Dans la région de Toulouse (Haute-Garonne) le blé est en avance de 15 jours. Les récoltes sont précoces et les rendements s'annoncent faibles. Ce sont les conséquences d'un printemps sec après un hiver sans pluie. Les deux tiers des nappes phréatiques sont déjà en dessous de leur niveau normal. C'est le cas dans le Nord, dans l'Est, en Bretagne ou encore dans le sud-ouest. Sur tout le territoire, les hydrogéologues surveillent la situation de près. En Charente-Maritime, il n'a pas plu depuis deux mois, du jamais vu. Il est difficile de créer des réserves de foin pour l'hiver.
La peur des agriculteurs
Ainsi, les agriculteurs ont l’œil rivé sur la météo, ils craignent la sécheresse. "Les mois de juin et juillet seront décisifs, on avisera après. Mais pour le moment on est assez inquiet quand même", explique Loïc Avard, éleveur bovin. Si la sécheresse perdure, certaines préfectures pourraient prendre des arrêtés de restriction d'eau. C'est déjà le cas dans plusieurs communes de Bretagne et de Poitou-Charente.
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