07 juillet 2018

Suppression du droit d’asile, fermetures des frontières, l’Europe explose !


C’est un peu la panique dans les institutions européennes qui contemplent une situation qui est très difficile et pourrait compromettre l’avenir même du projet européen tel que certains l’ont conçu.

Alors cela tire un peu dans tous les sens, avec des choses tellement opposées et contradictoires que l’on pourrait presque dire que c’est la panique à bord !

Pour illustrer ce propos, je vous propose de mettre en avant deux articles en « une » du site Euractiv.fr où l’un annonce fièrement que

« Le Parlement européen veut mettre fin au délit de solidarité en Europe » à lire en entier ici.

Cela pourrait servir aussi bien aux citoyens, qui viennent en aide aux migrants, qu’aux ONG, qui sont régulièrement accusées d’aider les passeurs et de faire leur jeu sans pouvoir agir dans un cadre légal bien défini.

Cette idée va de surcroît totalement dans la ligne idéologique des europhiles qui veulent remodeler les populations européennes pour mieux imposer une Europe fédérale en cassant les identités nationales.

Et l’autre proclame que :

« L’Autriche envisagerait de supprimer le droit d’asile sur le sol européen » à lire en entier ici.

L’idée de l’Autriche, qui exerce la présidence tournante de l’Union européenne pour 6 mois, n’est pas d’abolir le « droit d’asile », mais de faire en sorte que l’Asile ne se demande pas en Europe une fois que l’on est arrivé, mais dans le pays d’origine avant que l’on parte !

Par extension, pour ceux qui sont déjà partis, cela reviendrait à faire des camps en Libye par exemple où les dossiers seraient instruits.

Vous voyez donc bien deux logiques aussi fortes qu’opposées à l’œuvre.

Les tensions vont donc continuer à croître et le problème, c’est qu’en se voulant encore plus accueillant, on conduit les peuples au rejet de l’accueil et ils votent massivement pour des partis opposés à l’immigration comme c’est le cas en Italie, en Autriche et, dans une moindre mesure, en Allemagne.

Les mêmes causes produiront les mêmes effets, et il n’est pas sûr que Macron puisse gagner contre une Marine Le Pen car il se rejouera aux prochaines présidentielles le même psychodrame qu’en 2017, mais avec cette fois une probabilité très forte de se retrouver avec un duel de second tour « extrême » gauche et « extrême » droite.

Charles SANNAT

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