tropicales (CMIT) aurait décidé d'exclure tout médecin visé par une plainte.

Ce jeune médecin a été adoubé par le professeur Yazdan Yazdanpanah (membre du Conseil scientifique du gouvernement, directeur de REACTing, et pétri de conflits d'intérêts, bien qu'il s'en défende en disant avoir "arrêté ses liens avec les laboratoires depuis 2017"). Il travaille à l'hôpital Bichat et est particulièrement actif sur les réseaux sociaux. S'il n'a pas de conflit d'intérêt direct avec ce laboratoire, nous remarquons qu'il est très proche de son mentor, ce qui pourrait expliquer qu'il ait pu écrire que ce médicament était recommandé (et donc en faire la promotion), alors que ce n'était pas le cas.

Il n’hésite par ailleurs pas à usurper le titre d'infectiologue, ou du moins l'anticiper : il ne peut se revendiquer "infectiologue" qu'après un an de clinicat, ce qui n’est actuellement pas le cas.

Ce jeune homme a par ailleurs de mauvaises fréquentations. Voyez ce qu'écrit et comment se comporte l'un de ses co-auteurs, le Dr Rebeaud, biochimiste à l'Université de Lausanne, sur Twitter, mais aussi sur pubpeer (site où l'on peut commenter des publications).

Exemples de messages outrageants commis par le jeune médecin :

Le Dr Damien Barraud, figure incontestée de l'insulte et du harcèlement anti-Raoult 

Le Dr Nathan Peiffer-Smadja affiche une proximité de circonstance avec le Dr Damien Barraud, figure de proue des anti-Raoult sur les réseaux. Ce médecin réanimateur (élu récemment au conseil de l'Ordre de son département), se fait remarquer depuis le début de l'épidémie par la constance de son attitude outrageante et insultante, au défi de toute bienséance. Enumérons simplement : 

1. une activité anonyme tout d'abord, de harcèlement de l'IHU ; l'institut l'a vite reconnu et publié une missive à son encontre

2. de nombreux comptes Twitter suspendus en raison de son activité enfreignant la bienséance :

3. des insultes, et de la diffamation. Un médecin qui n'hésite pas à regarder avec délectation les patients « crever les yeux ouverts » cf. tweet ci-dessous.

4. des liens que nous avons remarqués avec certains "influenceurs" : 
- Citizen4Science,
- le professeur Karine Lacombe
- le docteur Jérôme Marty - président du syndicat UFML, médecin de plateau télé et boulimique du tweet (voit-il encore des patients ? cette semaine, il était très disponible sur Doctolib), qui s'étonne des réactions hostiles à son égard.
- le docteur Mathias Wargon, mari de la ministre déléguée au Logement Emmanuelle Wargon, avec qui il agit en compérage sur Twitter : le duo Barraud-Wargon !
- le docteur François Morel, dont les invectives à tendance scatologique pullulent sur Twitter. Il propose en outre « un octogone » au Pr Chabrière (se battre en duel !) Est-ce une menace ?

Le Dr Barraud a de nombreux soutiens et liens amicaux : les noms sus-évoqués relaient pour la plupart ses messages.

La confraternité ne parait pas faire partie des considération du Dr Barraud qui prétend vouloir émasculer un professeur d'université, ou qui n'hésite pas à traiter les membres de l'IHU de fraudeurs, ou d'escrocs. 

Si cela ne suffisait pas encore, voici le "best of" des sorties de ces "figures" de la "harcelosphère", à l'égard du Pr Raoult. Les adhérents du syndicat UFML (Union française pour la médecine libre - sic) vont avoir la nausée.

Toutes ces personnes agissent de concert : citons le Dr Christian Lehmann, pourfendeur de l'IHU lui aussi.

Le Dr Florian Zores, un journaliste militant banni de Twitter, Leonid Schneider... la liste est assez longue. Ou encore Alexander Samuel, docteur en biologie moléculaire, ex-Gilet jaune activiste et professeur de mathématiques, qui ne bronche pas quand un de ses interlocuteurs suggère de commettre des attentats contre l'IHU... Il faisait partie des scientifiques dénoncant la violence à leur encontre lors de la conférence de presse de Citizen4Science - ce jour là il avait donc oublié ses échanges de novembre 2020. 

Alexander Samuel tient également un blog dans lequel il compare très agressivement le Dr Raoult et son entourage à des nazis

L’IHU a porté plainte contre Leonid Schneider et Alexander Samuel pour injures et diffamation.

Voici donc réunis quelques éléments de preuve d'une cabale virant au harcèlement structuré, organisé à l’encontre du Pr Raoult et des liens reliant les différents acteurs. Devant une telle débauche de violence, le Pr Raoult et les membres de l'IHU, forts de leur approche scientifique, de la reconnaissance internationale de leur travail de soin et de la qualité de leur production scientifique, ont d'abord gardé leur calme, avant de prendre les mesures nécessaires pour défendre la probité et la réputation de l'IHU et de ses équipes. C'est pour cela que l'IHU a porté ces affaires devant la justice, qui ne font l'objet d'aucun commentaire public tant qu'elles sont en cours.

De manière plus déconcertante, cette violence non-confraternelle a probablement contribué à un déni de soin pour de nombreux malades, en empêchant la tenue d'un réel débat scientifique. Des milliers de morts auraient-elles pu être évitées, comme l'écrit le Pr Perronne dans son livre ? L'analyse des différences dans certains pays tendrait à le démontrer. De nombreuses actions juridiques en responsabilité sont d'ores et déjà engagées, ainsi que des plaintes à la Cour pénale internationale.

Cette enquête, réalisée sur plusieurs mois, a été conduite par la rédaction de FranceSoir avec le soutien du Collectif Citoyen. Nous tenons à disposition des autorités toutes les preuves de ces propos et agissements. Les témoignages supplémentaires ou autres éléments pouvant compléter cette enquête peuvent être envoyés à cette adresse : harcelosphere [at] francesoir.fr.

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