21 avril 2017

Un policier après l’attentat. « Aux Champs Elysées, c’est l’extrême gauche qui a été exaucée »


Un policier a été tué, et deux autres blessés, jeudi soir dans une fusillade sur les Champs-Élysées revendiquée par le groupe terroriste État islamique.

Selon plusieurs médias, dont BFMTV et France 3, l’identité mentionnée sur la carte grise retrouvée dans le véhicule de l’assaillant est celle de Karim Cheurfi.

Cet homme – que certains médias ne présentent que comme « un Français de 39 ans » – est né en 1977 à Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis) et vivrait à Chelles, en Seine-et-Marne. Karim Cheurfi est un criminel de longue date. Il avait tiré en 2001 sur des policiers alors qu’il était en garde à vue à Melun. Condamné à 20 ans en 2003, il avait vu sa peine allégée à 15 ans en 2005.

Il était par ailleurs visé par une enquête antiterroriste pour avoir manifesté son intention de tuer des policiers et avait été arrêté le 23 février 2017, avant d’être remis en liberté par la justice faute de preuves suffisantes, selon des sources proches de l’enquête.

Philippe Poutou pris à partie par un policier en sortant de l’émission politique de France 2

A quelques jours de l’élection présidentielle, cette fusillade – visant des forces de l’ordre et commise par un individu qui aurait du être en prison -, fait resurgir le bilan catastrophique de François Hollande en matière de sécurité (voir notre article sur l’effroyable bilan de Bernard Cazeneuve).

Alors que les candidats à l’élection présidentielle débattaient sur France 2, Philippe Poutou, candidat du NPA d’extrême gauche et partisans du désarmement de la police, a été pris à partir selon son équipe de campagne, à la sortie des studios de France 2 : « Enculé, ordure, on a besoin de nos armes » lui auraient lancé des policiers – chez qui la colère monte de plus en plus.

Face à la haine des policiers et au laxisme, Marine Le Pen plébiscitée...

Les quelques témoignages, anonymes, que nous avons pu recueillir sont implacables : « C’est l’extrême gauche qui a été exaucée » nous confie un policier parisien. « Ces ordures, jeunes et moins jeunes, appellent au meurtre de policiers dans la rue – depuis la loi Travail jusque l’affaire Théo, sans que la justice ne fasse preuve de fermeté envers eux, voilà ce qui finit par arriver. »

Avec l’élection approchant, certains disent « espérer du changement, radical » et un « président qui s’engage vraiment pour sa police et ses forces de l’ordre ».

Et ce policier de s’expliquer : « Si l’on reprend les propositions de Marine Le Pen par exemple, cet individu se serait trouvé soit en prison, soit expulsé hors de France et déchu de sa nationalité, C’est la seule candidate qui aurait pu éviter cette fusillade si l’on lit les propositions concrètes qu’ils font tous ».

Et sur les risques d’agitation au soir du premier tour en cas de qualification de tel ou tel candidat, et notamment de Marine Le Pen au second tour ? « Nous aussi on vote » explique un policier nantais . « J’espère que notre hiérarchie nous autorisera à leur botter le cul sévèrement si ils insistent après ce qu’il vient de ce passer ce jeudi » nous dit-t-il en évoquant notamment l’extrême gauche nantaise, qui a appelé à manifester sur les réseaux sociaux au soir du premier tour.

Si même la police est à bout de nerfs, la situation en France peut rapidement devenir incontrôlable …

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