23 janvier 2017

Fougères : succès du Meeting de Marion Maréchal-Le Pen


Salle comble vendredi dernier à Fougères (35) où Marion Maréchal–Le Pen tenait un meeting. Après Gilles Pennelle (président du groupe Front national au conseil régional de Bretagne et conseiller municipal de Fougères) et Gilles Lebreton (député européen de la circonscription ouest), la députée du Vaucluse a pris la parole devant les 600 personnes qui avaient pu pénétrer dans la salle de l’Aumaillerie – plusieurs centaines de personnes étant restées dehors faute de place.

Préalablement, l’invitée de Gilles Pennelle a répondu aux nombreux journalistes, venus parfois de très loin (deux journalistes norvégiens en particulier), au cours d’une conférence de presse qui dura plus d’une heure.

Des organisations de gauche avaient bien tenté de mobiliser les ‘’forces de progrès’’ en les invitant à manifester dans le centre de Fougères contre la présence de Marion Maréchal – Le Pen. Invitation qui n’a manifestement pas eu beaucoup d’écho : seule une bonne centaine de manifestants – la presse subventionnée a parlé de 350 personnes, ce qui est manifestement exagéré – se sont déplacées avant de se disperser très rapidement.

Gilles Pennelle n’a d’ailleurs pas manqué de souligner l’effondrement des forces de gauche qui est de plus en plus manifeste. Selon lui, les partis politiques « du système », droite et gauche confondues, brillent par leur absence sur le terrain à la différence des militants du Front national qui sont de mieux en mieux accueillis, en particulier sur les marchés y compris dans le centre de Rennes.

« Je suis entrée en politique pour Marine Le Pen »

A un journaliste qui lui demandait si elle avait l’ambition de succéder à sa tante, Marion Maréchal–Le Pen a répondu qu’elle n’avait pas une telle ambition et parce que « je suis entrée en politique pour Marine Le Pen » ; elle ajouté qu’ « elle croit en elle, en sa force et en sa sincérité » et qu’ « elle ne voyait pas où était la contradiction entre le fait d’être l’héritière de Jean-Marie Le Pen et celui qui consiste à soutenir Marine Le Pen. Je vois au contraire une vraie continuité allant de l’un à l’autre ».

En disant cela, elle a coupé court à tous les discours notamment des journalistes de la presse subventionnée qui tentent désespérément de créer une fracture au sein du Front national en donnant une importance très largement exagérée aux différences mineures – selon l’oratrice – qui opposent certains membres de l’état-major du FN et qui, précise-telle, « sont inévitables dans un grand parti de rassemblement ».

Souveraineté, identité et enracinement

Pour Marion Maréchal-Le Pen, le combat que mène le Front national est un combat pour l’identité de la France et la préservation de sa culture, ce qui implique de mettre un terme à la politique d’immigration menée par les partis du « système » laquelle permet à des populations de cultures très différentes de la nôtre, principalement musulmanes, de s’installer en France.

Mais, ce combat est aussi, selon elle, un combat pour la souveraineté qui, seule, permettrait la préservation de l’identité nationale.

Identité et souveraineté sont donc pour elle (mais aussi pour Marine Le Pen qui aurait fait une déclaration très claire sur ce sujet lors des Estivales de septembre 2016) totalement liées et le combat pour la souveraineté ne serait pas, contrairement à ce qu’en disent certains (dont Eric Zemmour), un objectif en soi mais un objectif visant à préserver l’identité française et à ré-enraciner les Français dans leur histoire, leur patrimoine et leur culture.

Selon elle, le Front national est le seul parti susceptible de satisfaire le besoin de ré-enracinement des Français, en particulier des plus jeunes.

Mettre un terme au développement d’une contre-société islamique

Plutôt que le développement du communautarisme, Marion Maréchal–Le Pen préfère parler de développement d’une « contre-société islamique » en marge de notre propre société, ce qui traduit bien la réalité du processus en cours.

Elle dénonce l’existence de cette contre-société qui, non seulement, rejette notre culture, notre civilisation, nos mœurs et nos traditions mais qui tend de plus en plus à nous imposer sa culture, ses mœurs et les pratiques imposées par sa religion.

Séparation des hommes et des femmes dans certains lieux publics, nourriture halal et interdiction de la viande de porc dans les cantines publiques, tenues vestimentaires volontairement provocantes, prières dans les rues… autant de réalités et de faits qui témoignent de la volonté qu’a cette contre-société de vivre conformément à ses règles, ses principes et ses croyances et de s’imposer aux autochtones. Selon l’oratrice, il est urgent de mettre un terme à ce processus et c’est un des objectifs prioritaires de Marine Le Pen.

Union européenne : renégocier les traités

Une des premières actions que mènerait Marine Le Pen si elle était élue présidente de la République concernerait les relations entre la France et l’Union européenne. Marine Le Pen négocierait avec la Commission de Bruxelles un ‘’statut dérogatoire’’ qui permettrait à la France de sortir de l’espace Schengen (recréation des frontières) et de réinstaller des frontières économiques permettant de taxer certains produits.

Ce statut dérogatoire comprendrait également, et entre autres choses, un volet important concernant la sortie du carcan juridique européen qui empêche les États de prendre des mesures visant à faire disparaître « les pompes aspirantes de l’immigration ». Si ce statut dérogatoire n’était pas accordé, alors seulement, la nouvelle présidente organiserait un référendum portant sur la sortie éventuelle de l’Union européenne.

Suppression des régions administratives

Nous avons demandé à Marion Maréchal – Le Pen ce qu’elle pensait du projet de suppression des régions administratives qui figure dans le programme de Marine Le Pen , question à laquelle elle a répondu en soulignant le fait que les compétences de cet échelon administratif sont faibles et qu’elles peuvent être assumées par les départements sous réserve que ces derniers puissent s’associer aux départements voisins pour mener à bien des projets communs.

Elle a ajouté que, pour autant, le Front national n’est pas hostile aux identités régionales, que les identités régionales sont des composantes de l’identité nationale française et qu’elles ont toute leur place au sein de notre communauté nationale.

B. Guillard

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