15 mars 2017

Comment les prochaines 48h peuvent changer le monde


Brexit voté par la Grande-Bretagne, élections aux Pays-Bas et hausse des taux d’intérêt aux USA, tels sont les trois ingrédients d’un cocktail explosif qui pourrait bien changer la face du monde en 48 heures…

Il pourrait aussi ne rien se passer, pourtant mon petit doigt me dit que nous allons connaître un de ces moments d’accélération de nos problèmes !

Comme vous pouvez le constater, les choses sont calmes, très calmes, puis les inquiétudes reviennent, paroxystiques parfois, et le monde se rapproche à nouveau du désastre total.

Puis, les choses peuvent se calmer. Jusqu’au jour où… l’effondrement sera systémique.

N’oubliez pas, il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous.

Charles SANNAT


48 heures plus tard, « le monde ne sera pas tel qu’il est maintenant : les événements des deux prochains jours auront un impact sur les marchés mondiaux, la devise européenne, ils changeront le visage de l’Europe et mèneront probablement à la faillite de toute une puissance mondiale », lit-on dans le journal allemand Die Welt.

On entend le mot « Brexit » de toutes parts depuis juin 2016, mais en réalité, la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE n’a pas encore vu le jour, car la demande officielle de la sortie de l’Union européenne en conformité avec l’article 50 du Traité de Lisbonne n’a pas été déposée, soulignent des experts économiques du journal allemand Die Welt.

« Pourtant, cette loi pourrait être signée mardi. Suite à son approbation par la reine Elizabeth II, le Premier ministre Theresa May présentera la demande au Conseil européen », ajoutent-ils.

Ainsi, de nombreux experts supposent que Theresa May le fera mardi ou mercredi, tandis que d’autres analystes politiques estiment que le Premier ministre n’entamera pas la procédure à la veille des élections aux Pays-Bas, mais qu’elle attendra jusque fin mars. « En conséquence, débutera la partie dure du Brexit », prévient l’analyste agence de notation Fitch James McCormack. Selon lui, les Britanniques se retrouvent dans une situation difficile, car « ils ignorent la facture que leur fera payer l’Europe ».

La dette est pourtant d’ores et déjà un grave problème pour le Royaume-Uni : le gouvernement et les citoyens vivent au-dessus de leurs moyens. La dette britannique atteint donc environ 90 % du PIB du pays.

Par conséquent, le capital étranger est extrêmement important pour la Grande-Bretagne. Pourtant, « si les investisseurs perdent confiance, le pays sera menacé par une crise financière comme dans les années 1970, lorsque le FMI a aidé le Royaume-Uni. Ainsi, beaucoup dépend de la réaction des investisseurs étrangers à la demande de la sortie du pays de l’UE », selon le journal allemand.

L’article mentionne également que les prochaines élections aux Pays-Bas marqueront le début de « l’année européenne des super-élections ». Si le populiste de la droite Geert Wilders remportait la victoire, il ne parviendrait pas probablement à créer un gouvernement majoritaire. Néanmoins, l’UE a toutefois peur d’un effet domino : si la droite se renforce en Europe, une possible victoire de Marine Le Pen à l’élection présidentielle n’effrayera plus les électeurs français. Mercredi soir, le chef de la Réserve fédérale américaine Janet Yellen augmentera les taux directeurs, ce qui ne plaira d’ailleurs à personne. Et « si la plus puissante banque centrale du monde augmente le prix de la devise la plus importante du monde, les effets secondaires ne sont pas exclus », s’inquiètent les auteurs de l’article.

Les marchés financiers les qualifient de « malédiction de la Réserve fédérale des États-Unis » et rappellent que chaque effondrement boursier a été précédé d’une augmentation du taux de base, comme cela a été le cas en 1974, 1987, 2000 et 2008. Cet événement, comme le souligne le média, « peut réduire à néant tous les plans politiques de Donald Trump ».

« Le programme visant à stimuler l’économie, pour un montant de mille milliards de dollars, sera principalement financé à crédit et ne pourrait être réalisé qu’avec de l’argent pas cher », concluent des experts.

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