La capitale et les départements de la petite couronne pourraient entrer en « zone d’alerte maximale » dès lundi. Lille, Toulouse, Lyon, Grenoble et Saint-Etienne ont une semaine pour redresser la barre.
Les chiffres du week-end seront donc décisifs pour Paris et les autres métropoles où les indicateurs sont au rouge. S’ils ne s’améliorent pas, a dit Olivier Véran ce jeudi soir, « l’Etat prendra ses responsabilités pour protéger la population » et appliquera les mesures déjà en vigueur à Marseille et en Guadeloupe.
Seuls les restaurants pourraient faire exception à la règle : le gouvernement a rencontré des représentants du secteur qui lui ont soumis des propositions pour renforcer les règles sanitaires et va les étudier. Sous réserve d’acceptation, puis de validation par le Haut conseil de la santé publique, les restaurants pourraient rester ouvert.
Pourquoi les bars (entre autres mesures supplémentaires) ? Espaces clos, gens proches les uns des autres et sans masque, c’est l’une des explications fournies par le ministre de la Santé au cours de intervention qui était en réalité une « leçon de Covid » :
« Je voudrais d’abord vous parler du coronavirus… »
Ce jeudi soir, professeur Véran a fait de la pédagogie, accompagné d’un intervenant du Conseil scientifique, l’épidémiologiste Arnaud Fontanet, qui a lui fait la leçon sur les modélisations et l’estimation des trajectoires en fonction du taux de reproduction du virus, le fameux R.
Graphiques à l’appui, on a ainsi appris que les villes d’Auvergne-Rhône-Alpes devraient, si la circulation du virus ne ralentit pas, passer en état d’urgence sanitaire le 12 octobre. Ce seuil-qui-fait-peur serait franchi le 16 octobre en Ile-de-France et le 21 octobre dans les Hauts-de-France.
« Notre objectif est de faire mentir ces modèles »
Le ministre de la Santé a tenté de mobiliser, insistant sur la concertation et « la recherche de consensus en toutes circonstances » avec les élus locaux – excepté pour Saint-Etienne, dont le maire n’a pas encore été contacté.
Son intervention fut donc un exercice de pédagogie, mais aussi un avertissement. Avec comme tout professeur sait le faire, la désignation de bons élèves pour remonter le moral de la classe : Bordeaux et Nice, avec Marseille « sur la bonne voie ».
Pour Lyon, Grenoble, Saint-Etienne, Lille et Toulouse, on peut traduire que des efforts sont à faire sous peine de devoir « diminuer drastiquement les interactions sociales ». Quant à Paris et la petite couronne, les dés sont peut-être déjà jetés puisque le délai du week-end doit servir à confirmer des chiffres déjà mauvais.
Seuls les restaurants pourraient faire exception à la règle : le gouvernement a rencontré des représentants du secteur qui lui ont soumis des propositions pour renforcer les règles sanitaires et va les étudier. Sous réserve d’acceptation, puis de validation par le Haut conseil de la santé publique, les restaurants pourraient rester ouvert.
Pourquoi les bars (entre autres mesures supplémentaires) ? Espaces clos, gens proches les uns des autres et sans masque, c’est l’une des explications fournies par le ministre de la Santé au cours de intervention qui était en réalité une « leçon de Covid » :
« Je voudrais d’abord vous parler du coronavirus… »
Ce jeudi soir, professeur Véran a fait de la pédagogie, accompagné d’un intervenant du Conseil scientifique, l’épidémiologiste Arnaud Fontanet, qui a lui fait la leçon sur les modélisations et l’estimation des trajectoires en fonction du taux de reproduction du virus, le fameux R.
Graphiques à l’appui, on a ainsi appris que les villes d’Auvergne-Rhône-Alpes devraient, si la circulation du virus ne ralentit pas, passer en état d’urgence sanitaire le 12 octobre. Ce seuil-qui-fait-peur serait franchi le 16 octobre en Ile-de-France et le 21 octobre dans les Hauts-de-France.
« Notre objectif est de faire mentir ces modèles »
Le ministre de la Santé a tenté de mobiliser, insistant sur la concertation et « la recherche de consensus en toutes circonstances » avec les élus locaux – excepté pour Saint-Etienne, dont le maire n’a pas encore été contacté.
Son intervention fut donc un exercice de pédagogie, mais aussi un avertissement. Avec comme tout professeur sait le faire, la désignation de bons élèves pour remonter le moral de la classe : Bordeaux et Nice, avec Marseille « sur la bonne voie ».
Pour Lyon, Grenoble, Saint-Etienne, Lille et Toulouse, on peut traduire que des efforts sont à faire sous peine de devoir « diminuer drastiquement les interactions sociales ». Quant à Paris et la petite couronne, les dés sont peut-être déjà jetés puisque le délai du week-end doit servir à confirmer des chiffres déjà mauvais.
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