17 juillet 2018

Genèse du mal...


Adolf Hitler, né le 20 avril 1889 à Braunau am Inn, ville autrichienne frontière avec l’Allemagne, est un homme politique allemand, fondateur du national-socialisme et chancelier d’Allemagne de 1933 à 1945.

Mobilisé durant la Première Guerre mondiale, blessé au combat, il est anéanti par l’abdication de Guillaume II et la capitulation de l’Allemagne. Il adhère en 1919 au DAP, le parti ouvrier allemand, où il se fait rapidement remarquer pour ses talents d’orateur. En 1920 il en devient le président, le transforme en NSDAP, "Parti national-socialiste ouvrier allemand", lui fait adopter un programme et le dote d’une organisation paramilitaire, les SA. En 1923, à la suite d’un coup d’État manqué, le parti est interdit et Adolf Hitler arrêté et incarcéré dans la prison de Lansberg am Lech. C’est là qu’il écrit Mein Kampf où, après un retour sur son enfance et les difficiles années de sa jeunesse, il livre ses réflexions sur la situation politique et économique de son pays, sa vision d’une organisation saine de la société et les raisons qui l’ont poussé au combat.

Sa courte tentative de troisième voie politique, qui en quelques années a redressé une Allemagne mise à genoux par les conséquences du traité de Versailles et par les suites du krach de 1929, a profondément changé le monde, non pas pour ce qu’elle fut mais pour la réaction qu’elle a suscitée et suscite encore, interdisant toute expérience nationaliste et toute référence à un socialisme protecteur à l’intérieur de frontières assumées. Il y a bientôt un siècle, les mêmes forces qu’aujourd’hui étaient déjà à l’œuvre et, du fond de sa prison, celui qui était encore presque un inconnu savait que la mission qu’il s’était donnée, en empruntant désormais les voies légales, prendrait les allures d’une lutte sans merci. Conscient de l’état de déliquescence dans lequel se trouvaient les institutions politiques de son pays et porté par une volonté sans faille, il écrivait alors ces mots qui résonnent à nos oreilles comme une leçon : « Seule la dure réalité doit déterminer la voie vers le but  ; vouloir éviter des chemins désagréables, c’est bien souvent, en ce monde, renoncer au but  ; qu’on le veuille ou non. »

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