Belkacem : le "Vivre ensemble" devient obligatoire dans les écoles...

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Comment solutionner le problème des collèges devenus des ghettos, qui laissent sur le bas-côté nos "chances pour la France" ? Le problème est majeur pour le système éducatif français, détruit par les différents gouvernements successifs. Il est aussi hautement sensible, tant il touche de près les familles qui voudraient encore donner une éducation décente à leurs enfants, dans un contexte sécuritaire, inquiètes de l'obligation de les inscrire dans des "no man's lands". La recette miracle proposé par le gouvernement, continue à être le nivellement par le bas...


Pour faire bouger les choses, l’Éducation Nationale s’est lancée depuis un an dans une politique des petits pas, faite d’expérimentations localisées. Alors que 25 projets de « déghettoïsation » sont en cours actuellement, avec beaucoup de protestations pour les quartiers concernés dans le nord de Paris, Belkacem devrait annoncer mardi le lancement de 57 nouvelles "expérimentations", portant le nombre de sites "pilotes" qui seront sinistrés à 82, dans 46 départements.

On est loin d'une réforme de fond qui changerait enfin le paysage : la ministre en sera restée fort heureusement au stade des expérimentations, dont les résultats sont toujours inconnus à ce jour, sans changement notable des statistiques nationales. Actuellement, 1 élève sur 10 fait acte de présence dans un collège ghetto, avec plus de 65 % d’enfants de travailleurs précaires, de chômeurs ou d’inactifs. « L’idée n’est pas de faire la révolution, mais d’enclencher une dynamique », fait-on valoir dans l’entourage de la ministre, qui contribue activement à la précarisation du système éducatif, en plaçant comme priorité l'enseignement du "gender" plutôt que de la grammaire.

A chaque fois, « trois leviers » ont été actionnés, ensemble ou séparément : changer la sectorisation de l’établissement pour y faire se rencontrer de force des populations "variées", créer une offre pédagogique "séduisante", comme des classes internationales, ou, enfin, constituer des secteurs « multicollèges ». Dans ce cas, c’est l’administration qui décide unilatéralement de la répartition des élèves entre deux établissements voisins, de manière à mélanger des populations sans affinités, entre les deux sites.

Pour résumer, ce sont les mêmes personnes qui ont créé les problèmes, qui essaient ensuite de les résoudre...

Librement rédigé d'après : http://www.boursorama.com/actualites/mixite-sociale-en-finir-avec-les-colleges-ghettos-5c662ecc9c04079e130588fdfd9fb8a2

 

Fuyez dans les écoles privées si vous le pouvez...