Selon l'autorité ferroviaire régionale, 384 trains de marchandises sino-européens sont partis d'Urumqi cette année, en hausse de 92% sur un an.
A ce jour, le centre de transport d'Urumqi a ouvert des routes ferroviaires à destination de 24 villes dans 17 pays d'Europe et d'Asie centrale.
Avec la croissance du volume commercial entre la Chine et l'Europe ces dernières années, Urumqi a commencé à proposer les services de guichet unique qui intègrent le dédouanement, l'inspection et la quarantaine, le transport ferroviaire ainsi que la logistique de fret pour réduire les coûts et le temps de transport.
Les marchandises consistent maintenant en plus de 200 articles différents allant des objets de la vie quotidienne aux matériaux de construction en passant par les vêtements, la machinerie, la plomberie, ainsi que des accessoires électroniques fabriqués en Chine.
Un premier train direct arrive à Anvers depuis la Chine
Après un long trajet de 16 jours, le premier train de marchandises sino-européen chargé de 41 conteneurs provenant du port de Tangshan, en Chine, est arrivé samedi dans le port d'Anvers, en Belgique.
Ce train, qui avait quitté Tangshan le 26 avril, a été officiellement accueilli samedi à Anvers. Cette liaison ferroviaire directe entre la Chine et la Belgique fait partie de l'initiative transnationale chinoise "La Ceinture et la Route", via laquelle la Chine cherche à relancer les routes commerciales de l'ancienne Route de la soie d'Asie vers l'Europe.
En ouvrant une voie nouvelle et rapide vers la Chine, cette initiative offre une multitude de nouvelles opportunités pour le développement des relations commerciales sino-belges.
Luc Arnouts, directeur des réseaux internationaux de l'Autorité portuaire d'Anvers, a déclaré le jour de la cérémonie d'accueil que "cette liaison ferroviaire directe plaçait (le) port sur la carte de l'initiative 'La Ceinture et la Route' et renforcerait (les) liens avec la Chine".
Dans son discours, Guo Jianjun, Conseiller économique de l'ambassade de Chine en Belgique, a souligné l'importance du renforcement de la coopération bilatérale, compte tenu des menaces croissantes de friction commerciale entre les grandes économies mondiales.
"En tant que deuxième port d'Europe, Anvers occupe une position très importante dans le commerce sino-belge, mais face aux opportunités qu'offrent les nouvelles technologies comme Internet, le big data et l'intelligence artificielle, le port explore de nouvelles voies pour travailler avec la Chine."
Après avoir quitté Tangshan le 26 avril, le train a traversé le poste frontalier d'Alashankou, le Kazakhstan, la Biélorussie, la Pologne et l'Allemagne pour atteindre sa destination finale, le port d'Anvers, après 16 jours et 11.000 km parcourus.
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