05 août 2018

L’été se révèle plutôt chaud



Eh bien voyez vous, en fin de compte cette histoire de Benalla il n’y avait vraiment pas de quoi en faire un fromage. Mea culpa (comme disait le latiniste qui refusait de se laisser sodomiser, selon la formule San Antoniaise), l’affaire ne valait pas la peine qu’on s’y appesantisse, « une tempête dans un verre de flotte », comme dit Macrounette, voire « un tsunami dans une cuvette de chiottes », pour employer l’expression du vieux Maurice, lequel sait par expérience dans quelles sortes d’endroits fleurissent les différentes catégories de problèmes.


C’est en tout cas l’avis -autorisé par lui même- de Maître Jean Trentasseur (voir par exemple ici). Le macronothuriféraire en question, ex-socialo historique, se déclare aujourd’hui scandalisé au delà de toute mesure par la manière, selon lui éhontée, dont se trouve traité le « petit écart bien compréhensible » imputé urbi et orbi à ce pauvre garçon, si tellement bien sous tout rapport.
-« Un jeune homme pondéré, posé, équilibré et dévoué, incapable de violence gratuite et seulement prêt, quand l’exige l’Ordre-Républicain, à faire son devoir de citoyen super-musculeux. Quelle injustice de le jeter ainsi aux chiens, pour reprendre les paroles illustres du Grand François Mitterrand! La vie démocratique est dure, impitoyable, Alexandre paie, hélas, la haine de tous ces minables à l’encontre d’Emmanuel Le Providentiel! »

Tel que je le vois parti, le Maître, ça me rappelle un peu Don Gormas, vous savez, l’ex-futur beau-père de Rodrigue… Imaginez un peu, le plaidoyer de Présipède pour se dédouaner de l’affaire, mais à la manière de Corneille… Voyons voir:

Tirade de Don Macronnes

« Le grand cœur qu’il montra naguère à la télé,
Se découvrait déjà au sein de l’Élysée
Et, le voyant si fort aimer la République,
Mon chef de cabinet lui fournit un viatique
Pour que dans les manifs il s’en aille un peu voir
Jusqu’où le conduirait son idée du devoir.
Connaissant désormais son ardeur magnanime
Et ses gros bras tatoués que j’ai en haute estime,
Moi qui voulais pour garde un baraqué parfait
Je ne me trompais point au choix que j’avais fait!
Sachez bien que pour lui ma pitié s’intéresse,
J’admire son courage et je plains sa jeunesse,
Mais ce con m’a foutu dans un pétrin terrible,
Les Media déchaînés ont fait de moi leur cible!
Il me faut faire jouer la raison du plus fort:
Le pauvre Benalla vivra un triste sort.
Viré comme un péteux à coups de pieds aux miches,
Il ne côtoiera plus le Président des Riches! »

Exit donc Alexandre, le petit trou de balle d’occasion qui avait pris le melon en même temps que son service comme porte flingue du Palais. Très franchement, on a trop parlé de ce type! D’ailleurs il n’y a plus guère qu’une espèce de sale gauchiard de reporter à Libération qui continue à sortir des vidéos sur lesquelles on ne voit rien, histoire de prétendre enfoncer encore le clou planté dans l’auguste derrière macronnien. Mais en réalité, aucun intérêt, aucune importance, juste un petit incident révélateur de la dégringolade républicaine, laquelle se poursuit tranquillement, sans même s’accentuer. Nous avons connu les amours contrariées puis triomphantes de l’ami Nicolas, dit Talonnettes; les croissants du petit matin sur le scooter du camarade Hollandouille voir ceci. Et cette fois c’est le petit copain Alex, avec sa bande un peu chelou et ses méthodes expéditives; tout cela s’accorde parfaitement avec les partouzes LGBT de l’Elysée et autres fantaisies encore plus hard, bien que non médiatisées.
Ça se tient de plus en plus mal, Faubourg Saint Honoré mais, que voulez vous, il faut vivre avec son temps, et le nôtre, décidément, favorise le bordélisme à tous les étages, la pétaudière généralisée, le mélange des genres, des ethnies (les races se trouvant désormais abolies), l’analphabétisme triomphant dans nos Universités délabrées, le shit pour tous et en vente libre dans nos vastes supermarchés allahouakbar de banlieue, les jeux informatiques pour abrutir les générations les unes après les autres, les réseaux sociaux qui répandent dans le monde entier la bêtise et l’ignorance; en un mot la décadence! Chez nous, tout ce fatras précède, je le crains, le basculement prochain dans l’ordre islamique… la nature ayant horreur du vide, elle comblera notre insondable vacuité avec les moyens du bord: la Charia.

Ce matin au bistrot les rangs apparaissent fort clairsemés. La chape de plomb d’une espèce de canicule inavouée écrabouille tout le monde, surtout les vieux. Pas de Blaise Sanzel, à quatre-vingt-dix balais vachement tassés on ne se risque plus dehors par ces températures. Maurice, lui, c’est différent, primo il trimballe une santé en béton vibré et secundo il se pointe chez Thérèse dès l’ouverture, au petit matin, et il n’en décarre plus avant que la brave femme ne tire le rideau. Bien sûr tout cela représente un nombre astronomique de demis-pression, entrecoupés de l’incontournable Ricard des tournées estivales entre vieux potes, mais faut ce qu’il faut, la fidélité aux habitudes invétérées comporte ses exigences, incontournables, obligatoires, quasi-fatales, on n’y peut rien.
Moi aussi, je suis venu sécher quelques verres, comme il se doit. Seulement pour rentrer après, à vélo, sous un cagnard pareil, je vous le donne en mille, vous ne devinerez jamais… J’ai remplacé le pastis par du Perrier…avec rondelle de citron certes, mais tout de même! Ta douleur, du Perrier, sera donc éternelle…

Allez, vaut mieux arrêter là, de toute façon le réchauffement climatique nous fera tôt ou tard le coup du père François…benedicat vos Omnipotens Deus.

Bon Dimanche tout de même et à la semaine prochaine si tout va bien.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.