08 juillet 2018

TDAH

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Si les enfants d'aujourd'hui ne sont pas coopératifs, ils peuvent, par exemple, être classés comme sujets atteints de TDAH et on peut leur administrer des doses régulières de Ritalin. Aux États-Unis, un garçon sur dix parmi les enfants de dix ans avale déjà quotidiennement un médicament contre le TDAH. Ce nombre est en constante augmentation.
(Jörg Blech, Schwermut ohne Scham dans : Der Spiegel, n° 6, 6 février 2012, p. 127).

Pourtant, Léon Eisenberg, le père du TDAH, a avoué en 2013, sept mois avant sa mort, que le TDAH est l'exemple par excellence d'une maladie fictive :

"Au cours des deux dernières décennies, la psychiatrie infantile a déjà provoqué trois lubies, le nombre des troubles déficitaires de l'attention a triplé, les troubles autistiques ont été multipliés par vingt et les troubles bipolaires chez l'enfant ont été multipliés par quarante."

Et Allen Frances, ancien président du groupe de travail DSM-IV, avait ceci à dire :

"Le trouble perturbateur de la dérégulation de l'humeur : DSM5 (Diagnostic et Manuel statistique des troubles mentaux, publié le 18 mai 2013) transformera les crises de colère en un trouble mental. Le chagrin normal deviendra un trouble dépressif majeur, médicalisant et banalisant ainsi nos réactions émotionnelles attendues et nécessaires suite à la perte d'un être cher. L'oubli quotidien, spécifique à la vieillesse, sera maintenant diagnostiqué comme un trouble neurocognitif mineur." (Dans Psychology Today, 2 décembre 2012).

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