01 juillet 2017

Comment le gouvernement conditionne les citoyens


Pourriez-vous lister tous les moyens qu’utilise le gouvernement pour faire de ses citoyens une masse facilement contrôlable ?

Parce que chaque facette du gouvernement est destinée à façonner les citoyens afin qu’ils deviennent contraires à leur nature, je suis d’avis qu’une liste exhaustive soit impossible à établir.

Les méthodes utilisées vont de crédits d’impôts offerts aux nouveaux parents jusqu’à une hausse des aides sociales offertes aux mères célibataires ; de subventions offertes à ceux qui cultivent le maïs jusqu’à des mandats qui visent à éradiquer les espèces envahissantes. Le gouvernement modifie le comportement de ses citoyens à l’aide de divers incitatifs et dissuasifs, qui détruisent l’ordre naturel et spontané qui régirait autrement la société.

Le gouvernement a transformé la société en une machine à jouer qui fait valser les citoyens ici et là, et leur dérobe le contrôle de leur destinée. Il utilise ses propres contraintes comme justification pour nous en imposer toujours plus : les gens ne sont pas capables de contrôler leur propre comportement.

Les gouvernements et les corporations savent que le meilleur moyen de façonner une personne est de commencer dès l’enfance.

C’est la raison pour laquelle les enfants de moins de six ans sont mis sous antidépresseurs par le système de santé du Royaume-Uni. Chaque année, près de 200.000 prescriptions d’antidépresseurs sont distribuées à des enfants de moins de 18 ans en Grande-Bretagne, dont 13.000 sont destinées à des enfants de 7 à 12 ans, et plus de 600 à des enfants de moins de 6 ans.

Aussi déconcertants que puissent être ces chiffres, le Royaume-Uni n’est pas le seul dans son cas. En 2009, cinq morts ont été associées à l’usage d’antidépresseurs parmi les enfants australiens de 10 à 19 ans, et 89 effets indésirables ont été enregistrés chez des enfants de moins de 9 ans. Le Dr Joe Tucci, directeur de l’Australian Childhood Foundation, a déclaré ne pas « pouvoir déterminer une seule bonne raison pour laquelle un enfant de six ans devrait être traité grâce à des antidépresseurs. Pour moi, les chiffres sont en hausse parce que ces médicaments sont de plus en plus utilisés pour soigner les symptômes du problème plutôt que sa cause ».

Et la cause du problème nous ramène au début de cet article. Pourquoi de si jeunes enfants souffrent-ils de dépression ?

La contrainte est pour moi la cause première de tous les problèmes de santé mentale. Dans la société moderne, les enfants commencent à ressentir cette contrainte dès leur naissance dans une société façonnée à la manière d’un enclos à bétail.

La hausse du nombre de tentatives de suicide parmi les enfants se concentre autour des périodes scolaires. L’environnement contre nature dans lequel ils sont placés est pour eux une source de stress extrême. Les mieux ajustés acceptent l’autorité de leurs enseignants tels de doux agneaux, et tous les autres sont gavés de médicaments afin qu’ils deviennent de meilleurs citoyens.

Et plus tard, les bons citoyens prennent ces leçons à cœur. Vous n’êtes pas heureux dans votre travail, votre relation amoureuse ou votre environnement en général ? Vous ressentez anxiété, dépression, impuissance, colère envers tout ce que vous ne pouvez pas contrôler, parce qu’on vous a forcé à vivre une vie dont vous ne voulez pas ?

Drogues. Tournez-vous vers les drogues illégales et enrichissez la CIA (et offrez au gouvernement la possibilité de vous enfermer s’il le désire), ou vers les drogues légales et enrichissez les corporations pharmaceutiques liées au gouvernement.

Je trouve encourageant que de plus en plus d’enfants, aux Etats-Unis, suivent un programme d’enseignement à domicile (une tendance qui pourrait très bien être alimentée par la vaccination forcée des enfants à l’école publique). Il y a environ 40 ans, 40 millions d’enfants allaient à l'école publique et un peu moins de 100.000 suivaient une éducation à domicile. En 2005, 48 millions d’enfants étaient enregistrés à l’école publique, contre 2 millions d’enfants scolarisés à domicile.

Les parents qui éduquent leurs enfants sans suivre aveuglément l’autorité du gouvernement rendent un grand service à la société. Il est parfois tentant pour un parent de hurler sur un enfant. « Parce que c’est comme ça ! » Mais mieux vaut leur apprendre quelles sont les règles et pourquoi elles existent.

Les enfants qui s’en tirent le mieux à l’école sont ceux qui sont les plus enclins à suivre les instructions qu’on leur donne, et les enseignants détestent toujours celui de leurs élèves qui leur demande pourquoi ils ont à effectuer une tâche spécifique si elle ne leur sert absolument à rien. J’ai un jour eu à écrire une lettre à mes parents parce que je n’avais pas porté mon manteau pendant la récréation. Mes parents ont répondu en expliquant à mon instituteur qu’à l’âge de 12 ans, mes terminaisons nerveuses étaient suffisamment développées pour que je sois en mesure de décider de la nécessité du port d’un manteau, sachant que j’allais me trouver dehors à peine 15 minutes par 10 degrés Celsius.

Mais la police fait la même chose avec les adultes conditionnés par le système scolaire public.

Si vous vous faites arrêter en voiture ou êtes suffisamment malchanceux pour avoir affaire à la police, votre vie est en danger si vous ne respectez pas immédiatement les ordres qu’on vous donne, même s’ils n’ont aucune base légale. Déplacez vos mains hors de la vue des policiers, demandez pourquoi vous avez été arrêté, ou manquez simplement de comprendre ce qu’ils vous disent, et vous risquez l’exécution aux Etats-Unis.

Les enseignants et la police qui attendent de vous un respect aveugle pour la simple raison qu’ils font figure d’autorité tentent de nous mettre la même chose dans la tête : nous devons obéir à l’Etat, sans quoi nous souffrirons de lourdes conséquences.

Cette même philosophie peut être aperçue partout, à des degrés différents et modelée différemment dépendamment des groupes ciblés. La nouvelle tendance est la police de la pensée, qui veut que les discours haineux ne soient pas protégés par la liberté d’expression. Si vous offensez qui que ce soit, vous avez commis un crime. Si vous avez une opinion contradictoire, vous répandez de fausses actualités. Et si vous demandez un certain niveau de confidentialité sur internet, vous êtes probablement un terroriste.

Le Royaume-Uni se montre particulièrement intense dans ses tentatives de pousser ses citoyens à se comporter exactement comme il le souhaite. Le National Health Institute participe depuis le début au dopage des enfants et à la programmation des citoyens. Les individus doivent verser une redevance pour regarder la télévision, et le gouvernement s’acharne à punir tous ceux qui ne daignent pas la payer.

Mais sans ces petites choses, les gens n’auraient jamais été manipulés au point de laisser le gouvernement décider de qui peut jouir de procédures médicales de dernier recours et de qui n’en vaut pas la peine.

Pourquoi le gouvernement fait-il une montagne d’une chose aussi futile que la redevance audiovisuelle ? Parce qu’elle force les citoyens à faire exactement ce qu’on leur dit. Elle leur met dans la tête l’idée que l’Etat peut, et devrait, réguler chaque facette du comportement humain.

C’est un peu comme l’ancienne astuce marketing qui veut que si vous poussez quelqu’un à répondre oui à suffisamment de questions, alors il continuera de vous dire oui, même quand vous lui demanderez s’il veut acheter.

La Chine s’en est déjà retournée en 1984 avec son système de crédit social, qui vise à réguler le comportement de ses citoyens en leur retirant des droits et leur offrant des privilèges en fonction de leur note de citoyenneté, qui prend en compte ce que leurs voisins pensent d’eux, ce qu’ils disent du gouvernement sur internet, et leur vie sociale en général.

Mais les exemples les plus extrêmes ne sont rendus possibles que par le fait que tant de gens aient accepté l’autorité du gouvernement sur les petites choses de la vie. La loi sur le port de la ceinture, le permis de conduire, la nécessité de se plier à une fouille au corps… tous concernent plus le contrôle des citoyens que leur sécurité.

C’est pourquoi il est important de s’opposer à toute nouvelle règle ou règlementation, et de remettre en question chaque démonstration d’autorité. Les gens penseront peut-être que vous faites une montagne de pas grand-chose, mais sans vous opposer aux petites choses, vous ne serez pas en mesure de résister quand il deviendra question d’enjeux plus importants. 

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