16 mai 2018

Nous assistons à une lame de fond

Nous assistons à un lame de fond très intense, d'élan vers la foi. L'église catholique de Bergoglio en fait les frais.
Autour de moi, il en est beaucoup question. De proches en proches, Dieu est de plus en plus présent dans les conversations. Dans les commentaires sur des sites de politique/finance...
Dieu et Jésus sont de plus en plus nommés et appelés. Il y a quelques temps cela n'était que très rarement le cas.
Dans le milieu catho, seules les phalanges charismatiques comme la Communauté d'Emmanuel font le plein. Elles débordent même ! Ce cycle nous ramène à plus d'élévation, à plus de transcendance.

Depuis Vatican II, Jésus est devenu une chiffe molle, presque exclusivement celui qui tend l'autre joue. Les églises et les sacrements ont été désacralisés, vidés de leur substance. N'est restée qu'une mise en scène d'où la spiritualité a été évacuée.
Pour être allée souvent à Saint Nicolas des Champs (charismatique), lors des louanges du jeudi, je peux témoigner de la ferveur joyeuse qui y règne. J'avais ressenti que c'était la foi des premiers temps, la foi qui guérit. On se sent proche de Dieu, c'est une évidence toute simple et très belle.

Cette lame de fond comporte un autre aspect, elle peut se muer en un mouvement guerrier. Comme partout sur terre, les musulmans sont eux aussi touchés par ce temps riche en révélations. Il ne s'agit pas que de manipulations par les wahhabites pétrolifères.
Chacun sera forgé par le feu du moment. Chacun œuvrera de là où il est. C'est-à-dire le plus souvent de sa prison forgée depuis des siècles par les religions.
Guerriers de fer contre guerriers de lumière.

De toutes les religions chrétiennes, c'est la religion orthodoxe qui est la plus proche de l'église des origines.

"Différences entre l'Église orthodoxe et les deux confessions d'origine occidentales (le catholicisme et le protestantisme):
  • l'Église orthodoxe n'ajoute pas au credo le mot filioque pour trois raisons : Cet ajout, qui a modifié le texte d'un concile œcuménique (Ier concile de Constantinople), aurait été imposé par l'empereur Charlemagne contre l'avis du pape de Rome saint Léon III et de la plupart de ses successeurs durant plus d'un siècle (IXe siècle, à l'exception notable de Nicolas Ier).
  • Cet ajout ne serait pas conforme au texte de l'évangile (Jean 15, 26),
  • Cet ajout modifierait les relations entre les personnes de la Trinité et rabaisserait le Saint-Esprit,
  • Cet ajout implique que Dieu ne peut sauver que des âmes chrétiennes, ce qui risque de légitimer des dérives telles que les conversions forcées ou l'Inquisition ;
l'Église orthodoxe refuse la doctrine augustinienne sur la grâce pour deux raisons :
  • Cette doctrine, très personnelle, n'est pas partagée par le concert des Pères de l'Église, tant en Orient qu'en Occident (principe de collégialité),
  • Cette doctrine annihile la liberté de l'homme : si c'est la grâce qui fait tout, que fait l'homme ?
L'Église orthodoxe baptise par « immersion » pour trois raisons :
  • c'est la tradition depuis les origines évangéliques,
  • c'est le sens même du mot baptême en grec,
  • cela symbolise bien l'adhésion totale au Christ et le fait de « revêtir le Christ »;
l'Église orthodoxe ignore la notion d'«hospitalité eucharistique» :
  • A la sainte Table, c'est le Christ lui-même « qui offre et qui est offert, qui reçoit et qui distribue », comme le répète chaque liturgie. Aucun prêtre, aucun évêque, aucun patriarche n'a le droit de s'interposer entre le Christ et la conscience du fidèle,
  • Si une personne est en communion de foi avec l'Église, qu'elle fasse librement la démarche d'en devenir membre et cette démarche sera scellée par la communion eucharistique,
  • Si une autre personne n'est pas en communion avec l'Église, que sa conscience soit respectée et ne soit pas violentée, qu'elle ne communie pas pour sa condamnation et que nul mensonge ne vienne obscurcir sa relation avec Dieu.
Les Églises orthodoxes, pour la plupart d'entre elles, sont membres du Conseil œcuménique des Églises, rejoint en 1961. Elles entretiennent aussi un dialogue œcuménique avec l'Église catholique romaine et la Communion anglicane. Elles ne sont cependant pas prêtes, même si une décision était votée à la majorité, à envisager d'adopter des notions et des pratiques non traditionnelles (présidence d'une pasteurine lors d'une célébration commune, évolution de la langue liturgique, libéralisme théologique), etc.

Différences avec l'Église catholique

Les Églises orthodoxes autorisent l'ordination des hommes mariés. Il est donc d'usage que les prêtres diocésains soient mariés et s'ils sont veufs, ils ne peuvent se remarier. Les moines soit vivant dans les monastères orthodoxes, soit vivant dans le monde doivent, quant à eux, faire vœu de chasteté. Les moines qui sont ordonnés prêtres sont qualifiés de hiéromoines. Il existe également des prêtres non-moines qui sont célibataires : la règle est qu'on reste dans l'état dans lequel on est ordonné. Si on est ordonné prêtre alors qu'on est célibataire, on reste célibataire toute sa vie. Les évêques sont toujours choisis parmi le clergé célibataire.
Les Églises orthodoxes considèrent le Pape comme le patriarche de Rome, il a une place de primauté en cas de Concile œcuménique et non une place comme chef de l'Église, cette place étant celle du Christ.
Conditions d'un retour de l'Église catholique à l'orthodoxie ou « Afin que tous soient un… » (Jean 17:21)

Le Schisme de 1054 divise la chrétienté en chrétiens catholiques et chrétiens orthodoxes. Après la séparation, les papes de Rome ont introduit une série de réformes renforçant leurs pouvoirs, réformes qui sont aujourd'hui autant d'obstacles naturels à une réunification des deux Églises chrétiennes :
  • la donation de Constantin est considérée par Constantinople (l'Église orthodoxe) comme un vulgaire faux, ce qui est aujourd'hui reconnu par l'Église catholique. Cette condition est donc aujourd'hui accomplie;
  • abandon du Dictatus papæ (pour un orthodoxe, seul un concile œcuménique peut avoir une telle autorité), et plus généralement rejet de l'infaillibilité pontificale ;
  • réexamen de la Réforme grégorienne : les chrétiens d'Orient y voient une forme d'autoritarisme spirituel et de renversement graduel des traditions. Cette réforme impose entre autres le célibat des prêtres ;
  • organisation à Rome d'un VIIIe concile œcuménique pour établir l'unité.
Malgré les difficultés, le mouvement naturel d'Œcuménisme rapproche et surtout entretient le dialogue entre les deux Églises chrétiennes."

Source
Une lectrice


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