En effet, dès lors que l’on ajuste les chiffres en tenant compte des modifications démographiques, accroissement ou vieillissement de la population [1], la réalité apparaît. Réalité dure à admettre, mais réalité chiffrée : la chute de la mortalité est inférieure à 5%, sur une période de 50 ans, et sur un ensemble de 40 pays occidentaux ! Pas de quoi fanfaronner avec de tels résultats, et aucun « progrès de la médecine » en vue malgré les bonnes volontés. Pourtant, en dépit de ces piètres résultats, le cancer est, avec la vaccination, le deuxième grand tabou auquel il ne faut pas toucher si on veut s’épargner les foudres de la bien-pensance médicale.
Même les revues indépendantes de santé dites alternatives ne s’y risquent pas, et se cantonnent simplement à la gestion de l’après-traitement. Mais par respect pour les malades, à qui nous devons plus de transparence sur ce qui les attend, nous allons nous y coller en présentant les résultats irréfutables de chercheurs indépendants. Nous nous proposons de traiter ce sujet difficile en trois parties. Une partie chronologique sur les illusions servies au grand public visant à faire croire que la science et la médecine maîtrisent leur sujet. Puis une deuxième partie conséquente, à notre sens passionnante, sur les évolutions de la manière de penser le cancer, sur les modes thérapeutiques et les déconvenues de la recherche en cancérologie, pour mettre en lumière que nous ne savons toujours rien sur la cellule cancéreuse, pas plus les Prix Nobel que les Centres Cancer. Et une dernière partie, que nous espérons plus pratique, pour aider les bien-portants à le rester. Pour aider les malades, et les familles des malades, à établir avec discernement et recul, la meilleure stratégie possible pour eux-mêmes. Et nous l’espérons pour redonner espoir.
Déjouer le cancer
« Le médecin du XXIème siècle deviendra progressivement un conseiller. Il aidera ses patients sains à le rester et à gérer à long terme leur capital santé. » (Jean Dausset, Prix Nobel de médecine)
Pré-ven-tion !
Un vieux professeur des Beaux-Arts avait coutume de répéter cette formule à ses élèves : « Ne pas salir, pour ne pas nettoyer ». Quelle logique implacable ! On pourrait dire la même chose à propos de la maladie en général et du cancer en particulier : « Pour éviter d’avoir à guérir, ne tombez pas malade ! ». Si vous avez tiqué, c’est qu’il existe l’idée sous-jacente que la prévention, ça vaut pour les rhumes, mais aussi pour les cancers. Une grande partie du public, que l’on a réussi à convaincre de notre statut de victime face à la maladie, ressentira peut-être de la colère à la lecture de ce conseil. C’est ce qu’exprime cette phrase entendue en cabinet : « Déjà qu’on est malade, si en plus on doit se sentir coupable… ».
Toutes les médecines traditionnelles, de la Médecine Traditionnelle Chinoise à l’Ayurveda, en passant par la vieille bonne naturopathie occidentale, ont en commun d’accorder une grande importance à ce qu’on appelle « l’éducation du patient ». Force est de constater que ce n’est pas l’option choisie par la médecine hospitalière. La prévention demeure le parent pauvre de la médecine, malgré le Service Sanitaire, dernier né d’une série de programmes qui devra faire la preuve de son efficacité (voir notre article). En effet, on en arrive aujourd’hui au paradoxe aberrant de dire « c’est de votre faute », sans donner les clés de cette auguste prévention, dont tout le monde parle, mais que peu maîtrisent. Il est impératif que le concept de prévention soit mieux cerné, car finalement, c’est bien une des seules armes dont nous disposons. Surtout quand la confusion entre dépistage et prévention primaire persiste autant, voire est entretenue, dans l’esprit du public.
Le discours institutionnel
Dans le jargon médical, on parle de prévention primaire, secondaire et tertiaire. Mais dans les faits, que ce soit en consultation ou dans le discours des organismes officiels, on n’aborde pratiquement que la notion de dépistage, valorisée par son adjectif de « précoce », qui se veut rassurant. Par exemple, le discours préventif de l’Institut National contre le cancer pose d’emblée des limites à la prévention.
« Aujourd’hui, il est possible de limiter la survenue des cancers du poumon ou des cancers de la peau, par exemple, parce qu’on en connaît la cause principale – respectivement le tabac et le soleil – et que l’on peut agir dessus en modifiant ses habitudes. Mais pour d’autres cancers, dont certaines causes – comme l’âge ou l’hérédité – peuvent difficilement être influencées par un changement de comportements, la prévention n’est pas réellement possible à ce jour. C’est le cas, par exemple, du cancer du sein, pour lequel le dépistage précoce demeure le moyen d’agir le plus efficace. » (Extrait du site de l’Institut National contre le cancer)
Hélas, le dépistage précoce, ça à l’air d’être de la prévention, ça a la couleur de la prévention, mais ce n’est pas de la prévention ! En tout cas, pas digne de ce nom. En pour cause : pour « dépister une maladie », il faut assurément qu’elle soit « déjà là ». Une stratégie véritablement préventive est autre chose. Il n’y a pas 36 solutions pour agir en amont, avant que la maladie ne se déclare.
En prévention primaire, on identifie les facteurs de risque afin de les supprimer ou de les minimiser, et on valorise les « conduites anti-cancer ». Pour arriver à ce résultat, on s’appuie sur l’épidémiologie, dont le rôle est de mettre en lumière les chaînes de risques ou au contraire les effets protecteurs. Un exemple de prévention primaire très efficace : l’abandon du traitement substitutif de la ménopause, qui a permis de diminuer le nombre de cancers du sein chez les femmes ménopausées [2].
Logiquement, l’arsenal préventif devrait être un processus dynamique concernant autant les professionnels que les acteurs politiques et la sphère économique. Mais il faut compter avec les limites de l’intervention de l’État : il y a toujours une forme de viscosité à mettre en place les mesures qui s’imposeraient. On savait par exemple depuis un siècle la nature cancérogène de l’amiante. En dépit de cela, il n’y a pas eu de protection drastique des travailleurs et des populations. L’interdiction de l’amiante est intervenue très tardivement, et nous allons malheureusement encore comptabiliser dans l’avenir des décès imputables à l’amiante. Les mêmes ingrédients produisant les mêmes recettes, il n’y a aucune raison que ce genre de catastrophe ne se reproduise pas. Considérons bien que nous ne sommes que du menu fretin, et prenons conscience que les dégâts collatéraux pèsent peu dans la balance économique et politique. À nous d’être vigilants, de se tenir informés, et de ne pas croire sur parole, ni les grands pontes, ni les décideurs politiques.
La prévention secondaire met l’accent sur le dépistage des maladies, avec l’intention d’intervenir de façon précoce sur celle-ci. Mais comme nous venons de la voir, c’est une façon de jouer sur les mots : la maladie étant déjà là, on devrait parler de traitement précoce. Nous venons de le voir, le mot « dépistage précoce » est un leurre, car dans les faits le cancer se détecte… trop tard. C’est la démonstration magistrale que le docteur André Gernez n’a cessé de faire au cours de sa carrière, et que nous reprenons ici. Voyez plutôt.
L’évolution d’une cellule cancéreuse en tumeur mortelle suit la courbe dite « de Collins », du nom du chercheur états-unien qui l’a décrite.
La vitesse du développement est très lente au début :
16 cellules la première année (la première cellule cancéreuse se divisant 4 fois) ;
1 000 cellules à 3 ans. Jusque-là le tissu cancéreux est instable et peut disparaître spontanément ;
1 million de cellules à 5 ans. Cette étape du million de cellules est décisive : c’est le moment où le cancer devient irréversible. Mais, notez bien qu’il n’est toujours pas décelable à ce stade.
1 milliard de cellules à 8 ans. Ainsi, il faut attendre la 8e année pour que la masse cancéreuse devienne décelable. Elle pèse alors 1 gramme et mesure 1 cm de diamètre. On parle de stade d’émergence clinique. Face à ce constat, on peut dire que le dépistage est donc, non pas précoce, mais au contraire très tardif !
Le dernier stade est celui de 1 000 milliards de cellules. La tumeur pèse 1 kg, ce que ne peut supporter l’organisme qui en meurt.
Une conclusion de bon sens s’impose : le stade de détection, huit ans après la cellule cancéreuse initiale (1 milliard de cellules), n’a aucun intérêt biologique. Il est bien trop éloigné du stade d’irréversibilité (1 million de cellules). Or, ce passage de la réversibilité à l’irréversibilité est le seul stade qui soit utile quand on vise la guérison. Il faut admettre cette vérité : dépister un cancer signe en réalité l’échec de la prévention.
« Le sens commun veut qu’il est plus facile d’écraser un gland qu’un chêne. » (Docteur André Gernez)
La prévention tertiaire, pour finir, concerne l’après traitement. Avec l’objectif de continuer le traitement lorsque la maladie devient chronique, pratique de plus en plus courante en cancérologie. Ou, si on a la chance d’être guéri, avec celui ne pas rechuter. Dans ce cas, la prévention tertiaire se confond avec une nouvelle phase de prévention primaire.
Encore l’épigénétique
Il est important d’insister encore sur l’idée que c’est, non pas le patrimoine génétique, mais bien l’environnement en général qui joue un rôle majeur dans la genèse des cancers. Dans la deuxième partie de notre article, nous avons déjà abordé cette nouvelle discipline scientifique, l’épigénétique, qui étudie l’influence du comportement humain dans toute sa latitude. Nos habitudes quotidiennes, qu’il s’agisse de notre alimentation, de nos interactions affectives, de notre façon de gérer le stress ou de notre degré de sédentarité, ont une action directe sur la modulation de l’expression du programme génétique.
En synthèse, des anomalies épigénétiques contribuent au développement du cancer à toutes les étapes de la vie de la cellule : division cellulaire, différenciation, survie, mobilité, etc. Toute aberration épigénétique peut ainsi être impliquée dans la cancérogenèse.
Nous avons maintenant la preuve que les gènes ne sont pas les seuls porteurs de l’hérédité. Des études sur des jumeaux monozygotes, au patrimoine génétique identique, mais aux modes de vie différents, ou d’autres études sur les populations migrantes adoptant le style de vie du pays d’accueil montrent clairement que 60 à 80 % des cancers sont liés à l’environnement. Parmi ces facteurs environnementaux, l’alimentation et le tabac tiennent les premiers rôles. Ainsi les stimuli extérieurs modifient l’expression des gênes, sans toucher à la séquence de l’ADN. Comme métaphore, nous pouvons imaginer que le chromosome est une bande magnétique de cassette audio (un effort de visualisation est nécessaire pour nos jeunes lecteurs) sur laquelle chaque gène est une piste enregistrée sur la bande. Considérons alors que les modifications épigénétiques sont des morceaux de ruban adhésif repositionnables qui vont masquer ou démasquer certaines pistes, les rendant illisibles ou lisibles. Et, fait remarquable, les modifications de l’expression des gênes peuvent être transmises aux générations futures, toujours sans modification de la séquence nucléotidique.
Ce sont les « histones », sorte de gaines de protection de l’ADN, qui peuvent être bloquées ou ouvertes par des agents chimiques, dits de « méthylation » ou « d’acétylation ». On dit d’un gène avec des groupements méthyl attachés qu’il est « méthylé ». Cette « méthylation des gènes » est un mécanisme chimique, lié à la structure de la chromatine, et elle peut se produire à des degrés divers. Ainsi, la méthylation n’obéit pas une loi de type « tout ou rien » : il existe des gènes partiellement méthylés. Ce qu’il faut retenir, c’est que la méthylation de l’ADN permet à un gène de ne pas s’exprimer. À l’inverse, un déficit en capital méthyle peut entraîner une instabilité et une modification de l’expression des gènes, tout autant qu’un déficit de réparation de l’ADN.
La bonne nouvelle, c’est que nous pouvons nous approvisionner en groupements méthyl directement par notre alimentation, à partir d’acides aminés comme la méthionine et la bétaïne ou de vitamines comme choline. Parmi les donneurs de méthyle, ce sont « bêtement » les folates, dont la vitamine B9 est la figure de proue, qui jouent le rôle le plus important. On en trouve notamment dans le foie, les oléagineux, les « feuilles vertes », comme les salades et les épinards, et le jaune d’œuf. D’autres éléments chimiques à puiser dans notre alimentation sont également nécessaires pour transporter des groupements méthyles à travers le corps et pour les attacher soigneusement à l’ADN : zinc et vitamine B12 notamment.
Trop simple pour faire sérieux sans doute, car le message passe mal dans les medias. Une nouvelle science, la nutrigénomique rend compte de l’action de substances alimentaires sur l’expression des gènes. Ainsi, S. Donaldson Michaël a montré qu’on peut réduire de 30 à 60% le risque de cancer en agissant seulement sur son alimentation [3], avec une action plus efficace que l’arrêt du tabac. (Mais c’est bien de le faire aussi ! Car le tabac est toujours responsable de plus d’un tiers des cancers).
Prêts pour une mise en pratique ?
« 80 à 90% des cancers sont liés à notre mode de vie et à l’environnement. Cela inclut la nutrition, la sédentarité, le tabagisme, l’alcool, le stress, les médicaments, l’exposition chimique et les infections. » (Christopher Wild, Centre international de recherche contre le cancer)
À ce stade de l’article, et à des fins pédagogiques, nous avons choisi d’être volontairement un peu redondant. Nous allons vous présenter d’abord le « négatif de la diapositive du cancer » avec les facteurs de risques, suivi de la « diapositive positive anti-cancer » alimentée de bons conseils pratiques. Commençons par un tour d’horizon des facteurs favorisants le cancer. Nous sommes ici en pleine prévention primaire, et dites-vous qu’il n’est jamais trop tard pour améliorer la situation. En tout premier lieu, les facteurs alimentaires.
Les facteurs alimentaires
Le sucre et la notion d’index glycémique
Le rappel des travaux d’Otto Heinrich Warburg dans notre deuxième partie a permis de comprendre que le métabolisme de la cellule cancéreuse dépendait du sucre. La majeure partie des cellules cancéreuses ont des récepteurs à l’insuline sur leur membrane. Ainsi un cercle vicieux s’installe :
L’insuline est en elle-même un facteur de croissance et de prolifération.
Mais l’insuline stimule également la sécrétion de l’Insuline growth factor (IGF1) par le foie,
L’IGF1 stimule à son tour la multiplication cellulaire, ainsi que la production d’œstrogènes.
Pour boucler le tout, les œstrogènes vont stimuler la croissance d’éventuelles cellules cancéreuses situés dans les seins.
L’index glycémique quand à lui mesure la vitesse d’absorption des différents sucres dans notre organisme. Plus un sucre s’absorbe vite, plus il fera monter rapidement la glycémie avec un effet direct sur la production d’insuline. Or, lorsque le cancer est déclaré, mais également à titre préventif, vous avez compris qu’il faut limiter sa production d’insuline.
Le docteur Laurent Schwartz rapporte que le seul peuple totalement protégé du cancer est une population naine d’Équateur, qui génétiquement est incapable de capter le sucre. Non seulement, ils ne développent pas de cancer, mais ils sont aussi protégés du diabète et de la maladie d’Alzheimer [4].
En pratique :
Supprimer les sucres rajoutés (bonbon, soda, fructose présent dans tous les produits industriels).
Limiter les produits à index glycémique élevés : céréales raffinées, pain blanc, alcool. Procurez vous des « tables » d’index glycémique si besoin. Rajouter des légumes crus ou cuits dans vos préparations pour apporter les fibres qui diminueront l’index glycémique de vos recettes.
Réintroduire les légumineuses si elles sont bien digérées (lentilles, haricots, poids chiches).
L’équilibre en acides gras
Nous avons déjà beaucoup parlé des acides gras et des causes du déséquilibre du ratio Oméga-3/Oméga-6 dans l’article Le chaînon alimentaire manquant du XXème siècle.
Pour notre sujet, ce qu’il faut retenir en synthèse, c’est que les Oméga-6 favorisent le stockage des graisses, la rigidité des membranes cellulaires et tout l’arsenal de la réponse inflammatoire (vasomotricité, agrégation plaquettaire et inflammation). En effet, ils servent de base à la synthèse des médiateurs pro-inflammatoires qui vont préparer le terrain des maladies dites de civilisation. Ainsi, l’excès d’Oméga-6 augmente aussi les risques de cancer. Les oméga-3 au contraire interviennent dans la fluidité et la souplesse des membranes cellulaires, limitent la fabrication de tissu graisseux, participent à la constitution du tissu nerveux, et calment les réactions inflammatoires. Que du bon ! Ils assurent de ce fait la prévention du cancer, mais pas seulement. En bonus, ils agiront sur la prévention des maladies cardio-vasculaires, de la dépression, et du syndrome métabolique (graisse abdominale, diabète, hypertension).
Parmi les acides gras, soulignons que le conjugated linoléic acid (C.L.A.) a démontré son efficacité dans la lutte contre le cancer. Il est présent naturellement dans certains fromages, lorsque les animaux sont nourris à l’herbe. En pratique, cela signifie cependant qu’il est absent des rayons fromage des supermarchés.
Évitez radicalement les acides gras trans industriels, apparus début XXème avec les premières margarines, et systématiquement employés en boulangerie industrielle et dans l’industrie céréalière (gâteaux secs, d’apéritifs, viennoiseries, pizza, quiche, etc.). Ce sont ces acides gras trans qui sont le plus néfaste pour la santé. L’INSERM a montré que les femmes ayant un taux sérique élevé d‘acide gras trans avaient deux fois plus de risque d’avoir un cancer du sein que celles ayant le taux le plus bas. D’ailleurs, certains pays comme le Danemark et le Canada en ont pris note et ont interdit leur usage.
En pratique :
Cuisiner maison à partir de produits non transformés est la première mesure à mettre en place. S’il ne doit y en avoir qu’une, que ce soit celle-là ! Nous avons bien conscience que c’est difficile lorsque l’on travaille et que l’on rentre tard à la maison. Équilibrer sa vie, ou la vie familiale entraîne souvent une réflexion globale sur sa manière de vivre, et sur les changements qu’on est prêt à mettre en place. A minima, vous pouvez commencer par éliminer les produits de traiteurs, les soupes en briques, les plats cuisinés surgelés et tous les produits céréaliers industriels, ainsi que les charcuteries et fromages de supermarchés. Devenez les champions du râpage de carottes !
Manger du poisson gras, environ trois fois par semaine : anchois non salés, maquereaux, sardines, hareng non fumés. Ce sont des poissons de petite taille qui se trouvent en de début de chaîne alimentaire, peu pollués et en même temps riches en Oméga-3. Il faut éviter les gros poissons (saumon, thon, espadon, roussette et saumonette) qui ont eu le temps d’accumuler les métaux lourds, car la majeure partie des toxines se stockent dans le gras. Des études ont révélé que le saumon d’élevage contient autant de dioxines, PCB et pesticides que les poissons de mer.
Pour vos assaisonnements, consommez de l’huile de Colza ou de Noix. Rajoutez des graines de lin broyées à vos préparations.
Le lait et la viande
L’épidémiologie montre qu’il y a une augmentation du cancer du sein dans les pays les plus consommateurs de laitage. Ceci est aussi valable pour le cancer de la prostate qui augmente parallèlement à la consommation de produits laitiers [5].
Un autre lien existe entre la consommation quotidienne de viande rouge et/ou charcuterie et le cancer colorectal d’une part et celui de la vessie de l’autre.
En pratique :
Comptez votre nombre de portions de produits laitiers consommés par jour en plus du beurre et réfléchissez à votre stratégie préventive. Le journaliste Thierry Souccar conseille d’en consommer entre 0 et 1 par jour [6]. Choisissez-les au lait cru et bio si vous souhaitez continuer à en consommer.
Soyez sûr du restaurant où vous consommez votre viande : il y a des chances qu’elle soit bourrée d’antibio, d’OGM et de mauvaises graisses. Trouvez plutôt une AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne), et ressortez les livres de cuisine pour concocter pot-au-feu, blanquette de veau et bœuf bourguignon pour les grandes occasions.
L’alcool et le tabac
La consommation d’un à deux verres de vin biologique par jour est protecteur, sans doute grâce à la présence de resvératrol et de ses propriétés anti-inflammatoires et anticancéreuses. En revanche, l’alcool augmente l’exposition aux substances cancérigènes, comme les nitrosamines et les hydrocarbures aromatiques polycycliques, du fait de son caractère de solvant. C’est le cas de certaines bières et whiskies. Ainsi l’alcool augmente le risque du cancer de tout le tractus digestif, de la bouche à l’anus ; mais aussi du poumon, de la prostate, de la vessie et de la thyroïde. Nos lectrices doivent savoir que tout type d’alcool, même le vin rouge est préjudiciable à la santé des seins.
Last but not least, le tabac est toujours responsable d’un tiers des cancers.
En pratique :
Diminuer est toujours mieux que de ne rien faire.
Nous sommes toujours étonnés de constater en cabinet à quel point l’arrêt du tabac est vécu comme une victoire personnelle hautement valorisée. Lancez-vous dans la course pour protéger votre santé et celle de vos proches. Par la même occasion, vous relèverez le défi de sortir de la dépendance. Souvenez-vous que le pourcentage de chance d’arrêt définitif augmente avec le nombre de tentatives. Soyez persévérant.
La cuisson
C’est le mode de cuisson des viandes qui contribue le plus à leur caractère pro-cancéreux. Les composés de Maillard, responsables du goût délicieux des cuissons au barbecue sont cancérigènes. Il faut impérativement couper les bouts d’aliments carbonisés et les laisser sur le bord de l’assiette. Les aliments fumés sont également cancérigènes.
En pratique :
Introduire du cru quand c’est possible (bon système digestion, période estivale).
Limiter les cuissons à la poêle et au four, et surtout au barbecue.
Cuisson à la vapeur comme le préconise le professeur Joyeux depuis plus de 30 ans !
Mijoter et privilégier les cuissons lentes à petit feu. Cela demande du temps, mais moins de surveillance.
N’oubliez pas les soupes en hivers : vous récupèrerez tous les sels minéraux dans l’eau de cuisson.
Passons maintenant en revue aux facteurs extra-alimentaires, en commençant par notre environnement pollué d’un nombre vertigineux de substances étrangères toxiques : perturbateurs endocriniens, pesticides et médicaments.
Les substances étrangères toxiques
Les perturbateurs endocriniens
Notre corps est un réseau de cellules en contact extrêmement cohérent. Ce contact passe par deux grandes voies de communication dans notre corps : le système nerveux, dont le fonctionnement est électrique, et le système hormonal à médiation chimique. Un perturbateur endocrinien est une substance chimique qui perturbe les glandes endocrines, c’est-à-dire le système hormonal. Même si elles proviennent en majorité de l’industrie pétrochimique, leur composition moléculaire se rapproche de nos hormones naturelles, et vont venir « perturber » la communication chimique au sein de notre corps. Mais les perturbateurs endocriniens auront également à la longue une action délétère sur le système nerveux en jouant sur l’humeur, la fatigue et en perturbant le sommeil. C’est pourquoi on lit de plus en plus le terme de perturbateurs endocriniens et nerveux. Pour le professeur en biologie moléculaire Gilles-Éric Séralini, les perturbateurs sont comme des spams qui ralentissent le fonctionnement d’un logiciel avec le temps. Il les appelle « les maladies de la communication cellulaire ».
Dans les faits, nous sommes en permanence exposés aux perturbateurs endocriniens. Pour agir à la source, il faudrait envisager un abandon progressif du pétrole et de ses dérivés. Pas seulement en agriculture, à travers l’usage intensif des engrais, mais absolument partout : regardez comme nous sommes cernés de plastique ! Ces substances sont présentes dans l’air, l’eau, et nous les manipulons quotidiennement : jouets, ustensiles de cuisine, produits ménagers ou cosmétiques, aliments et leurs emballages, peinture, textile, etc. La production de produits chimiques de synthèse a permis de réduire drastiquement les prix des biens de consommation modernes, qui sont devenus jetables et renouvelables à l’infini. Comme pour la question de l’amiante évoquée plus haut, les responsables politiques, qui dépendent toujours autant de qui les financent, sont pris en sandwich par des acteurs économiques très influents. Le Bisphénol A a été interdit dans les biberons, mais reste utilisé partout ailleurs (PVC, emballages plastiques d’aliments, lunettes, matériel médical).
Pesticides : micro-doses, période et effet cocktail
Tous les produits phytopharmaceutiques – encore un nom destiné à endormir la vigilance du consommateur – sont des pesticides, substances très nocives. Les agriculteurs en ont fait les frais sans avoir été avertis, avec des risques décuplés de lymphomes non hodgkiniens, de leucémie, cancer de la prostate et autres cancers hormonaux dépendants. L’exposition avant la conception, pendant la vie intra-utero et dans la petite enfance augmente le risque de cancer. Ils ont un impact très négatif sur la fertilité.
Même à très faibles doses les pesticides (dont beaucoup sont des perturbateurs endocriniens) peuvent être nocifs. En effet, au-delà de la dose, c’est la période qui compte. Les périodes de forte activité hormonale et donc de transformation des humains sont critiques (gestation, petite enfance, adolescence). C’est là que les ravages peuvent être les plus terribles.
Il existe également un effet cocktail, car nous sommes exposés à plusieurs produits chimiques à la fois, et les effets se combinent entre ces produits. Les effets sur notre santé sont alors supérieurs dans ce cas à la somme des effets individuels de ces produits.
Médicaments
Les molécules de synthèse « médicamenteuses », qui ont toutes des effets secondaires, sont considérées comme des substances étrangères toxiques. En particulier les traitements hormonaux, de la pilule au traitement substitutif, augmentent la dérégulation cellulaire. Ces molécules de synthèse interfèrent dans le dialogue à l’intérieur d’une cellule d’une part, et entre cellules d’autres part.
En pratique :
Lire les étiquettes. Éviter les Bisphénols (pas que le A), les phtalates et les parabènes en priorité.
Manger bio. L’intérêt d’adopter une alimentation biologique est d’apporter dans le même temps plus de micronutriments et moins d’additifs chimiques. En effet, les rapports de l’EFSA, l’Autorité européenne de sécurité des aliments, montre que « seuls » 2% des fruits et légumes bio contiennent des pesticides, contre 38% des fruits et légumes issus de l’agriculture intensive.
Conserver vos aliments dans des bocaux en le verre, en grès, ou en céramique. Éliminez les canettes et les boîtes de conserves. Revenez aux biberons en verre.
Supprimer les ustensiles de cuisine en téflon, qui est un composé perfluoré. Ces molécules contiennent du fluor qui, pendant la cuisson, est transféré aux aliments. Les matériaux anciens (inox, terre cuite, fonte émaillée, fer) ne posent aucun problème.
Revenir à des matières nobles comme le bois, les fibres végétales. Acheter moins, mais garder plus longtemps. Chercher des artisans qui ont un savoir-faire et qui seront fiers de nous proposer leur production. C’est valable pour le mobilier, les jouets, les cosmétiques, etc.
Passons à l’hygiène de vie, élément sur lequel nous avons encore une grande latitude d’action.
L’hygiène de vie
L’obésité
Voici un facteur de risque immédiatement repérable : la prise de poids dégrade la santé. Le tissu graisseux « blanc » de stockage, par opposition à la graisse brune qui joue un rôle dans la thermorégulation, est maintenant reconnu comme un organe endocrine sécrétant des adipokines. Assimilées à des hormones, ces adipokines interviennent dans la régulation de l’appétit, le métabolisme lipidique et la sensibilité à l’insuline. Le surpoids est corrélé à une augmentation du taux d’insuline, et de l’IGF1, dont nous savons maintenant qu’ils favorisant la croissance des cellules cancéreuses. L’obésité est caractérisée par une insulinorésistance et un état chronique d’inflammation à bas bruit, objectivable par des marqueurs circulant (CRP, TNF alpha, interleukine 6, etc.). Ces facteurs pro-inflammatoires favorisent la prolifération et l’angiogenèse, comme nous l’avons évoqué dans la deuxième partie de l’article. La leptine, la première adipokine découverte, favorise aussi la prolifération des cellules cancéreuses. Pour finir, l’obésité entraîne également une augmentation des œstrogènes dans le sang grâce au rôle des aromatases du tissu adipeux qui transforment les stéroïdes sexuels en œstrones. Bonne nouvelle, la perte de poids normalise tous ces facteurs circulants.
En pratique :
Parents, soyez attentifs aux habitudes alimentaires que vous donnez à vos enfants, car elles auront un retentissement tout au long de leur vie. La prévention la plus intelligente serait de ne jamais prendre de poids, car l’amincissement n’est pas sans risque. En effet, la graisse corporelle stocke de possibles cancérigènes qui seront alors relargués dans la circulation sanguine lors des pertes de poids importantes. Nous pensons tout de même qu’il est préférable de perdre du poids plutôt que de le conserver. Il faudra viser un amincissement très lent, et s’assurer du bon fonctionnement des systèmes d’élimination du corps. Il est d’usage de parler d’IMC (Indice de Masse Corporelle), et de conseiller qu’elle soit maintenue entre 18,5 et 25. Mais entre nous, un coup d’œil averti peut suffire. Cela évitera le stress de la balance et l’obsession des chiffres. Pour vous motiver, dites vous que si vous appliquez nos conseils précédents sur l’alimentation, vous allez initier une perte de poids, presque naturellement.
La sédentarité
La sédentarité augmente la surmortalité par cancer. Mais le contraire est vrai aussi ! Le prix Nobel de physiologie et de médecine E. Blackburn a prouvé que l’expression de nos gènes est façonnée et recorrigée en permanence par la stimulation aérobie de l’effort. D’autres études ont montré que la pratique d’une activité physique diminuait le risque de rechute, qui a été évalué 5 ans après l’apparition d’un cancer. C’est tout à fait logique, puisque le sport diminue la production d’insuline et d’IGF, réduit le tissu graisseux, et lutte contre la dépression.
Une activité physique modérée est particulièrement bénéfique pour réduire l’incidence du cancer du sein, de l’endomètre et du côlon.
En pratique :
Tout ce qui vous conviendra !
Sinon, 30 minutes de marche rapide 5 fois par semaine ou 20 minutes de jogging 3 fois par semaine serait un excellent programme.
Pas d’effort intense dans un environnement pollué.
Le stress, l’isolement et la culture du bonheur
Le stress fait des ravages, et parfois même, sans que l’on s’en aperçoive : on s’habitue à tout, même au stress. Ce facteur insidieux est loin d’être accessoire pourtant. Une étude de 1967, The social readjustment rating scale [7], du médecin états-unien Thomas H. Holmes et du psychologue Richard H. Rahe, évalue le retentissement du stress sur la santé. Holmes et Rahe ont établi une liste de situations de la vie courante issues de l’expérience clinique (de la mort du conjoint à la contravention) et les ont traduites en nombres de points en fonction du niveau de stress qu’elles étaient capables de susciter chez les personnes qui y étaient soumises. Cette étude montre de façon magistrale la proportionnalité entre le pourcentage de stress et le pourcentage de personne contractant une maladie grave l’année suivante. En résumé, plus on cumule de stress, et plus on a de « chance » de tomber malade. L’étude était encore plus significative pour le type de maladie qui nous intéresse dans cette série d’articles, à savoir le cancer. Cette corrélation est parfaitement d’actualité : il faut bien comprendre que la gestion du stress est en réalité la prévention primaire de toutes les maladies, y compris du cancer.
La solitude et l’isolement sont toujours des facteurs aggravants. Les travaux du psychiatre nord-américain David Spiegel par exemple, montrent entre autres que le soutien psychologique double les chances de survie des patientes atteintes de cancer du sein, pronostiqué incurable.
Le bonheur, qui bénéficie d’un large corpus d’études, est identifié aujourd’hui par l’OMS comme un élément clé de la bonne santé. Les travaux des sociologues Christakis et Fowler [8] ont mis en évidence une forme d’expansion naturelle du bonheur, qui n’exprime pas uniquement la tendance d’une personne heureuse à côtoyer d’autres personnes heureuses. Quelqu’un d’heureux dans son environnement immédiat produit en réalité des effets proportionnels. Il y a biens des niches de bonheur à l’intérieur de notre réseau social, qu’il serait bon de « dénicher ». À l’opposé du bonheur, le même phénomène se passe avec la solitude et l’obésité. Le bonheur (comme l’obésité) est contagieux !
En pratique
Apprenez à diminuer votre stress quotidien par la méthode qui vous plaira, ce n’est pas ce qui manque !
Dans le cas où la maladie est déjà déclarée, Carl Simonton a montré qu’on pouvait augmenter les chances de guérison avec la méditation, la visualisation et le biofeedback [9]. Intéressez vous à la question, vous en récolterez a minima une meilleure qualité de vie.
Souvenez-vous que ce n’est pas tant la nature du stress qui est préjudiciable, mais le fait qu’il soit vécu dans l’isolement. Cultivez les amitiés et enrichissez vos activités sociales. Créez ou intégrez des réseaux de solidarité.
Donner un sens à sa vie, (en donnant « tout court » si vous n’avez pas d’autre idée), est une excellente façon de rester en bonne santé !
Sortir de l’impuissance
La prévention active d’André Gernez
En réalité, même la prévention primaire est un phénomène passif. Elle se borne à la suppression des facteurs de risque et la promotion des facteurs positifs. Le type de prévention primaire que Gernez a conçu est une prévention active, en ce sens qu’elle n’attend pas le stade de détection, précoce ou non, puisqu’à ce moment, c’est déjà trop tard ! Le principe incontournable étant d’agir avant le point de non retour.
« Le souffle qui éteint l’allumette est incapable, quelque multiplié et renouvelé qu’il soit, d’avoir le même effet au stade de l’incendie » (A. Gernez)
La prévention active consiste à pratiquer une ou deux cures anti-cancer annuelle. S’appuyant sur l’incidence du cancer par tranches d’âge, Gernez à adressé sa cure aux adultes entre 35 et 70 ans. Elle doit être suffisamment longue : 40 jours (ou deux fois 20 jours), qui correspondent à une phase biologique.
La cure préparatoire est destinée à placer l’organisme dans un état défavorable à la cancérisation : sans le carburant du sucre, en état d’acidose, et en oxygénation maximum. Cette cure suffit par elle-même à éradiquer les micro-cancers les plus fragiles. Elle consiste « tout simplement » en une réduction de la ration calorique globale de 30%, par réduction de la ration glucidique, (vous savez maintenant pourquoi) et diminution des aliments riches en cholestérol et de la viande rouge. Ces changements alimentaires vont placer le corps en acidose. Comme Warburg en avait fait l’observation, à partir d’un certain degré d’acidification, le cancer ne peut plus utiliser le sucre dont il est friand. André Gernez fait la remarque pertinente que le taux le plus bas de cancérisation est détenu par le tissu le plus acidosique, c’est-à-dire le muscle, dont le pH est inférieur à 7.
En parallèle, on supplémentera en vitamines et oligo-éléments, l’élément le plus important étant le magnésium. Et on veillera à oxygéner (suppression du tabac pendant la cure, gymnastique respiratoire, bol d’air Jacquier, prise de vitamine C). La chasse terminale des micro-cancers est en option, à faire lors des derniers jours et sous la supervision d’un médecin. Elle implique l’usage de médicaments anticancéreux à très faible dose.
Carpe diem
Le développement des maladies de civilisations en général et des cancers en particulier découle en droite ligne de notre type de civilisation : agriculture intensive, pollution environnementale, habitudes de consommations, agitation et stress chronique.
Malgré un contexte de jeunisme et de lutte pour l’égalité des sexes, le cancer est statistiquement plus le fait de l’homme âgé. Mais si tout le monde n’est pas égal face au cancer, les cas augmentent en général, toutes catégories confondues, et encore plus chez les enfants. L’exposition aux substances cancérigènes viendra accélérer cette tendance.
À ce stade, nous ne pouvons plus seulement espérer passer entre les gouttes. Nous vous conseillons vivement de solliciter autour de vous les récits de personnes ayant accompagné un membre de leur famille. Le parcours médical du cancer est très éprouvant, physiquement et moralement, et pas seulement pour le malade. Nous entendons très fréquemment en cabinet le genre de phrases « si c’était à refaire… ». Écouter le vécu de ces personnes est hautement instructif. Personne ne peut se l’imaginer sans l’avoir vu de l’intérieur. Cela change parfois radicalement sa vision des choses. Ils ont peut-être de bons conseils, surtout pour mieux gérer la qualité de vie des derniers instants.
En conclusion, nous n’avons pas d’autres choix, si nous voulons comprendre les événements que nous vivons, et si nous voulons sortir de l’impuissance, de chercher les lois et les principes qui se sont exprimés. Sans culpabilité, mais avec esprit de méthode. La formule est valable en géostratégie, comme en prévention santé. À chacun de faire son état des lieux, et de se concocter une stratégie personnelle. Réfléchissez alors que vous êtes en bonne santé, car, comme le dit la formule, « on n’apprend pas à nager en pleine tempête au milieu des rochers ». Notre nature étant mortelle, et les progrès en cancérologie si peu glorieux, il y a forcément une réflexion à mener sur la nature des derniers instants que nous souhaitons vivre. En attendant : Carpe diem, mes amis, carpe diem…
La Section Santé d’E&R
Notes
[1] Laurent Schwartz. « Cancer, un traitement simple et non toxique, les premiers succès du traitement métabolique ». Thierry Souccar Éditions, 2016.
[2] H. Rochefort, J. Rouesse. « Cancer du sein, incidence et prévention. » Rapport de l’Académie de médecine du 8 janvier 2008.
[3] S. Donaldson Michaël : Nutrition and cancer : a review of the evidence for an anticancer diet, Nutrision Journal, 2004.
[4] Laurent Schwartz. « Cancer, un traitement simple et non toxique, les premiers succès du traitement métabolique ». Thierry Souccar Editions, 2016.
[5] Pour se faire une idée plus complète sur le sujet, lire : Thierry Souccar, Lait, mensonge et propagande, Éditions Thierry Souccar, 2008.
[6] Pour se faire une idée plus complète sur le sujet, lire : Thierry Souccar, Lait, mensonge et propagande, Éditions Thierry Souccar, 2008.
[7] Journal of Psychology Research. Vol 11. pp213 to 2018. Pergamon Press, 1967.
[8] J. H. Fowler et N. A. Christakis, « Dynamic spread of Happiness in a Large Social Network : Longitudinal Analysis over 20 Years in Framinham Heart Study », British Medical Journal 337 (2008) : a2338.
[9] Simonton Carl, L’aventure d’une guérison, Edition Belfond, 1993.
Source
Le tabac n'est pas un accélérateur de cancer, mais le monoxyde de carbone issu sa combustion oui. Il se transforme en acide carbonique au contact de la vapeur d'eau présente dans le système respiratoire. Il faudrait réaliser et commercialiser un filtre miniaturisé à CO (monoxyde de carbone)... Qu'attend-t-on ?
Le tabac n'est pas un accélérateur de cancer, mais le monoxyde de carbone issu sa combustion oui. Il se transforme en acide carbonique au contact de la vapeur d'eau présente dans le système respiratoire. Il faudrait réaliser et commercialiser un filtre miniaturisé à CO (monoxyde de carbone)... Qu'attend-t-on ?
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