17 janvier 2019

Démocratie : Il exprime ses « doléances » et se retrouve interrogé par les agents du renseignement


Haaaaaa, la force de la démocratie en action, c’est impressionnant !

Pas loin de chez moi, lors du lancement du grand débat en Normandie, le village était quadrillé par nos pandores. Autant d’habitants que de gendarmes. Pendant que Sa Majesté jupitérienne faisait son spectacle démocratique avec des maires triés sur le volet, dans la rue, le petit peuple mécontent était maintenu bien à l’écart pour ne pas risquer gâcher ce moment « village Potemkine » de notre grand mamamouchi dont la politique ne se résume plus qu’à des artifices de communication.

Cachez-moi ce peuple que je ne saurais voir !

Lorsque j’ai donné mon point de vue sur le grand débat dans cet édito et le fait qu’il valait mieux, notamment pour nos camarades passablement agacés, faire preuve de prudence, voire même s’abstenir de s’y rendre s’ils n’étaient pas certains de bien garder leur calme, certains m’ont expliqué que le grand débat, machin toussa, la démocrassie machin toussa, la liberté de parole machin toussa, et sur quoi je pouvais fonder ma méfiance alors que franchement démocrassie blablablablablabla…

Je le dis et le redis.

N’ayez aucune naïveté.

Aucune.

C’est d’ailleurs pour cela que les maires sont relativement sages à l’égard du président et qu’ils lui servent évidemment, à leurs corps défendant, la soupe du maintien au pouvoir, de la même manière que les forces de l’ordre sont passées également, elles aussi, du maintien de l’ordre au maintien au pouvoir. Un maire, s’il l’ouvre « trop », a beaucoup à perdre pour chacun de ses administrés sous forme d’aides, de subventions et de financements. Nos maires, aussi aimables soient-ils, ils le sont, et ils sont dans bien des cas très courageux et très impliqués au service de leurs communautés, sont les obligés d’un système qui les a rendus dépendants des financements qui viennent du haut.

Voilà donc de quoi rabattre bien des caquets !

Pour le reste, voici la preuve par cet article du Parisien qui, je le précise, n’est pas une publication complotiste, que je vous laisse le soin de découvrir.

Il exprime ses « doléances » et se retrouve interrogé par les agents du renseignement

« Mériel, ce mardi. Jacques a voulu envoyer des doléances à la préfecture, mais ne pensait pas attirer l’attention des services de renseignement.
Ce retraité a écrit en préfecture du Val-d’Oise et a eu la surprise d’être interrogé par les services du renseignement.
En voulant apporter sa pierre au débat national, Jacques D. s’est retrouvé… interrogé par les services de renseignement. Ce retraité de Mériel n’en revient pas. «Cela donne à réfléchir sur le fond», s’interroge le septuagénaire. «Ils disent que le débat est ouvert à tous, mais derrière on est fliqué…»

C’est une simple lettre adressée au préfet du Val-d’Oise qui a tout déclenché. Nous sommes en décembre et Jacques a envie de faire remonter des «doléances». «À l’époque, la mairie n’avait pas encore mis de cahier à disposition, explique-t-il. Je me suis dit qu’il n’y avait qu’un seul moyen officiel de s’exprimer, en transmettant directement à la préfecture.»

Un courrier de quatre pages

Car à ses heures perdues, ce retraité aime débattre. Il fait partie depuis longtemps d’un petit groupe sur les réseaux sociaux, appelé la lucarne, au sein duquel on commente l’actualité politique. Lorsqu’a émergé le mouvement des gilets jaunes, un petit forum issu du premier a été créé intitulé « les gilets jaunes solidaires du Val-d’Oise ». »

Lire la suite directement ici sur le site du Parisien !

Vous allez me dire oui, mais c’est un cas isolé, Charles, n’en faites pas la règle…

Et je vous répondrai que la marmotte met le chocolat dans le papier d’alu…
Mise en garde à vue et jugée le 29 janvier pour outrage au Préfet !

Vesoul : l’ancienne gilet jaune Céline Roy sera jugée le 29 janvier pour outrage envers le Préfet

La jeune femme a été placée ce mardi 15 janvier en garde à vue à Vesoul. Elle est soupçonnée d’outrage contre un représentant de l’État.

La jeune femme commerciale et mère de famille est restée en garde à vue de 8h20 à 16 heures. Elle avait été convoquée il y a plusieurs jours, explique Emmanuel Dupic, Procureur de la République.

Céline Roy était entendue pour une vidéo publiée sur sa page Facebook. « Une vidéo signalée aux autorités et dans laquelle on entend une voix dir…. »

Lire la suite directement ici sur le site de France 3 Régions

Si vous voulez connaître l’insulte suprême prononcée sur les fesses-boucs de cette jeune femme, je vous laisse aller voir directement sur le site de France 3. Je n’ose pas reprendre de tels propos outrecuidants à l’égard d’un mamamouchi régional très « zimportant » qui a pouvoir de vie et de mort sur les gueux que nous sommes. Chuuuut. Mais allez voir sur le site de France 3. Si à chaque fois que l’on utilise ce mot on se retrouve en garde à vue et devant le juge, il va falloir recruter des milliers de magistrats.

Moi, cela me donne une furieuse envie d’aller débattre (je plaisante).

Sinon, vous pouvez aller débattre. Je vais rédiger un mode d’emploi des termes autorisés et de ceux qui sont interdits…

C’est important le grand débat, c’est un moment démocratique. Parce que la liberté nécessite de la sécurité, il a été décidé que pour votre sécurité, nous n’aurez plus de liberté.

Charles SANNAT

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.