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30 mars 2018

Le glas sonne pour l’euro…

Michael Buholzer / Reuters

La récente tendance des pays européens à rapatrier leurs réserves d’or a soulevé des inquiétudes à Bruxelles. RT a parlé à Claudio Grass de Precious Metal Advisory, en Suisse, pour comprendre ce qui se cache derrière cette tendance.

Selon Grass, le processus signifie la désintégration, qui vient habituellement avec l’instabilité, l’agitation, et plus d’intervention et de contrôle gouvernemental.

« Les banques centrales ont commencé le rapatriement il y a déjà quelques années, c’est-à-dire avant le Brexit, la Catalogne, Trump, l’AFD ou les tensions croissantes entre le Politburo de Bruxelles et les pays d’Europe de l’Est », dit-il.
  La Hongrie dernier pays à rapatrier l’or © Tamara Abdul Hadi

Grass a expliqué que ce sont tous des symptômes évidents aujourd’hui et « par conséquent, les banques centrales pourraient avoir vu cela venir bien avant que le public ne s’en rende compte ».

Il a dit qu’il est raisonnable de prétendre que le monde s’éloigne d’un système centralisé.

« Si nous suivons cette tendance, il devrait être évident que la prochaine étape sera une rupture en unités plus petites que les États-nations. Avec une telle fragmentation géopolitique vient aussi la décentralisation du pouvoir. »

Les analystes ont souligné que les pays de l’UE considèrent l’or comme une assurance au cas où ils finiraient par revenir à leurs monnaies nationales. Selon Grass, seul un imbécile croit que l’on peut créer de la richesse à partir de rien, et l’utiliser comme base pour un système durable.

« Notre système est basé sur 7% de billets papier et 93% d’écritures numériques soutenues par rien d’autre que la promesse de la banque centrale de rembourser la dette à l’avenir par l’inflation et la fiscalité. »

Il a expliqué que dans le monde occidental, le gouvernement oblige les gens à abandonner entre 35% et 65% de leurs revenus pour les mettre dans des véhicules obligatoires tels que les fonds de pension, l’assurance retraite, les impôts, etc.

« Si vous enlevez 100% des fruits du travail d’une personne, c’est défini comme de l’esclavage… Donc, il y a encore de la marge mais ça ne semble pas bien non plus. »

Grass a ajouté que « la désintégration accélérée de la zone euro et l’apparition de partis nationalistes et de droite qui ont une politique claire, va à l’encontre de l’UE ».

« C’est juste une question de temps avant que l’euro, la devise la plus artificielle jamais créée, ne s’effondre », a t-il conclu.

Russia Today

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