Ce déplacement, qui est intervenu quelques jours avant la visite officielle d'Emmanuel Macron - le chef de l'État a réveillonné ce week-end avec les militaires français déployés dans le cadre de l'opération Barkhane -, a été confirmé par Le Monde . "Venu accompagné d’une demi-douzaine de personnes, par avion privé, réglant les frais par Carte bleue", Alexandre Benalla aurait séjourné à l'Hôtel Hilton avant de quitter la capitale tchadienne "par un avion de ligne".
Interrogé par le quotidien, l'Élysée s'est désolidarisé de son ancien employé. "Emmanuel Macron a tenu à faire savoir samedi à Idriss Déby (le président tchadien, ndlr) que cette personne n’était en aucun cas un intermédiaire officieux ou officiel", précise le Palais.
"Seuls le ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, le conseiller diplomatique du président, Philippe Étienne, et Franck Paris, son conseiller Afrique, peuvent se prévaloir du chef de l’État", ajoute l'entourage du président, selon qui ce dernier "veut absolument rompre avec la République des intermédiaires, notamment en Afrique".
Alexandre Benalla, qui a fait l'objet de trois enquêtes (administrative, judiciaire et parlementaire), est aujourd’hui mis en examen pour "violences volontaires", "port prohibé et sans droit d’insignes réglementés par l’autorité publique" et "recel d’images issues d’un système de vidéoprotection".
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