02 décembre 2018

Consignes du barbouze Castaner aux policiers : casser du Gilet jaune !



Témoignage d'un Gilet jaune - Paris

ACTE III

"Ce soir je rentre de la manif, acte 3 à PARIS, écœuré. Écœuré par un gouvernement de menteurs et de manipulateurs.
Ce matin, dès notre arrivée, boulevard Kléber, proche de la place de l’Étoile le mot d'ordre des pandores à Castaner est clair : casser du gilet jaune !!!


A 150 m de la place de l’Étoile, j'ai un aimable CRS qui venant par derrière, m'arrache mon sac et jette tout son contenu au sol !!
Je lui dis qu'il aurait pu me demander d'ouvrir mon sac, je n'ai eu qu'un stupide ricanement de défiance en retour.
Il est 10h lorsque nous abordons cette place, et là, de tous les côtés c'est le bombardement :
Grenades, canons à eau tout y était. Vu le nombre de grenades tirés il ne doit pas en rester beaucoup pour les prochaines manifs. Ils se servaient même d'un hélicoptère pour jeter les grenades...

Il me semble que le même mot d'ordre a dû être passé à Bordeaux, Nantes ou d'autres villes puisque de nombreux heurts ont eu lieu.

Sur les photos nous voyons de paisibles bretons qui étaient descendus de leurs bus Porte de Maillot, qui remontent l'avenue en chantant la marseillaise, et qui sont accueillis sur la photo suivante sans la moindre somation, par des grenades lacrymogènes.

Le but de Castaner est de casser le mouvement des gilets jaunes par la force, par la peur.

Une grande partie de la journée les flics ont bombardé d'honnêtes citoyens qui venaient juste manifester parce qu'ils ne peuvent plus payer toutes les taxes, qui nous place en tête en Europe des prélèvements obligatoires, avec 48,4% de nos revenus qui sont donnés à l'état.

A chasser, à casser du Gilet jaune, le peuple finit par se révolter.

Le désespoir et la colère ressentis face aux provocations et au comportement anti-démocratique des forces de l'ordre ont poussé certains à la révolte et à monter des barricades, à incendier des baraques de chantier, à incendier des voitures. Ce sont d'ordinaire de simples et paisibles citoyens comme vous et moi, mais que reste-t-il lorsque l'on est méprisé à ce point ?

Cet état d'insurrection n'est dû qu'au agissements d'un ministre de l'intérieur manipulateur et hypocrite.
De telles manipulations ne peuvent que renforcer la volonté des citoyens que pour continuer la lutte et participer encore d'avantage et plus nombreux à l'acte 4."

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