Ce samedi 15 mai, RTL diffusera un entretien inédit d'Elise Lucet avec Eric Dussart. Au cours de cet échange, elle évoquera une découverte de taille que les équipes de Cash Investigation ont faite concernant la Carte Vitale.
Grâce à ses interviews coup de poing et ses enquêtes choc, Elise Lucet s'est construit une réputation de journaliste chevronnée. Le prochain numéro de Cash Investigation, diffusé le 20 mai prochain sur France 2, ne fera que renforcer cette impression. En effet la vedette du petit écran y dévoilera un sujet consacré à nos données personnelles et la façon dont elles sont récupérées par des entreprises commerciales. Celles-ci sont la plupart du temps utilisées pour nous proposer des publicités adaptées à nos besoins. Mais Eric Dussart ne s'attendait probablement pas à la révélation que lui a faite la journaliste dans son émission On refait la télé, diffusée sur RTL. Dans un extrait dévoilé en avance par Télé-Loisirs, Elisa Lucet affirme que nos données personnelles seraient transmises à des sociétés par le biais de la Carte Vitale ! “Ça été une énorme surprise pour nous", a concédé l'ex-épouse de Martin Bourgeois.
Elise Lucet fait une révélation de taille sur RTL
C'est en fouillant dans les dossiers de la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés) que Linda Bendali, membre de l'équipe d'Elise Lucet, aurait fait cette découverte stupéfiante. "Elle est tombée sur cette autorisation de la CNIL qui a été donnée à une société privée qui est juste le leader mondial des data de santé dans le monde qui s’appelle IQVIA, et donc IQVIA a eu l’autorisation de passer un partenariat avec les pharmacies ce qui fait qu’à chaque fois que vous présentez votre carte vitale dans une pharmacie, toutes les données de ce que vous achetez médicaments ou parapharmacie, absolument tout, va dans un logiciel", a souligné l'animatrice.
Aux yeux d'Elise Lucet, il s'agit d'un véritable scandale puisque la loi stipule que le consentement explicite d'un patient doit être demandé. Pour se défendre, le patron d'IQVIA France a toutefois précisé que ces données de santé étaient anonymisées, c'est à dire transmises sans le nom et prénom des concernés. "Le problème, c’est que dans l’enquête de Cash investigation, on prouve que cette anonymisation par le nom et le prénom, c’est faux. Nous ce qu’on a prouvé, c’est que jusqu’alors si par hasard, on avait demandé à un patient son autorisation et qu’il l’avait refusé, le logiciel faisait qu'on ne pouvait pas enlever un seul patient de ce dernier", a nuancé Elise Lucet. Une démarche qui aurait finalement été rendue possible depuis son interview avec le patron d'IQVIA France. Reste que cette affaire fait sacrément froid dans le dos...
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