Des agents ont été pris à partie par une quinzaine de jeunes samedi devant leur domicile.
C’est l’incident de trop pour les quelque 150 douaniers qui vivent dans la bien nommée résidence des douaniers, à Tremblay-en-France.
Samedi, en fin d’après-midi, une agent qui promenait son chien a été prise à partie par une quinzaine de jeunes, lesquels squattent régulièrement l’un de ces immeubles sociaux où sont logés en majorité des douaniers en poste à l’aéroport de Roissy. Lorsqu’elle leur a refermé la porte au nez, les insultes ont fusé. La même scène s’est reproduite un peu plus tard avec un autre de ses collègues. Par mesure de rétorsion, les squatteurs ont badigeonné les serrures à la colle néoprène pour les empêcher de fonctionner.
« La police a été appelée à quatre reprises mais n’est pas intervenue », déplore Vincent Thomazo, secrétaire général d’Unsa douanes. Une main courante a été déposée. Le directeur général des douanes a été interpellé sur Twitter notamment. « Nous allons accélérer les travaux de mise en sécurité, demandés de longue date au bailleur », a-t-il promis. Les bâtiments appartiennent au Logement francilien, qui n’a pas été en mesure de nous répondre ce lundi.
En octobre 2016, deux véhicules de la résidence avaient déjà été incendiés, le lycée voisin ayant alors été visé par des tirs de cocktails Molotov, dont plusieurs avaient été retrouvés dans les poubelles de l’un des bâtiments. « C’est invivable, soupire un agent. Nos collègues qui logent au rez-de-chaussée, par exemple, sont obligés de garder en permanence leurs volets fermés. » « A l’heure où les gendarmeries sont attaquées, avec une menace terroriste qui reste très élevée, la situation de cette résidence est particulièrement inquiétante », dénonce Vincent Thomazo.
C’est l’incident de trop pour les quelque 150 douaniers qui vivent dans la bien nommée résidence des douaniers, à Tremblay-en-France.
Samedi, en fin d’après-midi, une agent qui promenait son chien a été prise à partie par une quinzaine de jeunes, lesquels squattent régulièrement l’un de ces immeubles sociaux où sont logés en majorité des douaniers en poste à l’aéroport de Roissy. Lorsqu’elle leur a refermé la porte au nez, les insultes ont fusé. La même scène s’est reproduite un peu plus tard avec un autre de ses collègues. Par mesure de rétorsion, les squatteurs ont badigeonné les serrures à la colle néoprène pour les empêcher de fonctionner.
« La police a été appelée à quatre reprises mais n’est pas intervenue », déplore Vincent Thomazo, secrétaire général d’Unsa douanes. Une main courante a été déposée. Le directeur général des douanes a été interpellé sur Twitter notamment. « Nous allons accélérer les travaux de mise en sécurité, demandés de longue date au bailleur », a-t-il promis. Les bâtiments appartiennent au Logement francilien, qui n’a pas été en mesure de nous répondre ce lundi.
En octobre 2016, deux véhicules de la résidence avaient déjà été incendiés, le lycée voisin ayant alors été visé par des tirs de cocktails Molotov, dont plusieurs avaient été retrouvés dans les poubelles de l’un des bâtiments. « C’est invivable, soupire un agent. Nos collègues qui logent au rez-de-chaussée, par exemple, sont obligés de garder en permanence leurs volets fermés. » « A l’heure où les gendarmeries sont attaquées, avec une menace terroriste qui reste très élevée, la situation de cette résidence est particulièrement inquiétante », dénonce Vincent Thomazo.
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