Citant l’exemple des avions de combat Rafale que la France ne pourrait plus livrer à l’Egypte à cause de la législation ITAR qui interdit l’exportation de composants technologiques américains sans autorisation du gouvernement américain, Alain Juillet rappelle que la vente d’Alstom à General Electric (GE) pour laquelle l’actuel président de la République Emmanuel Macron fut décisif a transféré aux Etats-Unis la production des turbines indispensables aux sous-marins français à propulsion nucléaire, clef de voûte de la dissuasion nucléaire française.
« C’est une perte de souveraineté absolue, c’est ça la réalité, » assène l’ancien haut responsable de l’intelligence économique française auprès du premier ministre. « Tant que la production est en France, on peut encore négocier, mais on ne peut plus vendre un seul sous-marin à l’étranger sans avoir le feu vert si on emploie les fameuses turbines, » ajoute-t-il.
La vente d’Alstom en 2014 a suscité de vives protestations parmi les armées et services de renseignement français y voyant une grave atteinte au principe d’indépendance et de souveraineté nationale. La France est encore à ce jour la troisième puissance militaire nucléaire du monde après les Etats-Unis et la Russie.
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