09 décembre 2016

Flavescence dorée


Pour la première fois, un foyer de flavescence dorée a été découvert fin octobre dans le vignoble valaisan. Les ceps atteints doivent être éliminés. Les autorités valaisannes ont pris une série de mesures pour éradiquer la maladie.

Des analyses sur 45 ceps suspects provenant de 19 parcelles du Valais central ont révélé la présence de la maladie dans deux échantillons d'une vigne de Chasselas à Fully, ont indiqué vendredi les autorités cantonales. L'origine du foyer n'est pas encore connue.

Jusqu'à présent cette maladie, provoquée par un microorganisme (phytoplasmes), était limitée au Tessin où elle est confirmée depuis 2004. Elle a franchi la barrière des Alpes l'an dernier, pour se retrouver dans deux communes vaudoises, à Blonay et La Tour-de-Peilz.

Grave maladie

La flavescence dorée, connue pour être l'une des maladies les plus graves du vignoble, entrave la circulation de la sève et induit un dépérissement partiel ou total des ceps atteints. Elle figure parmi les maladies de quarantaine soumises à déclaration obligatoire par l'ordonnance fédérale sur la Protection des plantes.

Il n'existe aucun traitement curatif contre la flavescence dorée. Les mesures de lutte sont préventives ou indirectes. Elles comportent l'arrachage des ceps atteints, la lutte contre l'insecte Scaphoideus titanus, vecteur de la maladie, le traitement par thermothérapie des jeunes plants et l'instauration d'un passeport phytosanitaire pour le matériel végétal mis en circulation.

Les mesures décidées sont valables immédiatement et plus systématiquement dès 2017. Elles pourront être assouplies dès deux années écoulées sans apparition de nouveaux ceps malades. Les viticulteurs seront périodiquement informés sur l'évolution de la situation. (nxp/ats)

Source

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.