Fustigée pour sa mauvaise gestion de la crise sanitaire, l’ex-candidate à la mairie de Paris intègre le cabinet du directeur général de l’Organisation mondiale de la santé.
Revoilà Agnès Buzyn. Depuis son échec cuisant aux élections municipales parisiennes, l’ancienne ministre de la Santé s’est faite discrète, si l’on occulte ses auditions par les différentes commissions parlementaires sur sa gestion catastrophique de la crise du Covid-19. Malgré un bilan peu flatteur au ministère de l’avenue de Ségur, Agnès Buzyn a été débauchée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), pour intégrer le cabinet du directeur général, en Suisse, a-t-elle annoncé à L’Opinion. Elle quitte donc son poste de conseillère du 17e arrondissement de Paris, où elle n’a en réalité jamais siégé.
Un retour en politique dans les prochaines années ?
A Genève, l’ex-ministre s’occupera des affaires multilatérales. Elle devient l’ambassadeur du directeur général de l’OMS auprès du G7, de l’ONU ou encore de la Fondation Bill Gates. Avant cela, le nom de l’ancienne candidate avait été évoqué pour prendre la présidence d’Universcience, un établissement public regroupant le Palais de la Découverte et la Cité des sciences et de l’industrie de Paris. Mais l’actuel directeur de la structure avait finalement été reconduit dans ses fonctions début décembre, sur proposition de la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, rapportait Le Monde.
Le prix du silence. Agnès Buzyn propulsée par l'Elysée au coeur de l'OMS, avec un salaire de 15.000e nets d'impôts.
— Juan Branco ✊ (@anatolium) January 5, 2021
Le Quai d'Orsay a dû débarquer une diplomate française, envoyée aux Philippines, pour l'y recaser.
L'indécence.
Le gouvernement et l'OMS organisent son impunité : https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b3707_projet-loi.pdf
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