18 octobre 2020

Paris : la BAC de nuit traque les soirées clandestines



Depuis la fermeture des lieux festifs, les fêtes illégales se multiplient et les «tapages» ont explosé de 34 %.


Samedi 23 heures, la Ford Mondeo de la «BAC N 75», la mythique brigade anti-criminalité de nuit, file toutes sirènes hurlantes à 80 km/h vers le cœur de Paris. Les façades des immeubles défilent à une vitesse accélérée à mesure que la berline avale le bitume. Bien sanglé sur le siège passager, le commissaire divisionnaire Dimitri Kalinine écoute les ondes radio qui égrènent les opérations eu cours, des signalements de suspects ou les codes d’accès à des appartements où des équipages doivent intervenir. «La fin de semaine est plutôt giboyeuse», lâche ce chef de service placé à la tête de 140 policiers chevronnés, spécialisés dans l’interpellation en flagrant délit d’agresseurs, de cambrioleurs et de voleurs à l’arraché. Mais cette nuit, sans rien lâcher de son «cœur de métier», le commissaire Kalinine et ses hommes ont dans le viseur une autre mission, devenue elle aussi prioritaire depuis la crise sanitaire: la dispersion d’un rassemblement sauvage, sur la place du Panthéon.


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