31 janvier 2017

Le mur entre les Etats-Unis et le Mexique déjà construit de moitié !


« Trump lance la bataille du mur » titre Le Point, évoquant le projet du président américain de terminer (et non pas d’inventer et de construire) l’édification d’un mur entre les Etats-Unis et le Mexique. L’objectif de ce mur ? Restreindre considérablement l’immigration, la frontière américaine étant par endroit une passoire – à la fois pour le trafic d’êtres humains et pour les narco trafiquants.

La presse française et francophone évoque presque à l’unisson la « construction d’un mur », et tente de faire croire, d’une part à une nouveauté, d’autre part à une séparation totale entre les Etats-Unis et le Mexique – qui ne veut pas payer sa part de construction alors même qu’il est en partie responsable des immigrés qu’il laisse traverser son territoire pour se rendre à la frontière, souvent dans des conditions misérables.

Ce n’est pas une nouveauté car en réalité, un peu moins de la moitié du mur existe déjà. Une barrière existe déjà sur 1 300 km de frontières – barrière dont la construction a débuté en 2006 et sur laquelle Obama n’est pas revenu. A aucun moment durant les deux mandats du président adulé par la presse internationale en raison du fait qu’il est métis, ces 1300 km n’ont suscité de controverse.

Le président Trump veut simplement terminer le travail en bouclant les 1 600 km supplémentaires de construction, tout en renforçant le mur déjà existant.

Un sondage national publié le 29 juillet 2010 a révélé qu’une grande majorité des Américains sont à cette date pour la construction d’une clôture le long de la frontière américaine avec le Mexique, avec 68 % en faveur et 21 % contre (marge d’erreur : + / – 3 points de pourcentage). Durant la campagne pour l’élection présidentielle toutefois, plusieurs sondages donnaient une majorité d’américains opposés « au mur de Trump ».

La clôture actuelle
 
Une barrière physique votée et construite par Obama !

Fait incroyable, Barack Obama avait voté pour le « Secure Fence Act » de 2006 permettant la construction de cette clôture ! Alors sénateur de l’Illinois, il a donc lui aussi défendu la construction d’un mur entre les Etats-Unis et le Mexique.

Malgré cela, lors de sa première campagne électorale pour l’accession à la fonction présidentielle, il avait promis de revenir sur la construction de cette barrière. Mais une fois au pouvoir, il a soigneusement renié cette promesse, restant sourd aux voix qui s’élevaient pour la lui rappeler. Comme dit précédemment, sous sa présidence, la mise en place de la clôture entre les USA et le Mexique s’est donc poursuivi sans entrave.

Une taxe de 20% sur les produits importés du Mexique

Outre le fait que le mur n’est pas une nouveauté, il n’y aura pas de séparation totale entre les Etats-Unis et le Mexique. Chaque jour, plus d’un million de personnes et 400 000 véhicules franchissent légalement les 3200 kilomètres qui séparent les deux pays, selon le président mexicain Enrique Peña Nieto.

Concernant la polémique sur le président mexicain ne souhaitant pas payer pour le mur – à qui la presse donnerait presque l’influence d’une grande puissance mondiale – Donald Trump – président de la première puissance mondiale – a réaffirmé que le financement de ce mur serait, in fine, payé par le Mexique. « Nous serons remboursés plus tard grâce à des transactions avec le Mexique (…) il y aura un paiement, même si le montage sera peut-être compliqué », a ajouté Donald Trump.

Pour ce faire, une taxe de 20 % sur tous les produits importés du Mexique pourrait être instaurée. Et ni la presse française subventionnée, ni le président mexicain, ne pourront s’y opposer.

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