Les accusations de FRONTEX mettent en évidence un conflit qui couvait depuis longtemps entre les fonctionnaires de l’UE et les organisations non-gouvernementales sur la façon de résoudre une crise migratoire qui a causé la mort de 4.700 personnes cette année.
Frontex a émis ses inquiétudes dans un rapport confidentiel le mois dernier, faisant valoir que les migrants avaient reçu « des indications claires avant le départ sur la direction précise à suivre pour atteindre les bateaux des ONG ».
L’agence a explicitement fait référence dans un autre rapport la semaine dernière, qui a souligné : «Premier cas rapporté où les réseaux criminels faisaient passer clandestinement des migrants directement sur un navire d’ONG».
Ailleurs dans les rapports, Frontex dit que les personnes secourues par les navires d’ONG n’étaient souvent « pas disposés à coopérer avec les experts de débriefing du tout » avant de prétendre « qu’ils ont été avertis [par les ONG] de ne pas coopérer avec la police italienne ou Frontex ».
(….) Financial Times
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