Il est interdit d’expliquer qu’il n’y a rien de généreux dans notre accueil.
Rien.
Cela peut donner bonne conscience, mais la réalité c’est que nous faisons venir des immigrés pour de bien mauvaises raisons notamment économiques.
Combien d’immigrés dans les sous-traitants de l’industrie du nucléaire ?
Combien d’immigrés dans les champs de Champagne de la Veuve-Cliquot qui n’est pas du mauvais vin d’entrée de gamme que je sache !
Parce que cette histoire est emblématique d’une immigration qui ne peut pas nourrir dans la durée de choses positives, parce qu’il s’agit ici, ni plus ni moins que d’exploitation de la pire espèce.
Des vendangeurs de Champagne traités comme des esclaves par des sous-traitants de grandes maisons
« Logements indignes, salaires de misère, cadences éprouvantes : six personnes sont renvoyées devant le tribunal correctionnel de Reims notamment pour des faits de « traites d’êtres humains » envers une centaine de saisonniers, dont un responsable de Veuve Clicquot. Prévu cette semaine, le procès a été reporté à début 2020.Par Vincent Monnier
23 août 2018, 19 heures. Une sonnerie de téléphone tire la caserne de gendarmerie de Vendeuvre-sur-Barse (Aube) de sa torpeur estivale. Au bout du fil, la voix inquiète d’une femme, madame S., une Franco-srilankaise d’une trentaine d’années. Dans un français décousu, elle se présente comme la responsable de R., une société de prestations viticoles, et demande aux gendarmes d’intervenir au plus vite. Un différend avec des vendangeurs menace de dégénérer, son mari aurait été bousculé. Aussitôt, les militaires se rendent au lieu indiqué, le pressoir de Dolancourt situé à une dizaine de kilomètres de là. A leur arrivée, un calme précaire semble revenu. Une quarantaine d’ouvriers viticoles sont présents sur les lieux, certains assis sur des cailloux, d’autres allongés à même le sol dans le hangar, leurs affaires leur servant de coussin. Des Afghans pour la grande majorité. Aux gendarmes, la responsable de la société affirme ne pas être satisfaite de leur travail, pas assez rapide à son goût. Eux racontent être arrivés sur place trois jours plus tôt, transportés dans des camionnettes depuis la région parisienne. Ils se disent maltraités et veulent repartir au plus vite. « Ils se plaignent de ne pas avoir eu d’eau pendant la journée, et le soir, ils ont eu deux gamelles de riz pour 40 personnes », écrit un officier dans un PV de renseignement judiciaire adressé le lendemain au procureur de la République pour « suspicion de maltraitance d’employés viticoles » ».
C’est ainsi que commence cet article du Nouvel Observateur sur ce triste exemple.
Combien de chantiers pour les JO où l’on manque de main-d’œuvre fait-on appel à travers une chaîne volontaire d’irresponsabilités de sous-traitance à des pauvres bougres ?
L’immigration n’est pas généreuse, elle est profondément anti-sociale, pèse à la baisse sur les salaires, arrange le patronat, et le gouvernement, complice, ferme les yeux, le nombre d’inspecteurs du travail étant à la baisse.
Elle fait le plus souvent le malheur de tous et l’exploitation de chacun.
Elle est une arme financière au lieu d’être un humanisme.
L’exploitation à de beaux jours devant-elle et le débat sur les quotas, fait doucement rire tout le monde, puisqu’un quota par définition s’applique sur l’immigration légale, pas les entrées illégales !
Au MEDEF on se marre !
Charles SANNAT
Source Le Nouvel Obs ici
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