23 octobre 2017

Cité d’Arkaim…

 
Arkaim n’est pas seulement une ville de 40 siècles idéalement construite, le plus fascinant ne se voit que du ciel !

L’un des endroits les plus énigmatiques de la grande Russie, demeure sans doute dans la vallée d’Arkaim, qui a accueilli voilà plus de 4 000 ans un peuple étrange, dont la technologie et les connaissances étaient bien supérieures aux autres peuples de l’époque. Retour sur les secrets des anciens habitants d’Arkaim.

Une cité contemporaine de Babylone…

Située dans l’Oural près de la ville de Chelyabinsk, l’antique cité d’Arkaim a été découverte en 1987 et a été officiellement datée de 40 siècles ! Cette zone de la Russie devait subir des travaux dans les années 90 pour construire un barrage et ainsi abriter un immense réservoir d’eau afin de faciliter l’irrigation de la région. Mais devant les multiples mystères de la cité ancienne, les travaux ont été annulés afin de permettre aux archéologues d’effectuer des fouilles en profondeur.

Initialement prévu pour une durée de 12 mois, le report des travaux a finalement été définitif, ce qui montre l’importance de cette découverte. Les archéologues eux-mêmes n’en reviennent pas, comme l’explique Gennady Zdanovich, un des responsables de la première expédition dans la vallée d’Arkaim :

« C’était absolument irréel ; le projet de construction du bassin d’eau et du barrage, un projet de plusieurs millions de dollars, a été complètement avorté. Cela prouve sans conteste l’importance scientifique du site pour les responsables politiques ! ».

Loin d’avoir encore livré tous ses secrets, Arkaim est le théâtre de nouvelles fouilles tout au long de cette année ; le président Poutine s’est même déplacé en personne pour visiter les ruines de l’ancienne ville que l’on estime contemporaine de Babylone et des premières cités égyptiennes ! La question qui taraude la communauté des historiens et archéologues est fascinante :

Quelle est donc la civilisation qui construisit Arkaim ?

Technologie, astronomie, ésotérisme…
 

Car l’architecture de la cité est saisissante de modernité, et ne ressemble guère aux villages bâtis il y a 4 000 ans. Les archéologues ont pu constater que toutes les maisons étaient équipées pour résister aux intempéries et aux tempêtes, mais aussi au feu, les murs étant imprégnés d’une substance ignifugée…

Ils assurent même que ces habitations présentent toutes les « commodités modernes » : stockage de la nourriture reliée à un système d’aération, eau potable avec puit souterrain pour chaque maison, fours et ustensiles de cuisine évolués, réseau d’égouts très efficace…

Une liste incroyable qui prouve le savoir-faire de l’ancienne civilisation ayant vécu dans cette région de l’Oural. Mais Arkaim n’est pas seulement une ville de 40 siècles idéalement construite, le plus fascinant ne se voit que du ciel !

En effet, Arkaim a été bâti à la fois pour être une cité, mais aussi pour faire office de temple, et d’observatoire astronomique !

L’architecture choisie par les bâtisseurs inconnus est intrigante, puisqu’elle consiste à former d’énormes cercles concentriques. « Un vol en hélicoptère au-dessus d’Arkaim procure une sensation incroyable. Les énormes cercles concentriques disséminés dans la vallée sont clairement visibles. » confirme le scientifique russe Vadim Chernobrovy, avant de s’interroger sur les mobiles de l’ancien peuple.

« La ville et ses alentours sont uniformément englobés dans ces cercles. Nous ne savons toujours pas quelles étaient leurs fonctions, à savoir s’ils étaient fabriqués dans un but défensif, scientifique, éducatif ou rituel. Certains chercheurs estiment même que ces cercles étaient utilisés comme plate-forme d’atterrissage d’un ancien aéroport spatial… ».


Des rituels qui restent à déchiffrer…

Les scientifiques ont en outre fait une dernière découverte surprenante : dans cette architecture pensée autour de la géométrie du cercle, il existe une exception : la place centrale de l’ancienne cité d’Arkaim, construite… sous la forme d’un carré.

Des traces de feu et de combustion à des endroits précis du site laissent supposer que c’est sur cette place centrale que se déroulaient un certain nombre de rituels. Le mystérieux peuple d’Arkaim faisait-il des offrandes aux dieux en fonction de certains alignements astronomiques ?

Les archéologues déterrent chaque jour de nouveaux indices qui les aideront à mieux appréhender le véritable mode de vie de cette civilisation pour le moment inconnue.

Dans le même temps, plusieurs ufologues se sont rendus sur place pour tenter de dénicher des indices d’une ancienne présence extraterrestre. Et il est vrai que la zone présente de curieux phénomènes géophysiques : fluctuations de température et d’électricité, variation du champ magnétique à l’intérieur des cercles, conductivité du sol… autant de pistes de recherche pour tenter de percer dans l’année les fascinants secrets d’Arkaim et de son peuple aux connaissances avancées.

Arkaim: une zone “anormale” en Russie…

Il y a quatre mille ans, les habitants d’Arkaim ont subitement quitté leur ville avant de la bruler entièrement. La cite a une structure circulaire originale, coordonnée avec le mouvement des étoiles. Beaucoup croient de nos jours aux caractéristiques mystiques du secteur et le relient avec les légendes de la Sibérie antique et des Monts Oural.
 

Arkaim est parfois nommée: “ ville de la Svastika ” ou ” ville du Mandala ” (à cause de son plan), ou encore ” capital antique de la civilisation aryenne, décrite dans l’Avesta et les Vedas”.

Arkaim (observation de 18 phénomènes astronomiques en utilisant 30 éléments, précision de 1 arc-minute) est parfois comparée à une version plus précise de Stonehenge (observation de 15 phénomènes astronomiques en utilisant 22 éléments, précision de 10 arcs minutes à un degré)

Les medias ont signalé que des visiteurs de la vallée d’Arkaim ont pu voir des lumières étranges se déplacer dans le ciel la nuit, des flashes lumineux, des amas de brouillard, etc.

Selon certains témoins, il est possible de ressentir une tension psychique irraisonnée dans le secteur, ou encore un changement du rythme cardiaque, de la tension artérielle, de la température corporelle.

La température atmosphérique autour d’Arkaim peut s’élever et tomber de 5 degrés en moins de 5 minutes.

Les arbres dans les forêts voisines souffrent de maladies, et leurs troncs sont anormalement tordus, signes caractéristiques pour certains de zones géo-pathogènes ayant un impact défavorable sur les plantes, les animaux, et les humains.

- " J’ai rencontré une femme russe qui a côtoyé une vielle dame (92ans à l’époque) qui travaillait comme archéologue. Elle avait encore les papiers signés de son nom, de documents du kgb interdisant formellement de parler, même à leurs familles des découvertes d’alors. Elle aurait vu de ses yeux des statuettes et des “livres” très bien conservés, écrite par une civilisation inconnue.

Sinon il y a aussi l’île de Solovski, où l’on a découvert des pyramides “en forme de gouttes”. Dans les années 1990, deux chercheurs, trouve des entrées, de longs couloirs fait par l’homme. Les fouilles sont très difficiles car la forêt est très dense à cet endroit et le sol évolue beaucoup, notamment à cause des racines. "

A noter qu’un grave accident nucléaire s’est produit près de Tcheliabinsk en 1957, dans le Complexe nucléaire Maïak.
 

Des cuves de déchets radioactifs enterrées subissent une panne du système de refroidissement. L'évaporation différentielle de différents composés conduit à une puissante explosion chimique (non-nucléaire) d'une énergie équivalente à 75 tonnes de TNT. Suite à cette explosion, des radioéléments se répandent avec une activité estimée à 740 petabq.

L'explosion a projeté à plus d’un km d’altitude environ 2 millions de curies de produits radioactifs, et près de dix fois plus dans l’environnement de l’installation, soit environ la moitié des quantités rejetées à Tchernobyl. Au moins 200 personnes décèdent, 10 000 personnes sont évacuées et 470 000 personnes sont exposées aux radiations.

Cet accident nucléaire, le plus grave qui se soit produit en URSS hormis la catastrophe de Tchernobyl, est classifié au niveau 6 de l'échelle INES. Le régime soviétique ayant maintenu le secret défense sur cet accident, les premières informations ne seront révélées qu'à partir de 1976 par le biologiste russe Jaurès Medvedev, alors immigré en Angleterre.

Ci-dessous, carte de la zone contaminée par la catastrophe de Kychtym (Maïak)
 

Revenons sur cette mystérieuse cité d’Arkaim…

Bien que le site ait été incendié et abandonné, beaucoup de détails sont visibles et bien conservés. Arkaïm est similaire dans la forme mais bien mieux préservé que sa voisine Sintachta, où le premier char a été déterré. Le site était protégé par deux parois circulaires. Il y avait une place centrale, entourée de deux cercles de logements séparés par une rue.

Le site couvre environ 20 000 m2. Le diamètre du mur d'enceinte était de 160 m. Il a été construit à partir de la terre tassée dans des cadres en bois, et renforcé par des briques d'argile non brûlées, avec une épaisseur de 4-5 m. et une hauteur de 5,5 m. L'ensemble des lieux est entouré d'un fossé de 2 m de profondeur.

Il y a quatre entrées différentes perçant la paroi extérieure et intérieure avec une entrée principale à l'ouest. Les habitations disposaient d'une surface de 110-180 m². L'anneau extérieur comprend 39 ou 40 logements, avec des ouvertures donnant sur une rue circulaire qui fait le tour des lieux.

L'anneau intérieur comprend 27 logements, disposés le long de la paroi interne, avec des portes ouvrant sur la place centrale carrée de 25 par 27 m. La rue centrale est drainée par un canal couvert. Zdanovitch estime qu'environ 1 500 à 2 500 personnes pourraient avoir vécu dans la colonie.

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